HAL Id: jpa-00237811
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237811
Submitted on 1 Jan 1881
HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
und Spannung der gesältigen Dämpfe (Densité et tension des vapeurs saturées); Ann. der Physik und
Chemie, 2e serie, t. Xl, p. 515; 1880
C. Daguenet
To cite this version:
C. Daguenet. A. WULLNER ET O. GROTRIAN.- Ueber die Dichte und Spannung der gesältigen Dämpfe (Densité et tension des vapeurs saturées); Ann. der Physik und Chemie, 2e serie, t. Xl, p.
515; 1880. J. Phys. Theor. Appl., 1881, 10 (1), pp.367-370. �10.1051/jphystap:0188100100036700�.
�jpa-00237811�
367
A. WULLNER ET O. GROTRIAN.2014 Ueber die Dichte und Spannung der gesältigen Dämpfe (Densité et tension des vapeurs saturées); Ann. der Physik und Chemie,
2e serie, t. Xl, p. 515; 1880.
L’objet principal
de ce travail est de contrùler et d"éuendre les résultats obtenus par 31.Hervvig
dans son étude des vapeurs sa- turées(1).
On sait que M.Herwig
avait constaté :i° que
la densitéd’une vapeur saturée est
toujours supérieure
à sa densiténormale;
2° que la condensation de la vapeur commence à
s’opérer
sous unepression
inférieure à sa tension maxima.Le Mémoire que nous
analysons comprend
aussi deuxparties
dis-tinctes : dans la
première,
les auteurs étudient les volumesspéci- fiques
des vapeurs de diversliquides;
dans laseconde,
ilss’occupen
udes tensions de ces vapeurs.
I.
Volume spécifique
dequelques liquides.
- Les auteurs sesont
proposé
d’examiner si l’excès de la densitéexpérimentale
d’une vapeur saturée sur sa densité
théorique provient,
comme 1(-supposait
M.Herwig,
d’une adhérence duliquide
auxparois;
danscelle
hypothèse,
les mesures faites avec des ballons de volumes dif- férents devraient donner des nombresdifférents, puisque
les sur-faces ne
varient,pas
dans le mêmerapport
que les volumes. Ils ontétudié en même
temps
la condensation de la vapeur et ils ontpoussé
lapression jusqu’à
3atm.Leur
appareil
seconlpose :
Iode trois ballons dont les volumessont entre eux comme 1, 2,
4 ;
2° d’unquatrième
ballonégal
aupremier
etqui
sert de terme decompallaison.
Ces ballons sont montés dans unepièce
en fontecommuniquant
avec un vase deverre assez
grand
pour recevoir tout le mercurequi
lesremplit
etcommuniquant
à une pompe decompression
et à un manomètre.Tout
l’appareil
est enfermé dans un bainqu’on peut maintenir
aune
température
constante.On introduit dans les trois
premiers
ballons unequantité
du li-quide qu’on
étudie telle que la vapeur saturéeproduite
les rem-plisse jusques
et ycompris
lespremières
divisions ducol ;
le qua-(1) HERWIG, Pogg. Ann., t. CXXXVII, p. 19; 1869.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0188100100036700
reçoit liquide. liquide
petits
tubes bouchésqu’on
achève deremplir
avec du mercure.On chauffe d’abord les ballons à une
température
donnée pen- dant assezlongtemps
pour que leliquide
soit tout entiervaporisé
et que sa vapeur conserve un volume constant, on mesure le vo-
lume et la
pression, puis
oncomprime graduellement jusqu’à
ceque la condensation commence. A ce momen t, la vapeur ne pos- sède pas encore la tension
maxima ;
on continue àcomprimer :
latension
augmente
peu à peu,beaucoup
moinsrapidement qu’avant
la
condensation, puis
elle atteint la même valeur que dans le balloncontenant un excès de
liquide.
On
peut
remarquer, comme détaild’expérience, qu’il
faut sou-vent chauffer
pendant plusieurs
heures avant que leliquide
soitcomplètement vaporisé.
Dans toutes ces
expériences,
on remarque d’abord que la den- sité fournie par les divers ballons est lamême;
iln’y
a donc pas lieu de sepréoccuper
de l’influence desparois.
Les
liquides
étudiés sont le sulfure decarbone,
lechloroformes
l’éther
sulfurique,
l’eau et l’acétone. Leurs tensions de vapeurs, mesuréesdirectement,
sont engénéral
d’accord avec cellesqu’avait
observées
Regnault,
sauf pour le sulfure de carbone etl’éther, qui
donnent des valeurs un peu
plus
fortes.Soient ¡Je et ps les
pressions correspondant
à la condensationet à la
saturation ;
lerapport jJc
est sensiblement constant; cepen- Psdant, pour l e chloroforine,
ilaugmente avec
latempérature.
Soient tet T les
températures
extrêmes entrelesquelles
ont été faites lesexpériences, p
et P les tensions de vapeurcorrespondantes;
ontrouve
Les auteurs
comparent
ces nombres à ceux que donne la formuled’HerBvig,
369 établie par lui pour des
pressions
inférieures à celle de l’atmo-sphère,
et danslaquelle A
est la densité de la vapeursaturée, ô
ladensité
théorique,
T latempérature
absolue.Ils trouvent que
cetteformule
s’applique
assez exactementjusqu’à 2atm,
à la condition toutefois deremplacer
la constanteo, o5g5
par un nombrequi
va-rie un peu d’un
liquide
à un autre et dont les valeurs sont les sui-vantes :
Au-dessus de 100°, la densi té de la vapeur d’eau croît moins vite que ne
l’indiquerait
la formule.En
résumé,
lesexpériences
sont d’accord avec celles de MM. Fair- bairn et Tate(1) ;
elles étendent la formule de M.Herwig jusqu’à
2atm,
mais en lui enlevantbeaucoup
de sonimportance, puisque
laconstante
qu’elle
introduit varielégèrement
d’unliquide
à l’autre.II. Tension des ’vapeurs saturees. - Dans la seconde Partie de leur
Mémoire,
les auteurs ont examinél’augmentation
de forceélastique qui
seproduit après
que la condensation de vapeur a commencé. Pourcela,
ilscomprirent
la vapeur et mesurent le volume et lapression correspondants, puis
le volume sous la mêmepression
en laissant la vapeur se dilater : ilscompensent
ainsi l’erreur due à l’échauffementproduit
par la condensation. Ces me- sures sont peuprécises
et nepeuvent qu’établir
le sensgénéral
duphénomène.
On
pourrait
croire quel’augmentation
depression pendant
lacondensation est due à la
présence
d’unepetite quantité
d’air in-troduite avec le
liquide ou
par le mercure ; mais le calcul fondé surla loi de Mariotte donnerait une
augmentation
biensupérieure
àcelle
qu’on
observe effectivement..A la fin del’expérience,
on neretrouve du reste aucune bulle de gaz dans
l’appareil.
On constate nettement cette
augmentation
de forceélastique
avec le sulfure de
carbone, le chloroforme,
l’éther etl’acétone;
pour(’ ) Pltil. Trans., i 86o.
beaucoup marquée,
des variations très faibles de
température
suffisent pour la masquercomplètement;
à destempératures plus élevées,
la tension varieun peu
plus rapidement.
Pour tous les
liquides étudiés,
la tension ne devisentégale
à latension maxima et ne reste constante
qu’au
contact d’ungrand
excès de
liquide;
lapression peut
atteindre une valeursupérieure,
à celle sous
laquelle
leliquide
bout à la mêmetempérature,
et la dif-férence entre ces
pressions
est d’autantplus grande
que les ten- sions sontplus
fortes et lestempératures plus
élevées. La conden- sation commence sous unepression égale
à une fraction à peuprès
constante de la tension
maxima, quelle
que soit latempérature.
On ne
peut
actuellement donner aucuneexplication
de ces ré-sultats,
dontplusieurs
nécessitent de nouvelles recherches et desmesures faites avec des instruments
plus précis.
C. DAGUENET.
A. GRAHAM BELL. 2014 Production du son par l’énergie radiante: Comptes rendus des
séances de l’Académie des Sciences, t. XCII, p. 1206; et Phil. Magazine, t. XI, p. 510; 1881.
Les nouvelles et très intéressantes
expériences
de 1B1NI. Bell etTainter
(1) peuvent
se diviser en deux groupes. Lespremiéres
ontpour
objet
l’étude et la classification des substancesqui
sontapte s
à
produire
un sonquand
on les soumet à l’action d’une radiation intermittente. Nos lecteurs connaissent suffisamment les résultats obtenus à cetégard
par M. Mercadier(2)
et par 1B1.Tyndall (3),
àla suite de la découverte de M.
Bell,
pour que nouspuissions
nousdispenser
d’insister sur cettepartie
duMémoire, qui
ne fait que confirmer cequ’ils
saventdéjà. Toutefois,
il est bond’indiquer
que, dans toutes ces
expériences,
ce n’est pas,d’après
M.Bell,
legaz seul
qui vibre,
mais encore lediaphragme
solide en contactavec lui. Ce résultat est en contradiction avec une assertion de M. Preece
(4).
(’) Voir Journal de Physique, t. IX, p. 3Gg; 1880.
(2) Ibid., t. X, p. 53, 147, 23j; 1881.
(’ ) Ibid., t. X . p. 63; 1881.
(4) Proceedings of the Roral Society, t. XXXI, p. 506 ; 1881.