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Submitted on 1 Jan 1882
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D. KONOWALOW. - Ueber die Dampfspannung von gemischten Flüssigkeiten (Sur les tensions de vapeur des
mélanges liquides); Annalen der Physik und Chemie, t.
XIV, p. 34 et 219; 1881
Ch. Gomien
To cite this version:
Ch. Gomien. D. KONOWALOW. - Ueber die Dampfspannung von gemischten Flüssigkeiten (Sur les tensions de vapeur des mélanges liquides); Annalen der Physik und Chemie, t. XIV, p. 34 et 219; 1881.
J. Phys. Theor. Appl., 1882, 1 (1), pp.188-192. �10.1051/jphystap:018820010018801�. �jpa-00237910�
188
biatomiques qui
suivent sensiblement les lois de Mariotte et deGay-Lussac.
Pour ces
derniers,
lerapport
del’énergie
du mouvement detranslation des molécules gazeuses à
l’énergie
totale est,d’après
M.
Clausi us, représenté par 2 3(K - 1)
etégal
à0,6.
Il varie deo, 4/
à0, 48
pour les gaz de la famille du chlore. E. GRIPON.D. KONOWALOW. - Ueber die Dampfspannung von gemischten Flüssigkeiten (Sur les tensions de vapeur des mélanges liquides); Annalen der Physik und Chemie, t. XIV, p. 34 et 219; 1881.
L/auteur s’est
proposé
d’étudier les tensions des vapeurs émises par desmélanges
deliquides
miscibles en toutesproportions
ouseulement en
partie
les uns dans les autres.Son
appareil
consiste en un tube en U à branchesanalogue
à untube de
Nlariotte ;
lalongue
branche b(ftg. 1), peut
être fermée à volonté par unrobinet p
et l’exurémité de la courte branche aporte
Fig. i.
un tube vertical étroit c, terminé par un robinet y. La branche a étant
remplie
de mercure sec etl’appareil ayant
étépurgé
de toutetrace d’humidité par un courant d’air sec, on introduit
lein élange
àétudier dans la branche c, où il s’élève
jusque auprès
du robinet 1’;on ferme
alors Y
et l’on faitcommuniquer b
avec une machinepneumatique;
l’air dissous dans leliquide
sedégage
et forme uneArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018820010018801
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atmosphère
à sa surface. En dilatant ce gaz par lachaleur,
on faitpasser en cz une
quantité
convenable deliquide, puis
onaspire
cequi
en reste par le tube c et on ferme lerobinet y.
Laquantité
demercure que contient
l’appareil
est telle que la branche c se trouvealors
pleine
de rnercure etqu’il
en reste encore un peu dans la branche b. Leliquide
à étudier est tout entier dans la chambre ci.L’appareil
ainsidisposé
estplongé jusqu’à
moitié de sa lon- gueur dans un bain d’eau dont on peut élever latempérature, indiquée
par des thermomètres très sensibles. Le bain est lui- méme entouré d’uneenveloppe
en boisprésentant
deuxglaces
deverre pour permettre les lectures. On fait
communiquer h
par un tube en T avec une machinepneumatique
d’une part, un mano-mètre à air libre de l’autre. La tension de la vapeur se déduit de la hauteur
barométrique
et de la différence de niveau du mercuredans les deux branches du manomètre et dans les tubes a et
h ;
cette dernière était ramenée à l’aide de la machine
pneumatique
etdu manomètre à ne pas
dépasser
5mm.Des
expériences
effectuées avec cetappareil
sur l’eau distillée donnèrent des résultats tout à fait satisfaisants.NI. Konowalow a étudié les
mélanges
avec l’eau des quatre pre- miers termes de deux sérieshomologues,
celle des alcools et des acides gras. Il déterminaitd’abord,
à différentestempératures,
lestensions du
liquide qui
devait êtremélangé
à l’eau etqui
avait étépuriué
et desséché avec leplus grand
soin. Puis il en formait avecl’eau un
mélange
decomposition
enpoids
connue ; il déterminai t les tensions de ces diversmélanges
à destempératures
aussi iden-tiques
quepossible,
et il construisait des courbes de tension en pre-nant pour abscisses les
proportions
en centièmes duliquide
n1é-langé
à l’eau et pour ordonnées les tensions. Il avait donc unecourbe
correspondant
àchaque température
observée.Les courbes de l’alcool
méthyUque
neprésentent
ni maximumni minimum. Il en est de même pour l’alcool ordinaire. Pour l’alcool
propylique,
il y a un maximumcorrespondant
à une teneurde 75
pour iood’alcool,
et lapartie
moyenne de la courbe est fai- blement inclinée sur l’axe des abscisses. L’alcoolbutylique
ouplu-
tôt
isobutylique (le
seul que l’onpuisse
obtenir enquantité
suffit-sante, et
qui
partage, avec l’alcoolnormal,
lapropriété
de ne sedissoudre que
partiellement
dans l’eaupure) présente
aussi unJ. de Plzys., 2C série, t. 1. (Avril 1882.) 13
190
maximum,
et lapartie
moyenne est une droiteparallèle
à l’axe desabscisses;
son ordonnée est celle du maximum. On voi t donc danscette série la
graduation
vers le cas IÙnite de 1"Insolubilitéabsolue,
dans
lequel
la courbe se compose de deux ordonnées extrêmes isolées et d’une droite horizontale dont l’ordonnée estégale
à ldsomme des ordonnées extrêmes.
La série des acides
donne,
pour l’acideformique,
un minimumcorrespondant
aumélange qui contient 70
pour 100 d’acide. La tension pour laplupart
desmélanges
est inférieure à celle desliqui-
des
séparés.
Pour les acidesacétique
etpropionique
les tensionssont à peu
près
constantesquand
laproportion
d’acide varie deo à 60 pour 100,
puis
baisserapidement.
L’acidebutyrique pré-
sente un maximum.
Voici les conclusions que l’auteur tire de ses
expériences.
1.
Liquides
na iscib les entoutes proprortions.
On voit très
simplement
que, si A et B sont lesproportions
desliquides
dans lemélange,
cc eu b leursproportions
dans la vapeur ,Si la courbe des tensions est
ascenclante, a b > A B ,
Si » descendante, a b A B,
Si elle présente un maximum ou un
minimum, a b =
A B.Donc,
dans le cas du maximum et dans celui duminimum,
la
composition
de la vapeur estidentique
à celle duliquide
res-tan t.
Les
mélanges liquides
se diviseront en trois groupes.1°
Mélanges
neprésentant
ni maximum ni minimum . Iln’y
a pas depoint
d’ébullitionfixe,
lacomposition
variant parl’évaporation. Finalement,
leliquide qui
a laplus
faible tensionreste.
2.°
Mélanges présentant
un maximum. Lespremières portions qui
passent
correspondent
à la tension maxima. On peutséparer,
enredistillant ces
premières portions
et negardant
encore que lesportions qui passent,
unliquide correspondant
aupoint
d’ébulli-191
tion
n1inin1u1l1 ;
en traitant de même les dernièresportions,
il restefinalement
un seul des deuxliquides,
dont la naturedépend
dureste de la
proportion
desliquides
dans lemélange primitif.
Ainsi.pour l’acide
hutyrique,
unmélange qui
contient 17 pour i oo d’acide finit par donner de l’eau pure; un autrequi
contient4o
pour 100d’acide donne de l’acide pur.
3°
Mélanges présentant
un minimum. Leliquide
final doit avoirla
composition répondant
à la tension minimum.Quand
lemélange
a
précisément
cettecomposition,
il bout à unetempérature
constante,
supérieure
aupoint
d’ébullition des deuxliquides
sé-parés.
2.
Liquides
solubles enpartie
les uns dans les autres.Après l’agitation,
il se forme deux couches formées chacune parune dissolution saturée de l’un
des’liquides
dans l’autre. La satu-ration pour une même
température
nedépend
que de la concentra- tion desliqueurs.
Si rz est la
proportion
du Ierliquide
dans la couche inférieure,J?2 » du 2’ »
supérieure,
le
rapport A B
des deuxliquides peut
varierde n 1 à m 1
sans que la ten-sion varie. Donc les deux couches saturées cloivent CH’oi,. la lnême tej2sioj2. La courbe des tensions pour un
pareil mélange
doi tdonc
présenter
unepartie
moyenneparallèle
à l’axe des abscisses.On démontre aisément que la courbe ne
peut
avoir que la forme1 ou la forme 2 . La forme 2
(jig’. 2) répond
au cas où la tensionest
plus grande
que celle desliquides séparés..
Fig. 2.
L’égalité
de tension des deux couches pourplus
de deuxliquides
ou pour deuxliquides
et des corps solides est encore vraieet a été vérifiée directement par l’autear.
192
3. Distillation des
liquides
seséparant
en deux couches.1 ° Il
n’y
a que deuxliquides.
Point d’ébullition constant en tre leslimites n 1 et ’Î2,
engénéral plus
bas que celui descomposants.
2° Il y a
plus
de deuxliquides.
Plus depoint
d’ébullition con-stant. CH. GOMIEN
A. SCHULLER. 2014 Ueber die Bildungswärme des Wassers (Sur la chaleur de for- mation de l’eau ) ; Ann. der Physik und Chemie, t. XIV, p. 226 ; 1881.
Ce Mémoire est une
réponse
auxcritiques
que le D’ Vonder Than
adresse,
dans ses recherches de Thermochimie(1),
autravail fait sur le même
sujet
parl’auteur,
en collaboration avec le Dr Wartha(2).
Il remarque d’abord que l’on peut
distinguer
deux chaleurs decombustion,
l’uneEP
àpression
constante, l’autreEv
à volume con-stant. C’est cette dernière
qu’a
déterminé Ile. Von der Than. Ladifférence
Ep - Ev représente
le travail extérieurproduit
dans lechangement
devolume ; d’après l’auteur,
elle estégale,
pour l’unité de massed’eau,
à403cal.
La vraie chaleur de formation peut se
déduire,
soit deEv,
soit deEp.
31. Von der Than se contente de retrancher deEv
la chaleur latente de la vapeur à o°, cequi
donne un résultatinexact,
car laliquéfaction
devait commencer à960,4;
il faut donc introduire la chaleur totale de la vapeur. Il faut échauffer les gaz à96°,4,
cequi absorbe 2013N1cal, puis
lescombiner,
cequi dégage
la chaleur cher- chéeE,
laisserrefroidir
à96°,4,
et laisser la vapeur secondenser, jusqu’à
00, cequi dégage N 2 cal.
Donc
On trouve
M. Schuller déduit E de
EP. L’oxygène
etl’hydrogène (fi-. 1)
arrivent dans une chambre à combustion
composée
de deux par-(1) VON DER THAN, Wied. Ann., t. XIII, p. 84 et io5; 1881.
(’) SCIIULLER et WARTHA, Wied. Ann., t. II, p. 377; 187ï’