F. EXNER. — Ueber die Ursache der Electricitätserregung beim Contact heterogener Metalle (Sur la cause de production de l'électricité dans le contact des métaux hétérogènes); Ann. der Physik und Chemie, nouvelle série, t. IX, p. 591; 1880

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Submitted on 1 Jan 1880

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F. EXNER. - Ueber die Ursache der

Electricitätserregung beim Contact heterogener Metalle (Sur la cause de production de l’électricité dans le contact des métaux hétérogènes); Ann. der Physik und

Chemie, nouvelle série, t. IX, p. 591; 1880

E. Bibart

To cite this version:

E. Bibart. F. EXNER. - Ueber die Ursache der Electricitätserregung beim Contact heterogener Metalle (Sur la cause de production de l’électricité dans le contact des métaux hétérogènes); Ann. der Physik und Chemie, nouvelle série, t. IX, p. 591; 1880. J. Phys. Theor. Appl., 1880, 9 (1), pp.358-359.

�10.1051/jphystap:018800090035801�. �jpa-00237690�

358

que ^{l’on sature de} vapeur ^{d’eau en} introduisant dans le vase

qui

renferme cet air un

linge

^mouillé.

Bien que la

disposition

de l’instrument soit assez

ingénieuse

^et

que le maniement ^{en soit} relativement

commode,

^cet

hygromètre présente

^{tous les} inconvénients des instruments basés sur le même

principe

^{et ne}

^peut remplacer

^les

hygromètres

^à condensation

analogues

^{à celui de}

Regnault.

^{E. BICHAT.}

F. EXNER. 2014 Ueber die Ursache der Electricitätserregung beim Contact heterogener

Metalle (Sur ^{la cause de} production ^de l’électricité dans le contact des métaux hé-

térogènes); ^{Ann. der} Physik ^und Chemie, ^nouvelle série, t. IX, p. 59I; ^I880.

L’auteur a été amené à penser que ^{la cause}

qui développe

^l’élec-

tricité

réside,

^non pas dans le ^contact

même,

mais dans les in- fluences

chimiques

^{exercées sur les métaux} par ^le milieu envi-

ronnant.

Il croit

pouvoir ^établir, grâce

^{à des} raisonnements que ^{nous ne} discuterons pas, que, si l’on

représente

^{par A}

l’équivalent

^calori-

fique

^de

^{1 da,}

par ^B la chaleur de combustion du

zinc,

par

exemple (rapportée

^à

l’équivalent),

^la différence de

potentiel

^{entre le zinc et}

un métal

inoxydable (le platine),

^dans

^l’air,

^serait

égale à B .

2A

Si le métal relié avec le zinc était lui-même

oxydé

par

l’air,

^la

différence de

potentiel

^{entre les deux métaux serait}

toujours

^me-

surée par la moitié de la différence de leurs chaleurs de combustion.

Pour vérifier ^sa

théorie,

^{l’auteur a}

emprunté

^{aux travaux de}

M. Thomsen les chaleurs de combustion des

métaux,

^{et il a déter-} miné lui-même les tensions du

zinc,

^du

cuivre,

^du

fer,

^de

l’argent,

par

rapport

^au

platine,

^en

employant

^{la méthode du} condensateur de Kohlrausch.

Voici les résultats

auxquels

^{il est parvenu :}

Valellrs

des forces électromotrices

^des iîzétaux, ^{celle de I da étant}

prise

pour unité.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018800090035801

359 Un

disque

^{de laiton doré} par la

galvanoplastie,

^{relié avec le}

^zinc,

donnait la même tension que ^le

Zn-Pt ; mais,

peu ^à peu la tension

diminua,

^{et au bout de}

quelques jours

^le

disque

^{de laiton doré se}

comportait

^{comme s’il ne l’avait} pas

été,

^ce que l’auteur attribue à ce que l’air

pénètre

peu ^à peu la couche d’or.

Une autre série

d’expériences

^{a été}

entreprise

^{avec deux}

disques d’argent,

^dont

l’un, placé

^à l’extrémité d’un

tube, pouvait

^{être mis}

en contact avec le chlore. Les

expériences

^{ont donné} pour

l’argent

dans l’air contre

l’argent

dans le chlore une force électromotrice

0, 54 (celle

^{de I da étant}

prise

pour

unité ;

^{le calcul}

donne, d’après

les chaleurs de

combustion, 0,543.

Dans cette dernière

expérience,

^{l’un des}

disques

^{étant en contact}

avec

l’air,

^{l’autre avec le}

chlore,

^si l’on vient à chasser le chlore _par

un courant

d’air,

^la différence de

potentiel disparaît.

^L’auteur

trouve que dans ^sa théorie

chimique

^{la chose est toute}

^naturelle, puisque

^les influences des deux côtés deviennent

égales,

^tandis que dans la théorie du contact la différence de

potentiel

devrait sub-

sister, puisqu’il

y ^a d’un côté un

disque d’argent,

^{de l’autre un}

disque

^{recouvert de chlorure}

d’argent.

On nous

permettra

de remarquer que l’auteur du Mémoire n’est pas ^bien

conséquent

^avec

lui-même,

^car, s’il y ^a d’un côté de l’ar-

gent,

^de l’autre du chlorure

d’argent,

les actions

chimiques

^exercées

par l’air ^{ne sont}

plus

^{les mêmes et} leur différence de

potentiel

^de-

vrait subsister.

D’un autre

côté,

^{si la couche de chlorure}

d’argent

^n’est pas ^suf- fisante pour

préserver

^le

métal,

^{le fil}

qui

relie les deux

disques

^ne

peut-il

pas ^être considéré comme reliant deux

disques d’argent?

E.

BIBART.

KR. KOCH et FR. KLOCKE. - Ueber die Bewegung ^{der Gletscher} (Mouvement ^des glaciers); ^{Annalen der} Physik ^und Chemie, ^nouvelle série, ^t. VIII, p. 66I; I879.

Les auteurs se sont

proposé

^{de mesurer d’heure en heure le dé-}

placement

^{de la couche}

superficielle

^d’un

glacier,

^{de voir si ce}

mouvement est continu et s’il s’efl’ectue

toujours

^{dans le même}

sens.

Leur

appareil

^se compose ^de deux

règles graduées,

^{l’une verti-}