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Submitted on 1 Jan 1881
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W. HOLTZ. - Ueber die electrische Entladung in flüssigen Isolatoren (Décharge électrique dans les liquides isolants); Annalen der Physik und Chemie, t.
XI, p. 704; 1880
C. Daguenet
To cite this version:
C. Daguenet. W. HOLTZ. - Ueber die electrische Entladung in flüssigen Isolatoren (Décharge électrique dans les liquides isolants); Annalen der Physik und Chemie, t. XI, p. 704; 1880. J. Phys. Theor.
Appl., 1881, 10 (1), pp.411-413. �10.1051/jphystap:0188100100041102�. �jpa-00237832�
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correspondants.
Le métal chaud est à l’extérieur lepôle négatif
ducouple. Quand
le circuit estfermé,
le sel estdécomposé
par le courant et le métal sedépose
sur l’électrode froide.J’ai vérifié les résultats
indiqués
par MM. Gladstone et Tribe dans le cas du cuivre et du chlorure de cuivre : lesigne
de la force électromotrice concorde avec celui que mesexpériences
person- nellesindiquent
entre le cuivre et le chlorure de cuivre en disso- lution aqueuse. Le cuivre chaud est, dans ce cas, lepôle négatif
àl’extérieur;
il est vivementattaqué
par laliqueur qui
lebaigne.
E. BOUTY.
A. TRIBE.2014 On an electrochemical methode of investigating the field of electrolytic
action (Méthode électrochimique pour explorer le champ de l’action électroly- tique); Phil. Magazine, 5e série, t. XI, p. 446; 1881.
Cette méthode consiste à
disposer
dans lechamp
une électrodeparasite isolée, qui,
livrant au courant un passageplus
facile que leliquide ambiant,
secomporte
sur une certainerégion
comme uneélectrode
positive,
sur une autrerégion
comme une électrodenéga- tive ;
ladisposition
de laligne
deséparation
des deuxrégions
estcaractéristique
de l’état duchamp.
Malheureusement l’électrode
parasite
introduit dans l’état duchamp
étudié uneperturbation
variable suivant ladisposition préexistante
deslignes
de courant. La méthode de M. Tribe nepeut donc fournir que des résultats
grossièrement qualitatifs.
E. BOUTY.
W. HOLTZ. 2014 Ueber die electrische Entladung in flüssigen Isolatoren (Décharge électrique dans les liquides isolants); Annalen der Physik und Chemie, t. XI,
p. 704; 1880.
Les
décharges
lumineuses nepeuvent
être obtenues que dans desliquides
très mauvaisconducteurs,
à la conditiond’employer
desélectrodes en
pointe
et d’éviter toute fuite d’électricité. L’auteur aréalisé ces conditions à l’aide de deux
appareils
différents. L’unest un tube de verre vertical dont le fond est traversé par une ai-
guille,
et le couvercle d’ébonite par unetige
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seconde
aiguille ;
l’autre est un tube horizontal : lestiges
sont mas-tiquées
suivant son axe, et des tubes latérauxpermettent
l’intro- duction duliquide.
La source d’électricité est une machine à influence.
L’auteur trouve
qu’au point
de vue des lois de l’étincelle lesliquides
secomportent plutôt
comme des gaz que comme des iso- lantssolides; cependant
lalongueur
de l’étincelle nedépend
ni dela
grandeur
du condensateur de la machine ni du retardqu’on
faitsubir à la
décharge.
Elleaugmente
avec le diamètre desplateaux
et aussi
lorsque
les électrodes se terminent par des boules deplus
en
plus petites
et par despointes;
elle estindépendante
de la vi-tesse de rotation des
plateaux,
sauf pourl’éther, qui
semble devenirde
plus
enplus conducteur, probablement
par suite del’absorp-
tion d’un peu d’humidité.
Les
longueurs
maxima d’étincelle observées ont été :L’étincelle est
plus longue
entre unepointe positive
et undisque négatif qu’avec
ladisposition inverse;
elle est engénéral plus
mince et
plus
brillante que dansl’air;
le sulfure de carbone donne le maximumd’éclat,
l’huile d’olive le minim um .L’é tincelle est en
général blanche;
elleprésente
une forme enzigzag,
desramifications, puis
se transforme enaigrettes quand
ladistance des
pointes dépasse
une certaine limite. Cesphénomènes
sont semblables à ceux
qu’on
observe dans l’air.Comme faits
particuliers aux liquides,
onpeut signaler :
10 l’exis-tence d’un
grand
nombrede points
noirsdans l’étincelle,
dus pro- bablement aux bulles de gazprovenant
de ladécomposition
du li-quide;
2° desaigrettes
visibles seulement dans l’obscurité etqui
accompagnent
toujours l’étincelle ; après
le passage de ladécharge,
une lueur en forme de boule ou
d’ellipsoïde apparaît
entre les deux413
pôles, puis s’élargit
peu à peu; 3°enfin,
dans l’huiled’olive,
l’étin-celle est
enveloppée
d’une fluorescencejaunâtre.
On
peut
facilement obtenir desdécharges
enaigrettes,
surtoutlorsque
leliquide
contient desparticules
ensuspension (et
le pas- sage de l’électricité en fournittoujours
par ladécomposition
duliquide).
Leur
aspect
est trèsvariable,
suivant la nature duliquide
et lesigne
despôles :
lepétrole
donne desaigrettes plus longues
que les autresliquides;
la différence entre les deuxpôles
est surtoutmarquée
dans la benzine.Le passage de l’étincelle aux
aigrettes
se fait par des lueurs en forme soitd’étoiles,
soit d’unegaîne
lumineuse à la surface des fils.C. DAGUENET.
W. HOLTZ. 2014 Ueber electrische Figuren auf der Oberfläche von Flüssigkeiten (Fi-
gures électriques à la surface des liquides); Ann. der Physik und Chemie, t. XI, p. 716; 1880.
On obtient à la surface des
liquides
isolants desfigures analogues
à celles de
Lichtenberg
enapprochant
le bouton d’une bouteille deLeyde
de la boulequi
surmonte un conducteur vertical terminéen
pointe
à unepetite
distance de la surfaceliquide.
Avec l’essence detérébenthine,
l’huile de lin et lepétrole
et des conducteurs mé-talliques,
on obtient tantôt lafigure positive
formée de rayonsdivergents,
tantôt lafigure négative composée
de rides circu-laires ;
cette dernièrecorrespond toujours
auxdécharges
nonbruyantes, quel
que soit lesigne
del’électricité;
on l’obtient danstous les cas en
remplaçant
lestiges métalliques
par destiges
debois. Les
figures persistent plus
ou moinslongtemps
suivant laviscosité du
liquide.
Il est à remarquer que, si l’on
répète l’expérience
même de Lich-tenberg
eninterposant
unetige
de bois terminée enpointe
entrela bouteille de
Leyde
et ungâteau
derésine,
lafigure
ditenégative
se