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Submitted on 1 Jan 1880
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PIERRE CHAPPUIS. - Ueber die Verdichtung der Gase auf Glasoberflächen (Sur la condensation des gaz à la
surface du verre); Annalen der Physik und Chemie, nouvelle série, t. VIII, p. 1 et 671
E. Bichat
To cite this version:
E. Bichat. PIERRE CHAPPUIS. - Ueber die Verdichtung der Gase auf Glasoberflächen (Sur la condensation des gaz à la surface du verre); Annalen der Physik und Chemie, nouvelle série, t. VIII, p. 1 et 671. J. Phys. Theor. Appl., 1880, 9 (1), pp.142-143. �10.1051/jphystap:018800090014200�.
�jpa-00237615�
I42
PIERRE CHAPPUIS. 2014 Ueber die Verdichtung der Gase auf Glasoberflächen ( Sur la
condensation des gaz à la surface du verre); Annalen der Physik und Chemie, nou- velle série, t. VIII, p. I et 67I.
Pour déterminer la
quantité
de gazqui
peut êtrecondensée,
sous la
pression
ordinaire del’atmosphère,
à la surface du verre,l’auteur suit un
procédé analogue
à celuiqui
fut autrefoisemployé
par
Magnus (1)
pour de semblables recherches.Il échauffe une certaine masse de gaz en contact avec une
grande
surface
vitreuse,
la dilatation se faisant àpression
constante entre o° et T°. Le volume à T° étant mesuré, on peut, connaissant le coefficient dedilatation,
calculer le volume que le gazoccuperait
à o°. La différence entre le volume ainsi calculé et le volume réel mesuré directement donne immédiatement la
quantité
de gaz condensé sur laparoi
vitreuse.Généralement les
températures
extrêmesauxquelles
on soumet-tait le gaz pour mesurer la dilatation étaient 0° et
180°,
cette der-nière
température
étant obtenue au moyen d’un bain de vapeurs d’aniline.Pour obtenir une surface de verre
considérable,
on introduisait dans le vase contenant le gaz ungrand
nombre de fils de verre , de tellefaçon
que la surface vitreuse en contact avec le gaz était1mq,6752.
L’auteur arrive à ce résultat que la surface en
question
aban-donne entre 0° et r So° :
Si l’on recommence
l’expérience
avecl’ammoniaque
en échauf-fant la masse gazeuse de 0° à oo°
seulement,
on trouve que le volume de gaz abandonné par la même surface vitreuse est oCc,63,
nombreplus petit
que celuiqui
a été obtenu entre 0° et 180°. Celamontre
qu’à
100° il reste encore du gaz adhérent auxparois
duvase en verre.
(1) Pogg. Ann., t. LXXXIX, p. 6ol; 1853.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018800090014200
I43 Dans le cours de son
travail,
l’auteur a déterminé le coefficient de dilatation del’ammoniaque
souspression
constante, détermina- tionqui
n’avait pas encore été faite.Il trouve ainsi :
E. BICHAT.
FR. KLOCKE. 2014 Ueber die optische Structur des Eises (Structure optique de la glace); Neues Jahrb. f. Min., p. 272; I879.
M. Bertin a montré que l’axe
optique
de laglace
estperpendicu-
laire à la surface par
laquelle
leliquide
se refroidit et que la couche même deglace qui
se forme d’abordprésente
une cristallisation confusequi s’arrange
peu à peu à mesure quel’épaisseur
augmente.M. Klocke vérine la
première partie
de cette loi avec de l’eautranquille
dans unmélange r éfrigérant ;
seulement les fleursqui
seforment d’abord sur les
parois
latérales du vase ont leur axe pa- rallèle à cetteparoi. Quant
à la secondepartie,
il trouve au con-traire que les
premières aiguilles qui
flottent à la surface duliquide
sont
parallèles
à l’axeprincipal
et recouvrent, en conservant cettedirection,
toute la surface de laplaque
dont l’axe estperpendicu-
laire à la surface.
Lorsque
laglace
se formerapidement,
ellepré-
sente
parfois
une cristallisationconfLise,
parexemple
dans desglaçons
formés sur la mer.Les fleurs de
glace
sur les vitres sontcomposées
depetits
cris-taux dont l’axe est
parallèle
à la surface desvitres ;
les rayons des étoiles deneige
et degivre
sonttoujours
dans la direction desaxes secondaires.
Dans les
plaques qui
contiennent des cristauxdisposés irrégu- lièrement,
la croix noire observée dans la lumièrepolarisée
se dé-compose