HAL Id: jpa-00237841
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Submitted on 1 Jan 1881
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A. WULLNER. - Ueber die specifische Wärme des Wassers (Chaleur spécifiqne de l’eau); Ann. der Physik
und Chemie, nouvelle série, t. X, p. 284 : 1880
C. Daguenet
To cite this version:
C. Daguenet. A. WULLNER. - Ueber die specifische Wärme des Wassers (Chaleur spécifiqne de l’eau);
Ann. der Physik und Chemie, nouvelle série, t. X, p. 284 : 1880. J. Phys. Theor. Appl., 1881, 10
(1), pp.43-46. �10.1051/jphystap:018810010004300�. �jpa-00237841�
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A. WULLNER. 2014 Ueber die specifische Wärme des Wassers (Chaleur spécifiqne de l’eau); Ann. der Physik und Chemie, nouvelle série, t. X, p. 284 : 1880.
Dans son Traité de
Ph) sique,
M. Wüllner adonné,
pour lecalcul des chaleurs
spécifiques
par la méthode desmélanges,
laformule,
dans
laquelle
p est lepoids,
c la chaleurspécifique
du corps, T latempérature initiale,
77 la valeur en eau du calorimètre avec sesaccessoires, 60
latempérature
initiale ducalorimètre, i
latempé-
rature
finale, EAt
la correction detempérature.
M. Pfaondler
emploie
la formule ,Après
un nouvel examen de laquestion,
l’auteur conclut que ces deuxformules,
exactes entre certaineslimites,
ne le sontcomplè-
tement ni l’une ni
l’autre, qu’en général
les différences sont de l’ordre des erreursd’expérience,
quecependant
ellespeuvent
avoirune certaine
importance
dans l’étude des variations de la chaleurspécifique
de l’eau.La formule exacte est
oit W
désigne
laperte
de chaleuréprouvée par le
calorimètre pen- dantl’expérience.
Pour déterminer
W,
on observe devingt
envingt
secondes les variations detempérature
du calorimètre et onimmerge
le corpslorsque
cette variation est constante. Soient r1, r2, r3,...,rn lestempératures observées ;
on ala
température
initiale60
= rn - v.Soient de même
t’ , t’.,, r’3,
... lestempératures
observéeslorsque
le corps et le calorimètre ont
pris
la mêmetempérattire;
on aArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018810010004300
Soient 0 la surface
rayonnante
du calorimètre(fond, portion
deparoi
latéralebaignée
parl’eau,
surface del’eau),
E lepouvoir
émissif moyen de cette
surface, 6
latempérature
moyenne du ca- lorimètrependan t
un instant très court, x latempérature
ambianteau même moment :
Les valeurs de v et v
permettent
de calculer a et x ;soient,
eneffet, r’
latempérature
moyenne d’un des intervalles de lapériode
,àW2
laperte
de chaleur dans cet intervalle :Calculons la
quantité
dechaleur AW1 correspondant
à une va-riation v avant l’immersion. Dans ce cas, la surface
rayonnante
n’est pas la même que dans leprécédent, puisduel’introduction
ducorps élève le niveau de l’eau dans le calorimètre. Soit
00
la nou- vrelle surfacerayonnante :
Les
équations (1)
et(2)
déterminent a et x.Substituons ces valeurs
on a d’ailleurs
Si l’on
représente par £ 4àt
laquantité
entreparenthèses,
on re-45
trouve la formule
primitive.
L’inexactitude de cette formule pro- vient donc de cequ’on
y aremplace
1PC
par i, c’est-à-direqu’on
n’a pas tenucompte
de ce que,pendant
lerefroidisserment,
la valeur du calorimètre est
+ pc
au lieu de x, etqu’on
anégligé
le
changement
degrandeur
de la surface rayonnante; sauf ces res-trictions,
elle est exacte, pourvuque v’
= o On retrouverait la for- mule de M. Pfaundler en faisant passer le terme en pc dans l’autre membre et faisant v = o.L’auteur a fait calculer par le D’ von Reiss la chaleur
spécifique
de la benzine
d’après
desexpériences
danslesquelles
Le Tableau suivant contient les valeurs EAt et la variation de tem-
pérature
du calorimètre t -90 + E
Ai - Y-calculées,
1 avec la for-mule
corrigée,
Il ennégligeant
la variation de la surface rayon- nante, III avec l’ancienne formule :La
plus grande
différence entre les nombres 1 et 11 est0,25
pour i oo, entre les nombres 1 et
III, o, 35
pour 100; ces différencessont tantôt
positives,
tantôtnégatives,
suivant lessignes
et lesvaleurs de v et de v’.
L’auteur a calculé avec cette formulc la chaleur
spécifique
del’eau
d’après
lesexpériences
de M. vonMünchhauseii;
la différencesentre les nombres ainsi obtenus et ceux
donnés par
l’ancienne for- mule est au maximum deo, 39
pour 100 ; les nombres actuels sontmoins concordants que les anciens. La mort de M. von Mûnchhausen ayant
empêché
M. Wûllner de recueillir desrenseignements
sur laBaIeur relative des diverses séries
d expériences,
il aappliqué
àtoutes la méthode des moindres carrés et trouvé, pour la chaleur
spécifique
vraie h de l’eau à tdegrés,
A == 1 + 0,000425l.
La
comparaison
des nombres observés et calculés par cette for- mule montre la nécessité d v introduire un terme en12@
1»ais lesexpériences
ne sont pas assezprécises
pourqu’on puisse
en dé-terminer le coef’ficient.
Lc nombre
0,000425 est peu
différent de celui0,000384,
déduitpar M. Pfaundler de la deuxième série
d’expériences
de M. 13auln-gartner.
C. DAGUENET.L. PFAUNDLER. 2014 Ueber die Berechnung der Temperaturcorrectiom bei calorime-
trischen Messungen (Calcul de la correction de température dans les mesures calo- rimétriques); Ann. der Physik und Chemie, nouvelle série, t. XI, p. 237; 1880.
Dans cette
Note,
M. Pfaundler se propose démontrer : mqu’on
peut
faire à la nouvelle formule donnée par M. Wüllner(1)
des ob-jections,
même dans les cas pourlesquels
elle estspécialement
établie;
2" que leprocédé indiqué
par l’auteur(2), qui
n’est autreque celui de
Regnault,
est au contrairecomplètement
à l’abri descauses d’erreur
signalées
par 1BJ. iiiiillnei et descritiques qu’ol peut
adresser à sa nouvelle formule.1 ° M. Wüllner calcule la chaleur
perdue
enprenant
la surfacerayonnante
totale du calorimètre, ycompris
la surface del’eau,
etreprésentant
par E lepouvoir émissif moyen
de cette surface to-tale. Or les
expériences
faites dans le but de chercher la meilleure forme à donner aux calorimètres ont montré que lerayonnement
d’une surfaceliquide, qui
secomplique
du refroidissementproduit
par
l’évaporation,
est tout différent de celui d’une surface métal-lique ;
la variation detempérature peut
mêmechanger
designe
suivant que le calorimètre est
plus
ou moinsplein. Supposons
eneffet le calorimètre à une
température
inférieure à latempérature ambiante ;
leliquide reçoit
1 de la clialeur du dehors et t emperd
parévaporation.
Pour une certaine hauteur duliquide,
il pourra y avoircompensation.
(1) Voir Journal de Physique, t. VII, p. 39 (2) Muller’s Lehrbuch, 2. lie P;trt., p. 304.