HAL Id: jpa-00237939
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237939
Submitted on 1 Jan 1882
HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
R. CLAUSIUS. - Ueber die theoretische Bestimmung des Dampfdruckes und der Volumina des Dampfes und der Flüssigkeit (Sur l’évaluation théorique de la pression
de la vapeur et des volumes spécifiques de la vapeur et du liquide); Wied. Ann., 5° série, t. XIV, p. 279 et 692 ;
1881
J. Violle
To cite this version:
J. Violle. R. CLAUSIUS. - Ueber die theoretische Bestimmung des Dampfdruckes und der Volumina des Dampfes und der Flüssigkeit (Sur l’évaluation théorique de la pression de la vapeur et des volumes spécifiques de la vapeur et du liquide); Wied. Ann., 5° série, t. XIV, p. 279 et 692 ; 1881. J. Phys.
Theor. Appl., 1882, 1 (1), pp.278-281. �10.1051/jphystap:018820010027801�. �jpa-00237939�
278
les valeurs
numériques
d’une mêmequantité
seronttoujours
iden-tiques
dans les deuxsystèmes,
si l’on fait a=1. Ilsuffirait,
euoutre, de
prendre
l’unité de masseégale
à 1 100a r de la masse dugramme, c’est-à-dire sensiblement
égale
à10-12 3 grammes,
pour quele coulomb et
l’ampère,
avec leurs valeursactuelles,
fussent les unités absolues dequantité
et d’intensité dans le nouveausystème.
Mais à
l’avantage
d’avoir les mêmesexpressions numériques
dansles deux
systèmes
on sacrifierait celui de lasimplicité
dusystème pratique actuel,
pour tout cequi
concerne l’évaluation des forces et del’énergie
en unités ordinaires. J. JOUBERT.R. CLAUSIUS. 2014 Ueber die theoretische Bestimmung des Dampfdruckes und der Volumina des Dampfes und der Flüssigkeit (Sur l’évaluation théorique de la pression de la vapeur et des volumes spécifiques de la vapeur et du liquide);
Wied. Ann., 5° série, t. XIV, p. 279 et 692 ; 1881.
On se
r3 ppelle
que M. Clausius(1 )
a établi pour l’acide carbo-nique
la formuleou
Voulant
aujourd’hui appliquer
cette relation à d’autres sub-stances, 81. Clausius lui donne la forme
plus générale
où 0
désigne
une fonction de latempérature
que nous laisserons d’abord indéterminée.Soit 0c la valeur de cette fonction au
point critique T,,
posons 8=8 8c;8 sera une fonction inclétern1inée de latempérature,
assli-jetlie
seulement à être nulle à T = o etégale
à l’unité à T,.Voir Journal cle Physique, t. X, p. 3); 1881. -
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018820010027801
279 Posons
o et s
désignant,
commed’habitude,
les volumesspécifiques
du li-quide
et de sa vapeur.Introduisons une variable aaxiliaire X =
log
W w et calculons cestrois
quantités W, s-w
et TT, ainsique 0,
en fonction de ).. Noustrouverons
.en posant
y
désignant
la somme des deux constantes oc etB.
W et çv étant ainsi
exprimés
en fonction deÀ,
les relationspermettront d’évaluer de même r et 6. On pourra alors dresser la table suivante
(dont je
nereproduis qu’une partie) :
les
quantités
relatives aupoint critique
ayantrespectivement
pour280
valeurs
Après
ces calculsgénéraux,
M. Clausius supposeEn faisant b = o et n = 2, on retrouve la formule de l’acide
carbonique.
Pour la vapeur
d’éther,
lesexpériences
deRegnault ( de -
20°à
i 20°)
et celles deSajotschevvsky (de
100° àTc= 190°)
donnentune série
complète
àlaquelle
on peut essayerd’appliquer
la for-mule. En prenant
et se servant de la table
précédente,
on trouve les valeurs sui-vantes :
L’accord entre les
pressions
calculées et lespressions
observéesmontre que la formule convient
parfaitement
à l’éther.Si on l’écrit sous la forme
281
on a pour l’éther
à
quoi
il fautjoindre
Dans le cas de la vapeur d’eau, il est
beaucoup plus
difficile defixer les constantes, les observations s’arrêtant, loin du
point
cri-tique.
Cependant,
avecon a une très bonne
représentation
despressions
dans toute l’éten-due des
observations;
et on n’est sans doute pas très loin de la vérité enadmettant,
comme le donne laformule,
On aurait en outre
e t les constantes A et B seraient
Le tableau suivant contient dans cette