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A. WEINHOLD. — Ueber die Farbenwahrnehmung (Sur la perception des couleurs); Ann. der Physik, nouvelle série, t. II, p. 631

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00237384

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237384

Submitted on 1 Jan 1878

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A. WEINHOLD. - Ueber die Farbenwahrnehmung (Sur la perception des couleurs); Ann. der Physik, nouvelle

série, t. II, p. 631

E. Bouty

To cite this version:

E. Bouty. A. WEINHOLD. - Ueber die Farbenwahrnehmung (Sur la perception des couleurs);

Ann. der Physik, nouvelle série, t. II, p. 631. J. Phys. Theor. Appl., 1878, 7 (1), pp.135-138.

�10.1051/jphystap:018780070013501�. �jpa-00237384�

(2)

L’auteur donne en même temps la densité de

chaque

verre

employé

et l’indice

correspondant

à la raie D.

H. HURION.

A. WEINHOLD. 2014 Ueber die Farbenwahrnehmung (Sur la perception des couleurs);

Ann. der Physik, nouvelle série, t. II, p. 63I.

Deux théories ont cours

parmi

les

physiciens

et les

physiolo- gistes

pour

expliquer

les faits et les anomalies de la vision des couleurs.

L’une, proposée

par

Young

et

développée

notamment

par MM. Helmholtz et von Bezold

(1),

consiste à admettre que

toute sensation colorée peut être obtenue par la

superposition

en

proportion

convenable de trois couleurs

fondamentales,

le rouge, le

vert et le bleu

violet,

ou de deux d’entre elles.

L’autre, proposée

par M.

Hering (2),

est connue sous le nom

d’hypothèse

de l’assimila- tion et de la

dissiinilation; d’après

eette

théorie,

les sensations de blanc et de

noir,

celles de bleu et de

jaune

et enfin de rouge et de

vert doivent être associées deux à

deux,

comme

dépendant

de l’ex-

citation,

en sens

inverse,

de trois sortes d’éléments

physiologiques.

L’excitation lumineuse consisterait en une véritable action chi-

indique

que le

bleu,

par

exemple,

déterminerait dans un sens

(soit

la

décomposition)

tandis que

le jaune

la déterminerait en sens

inverse

(combinaison).

Cette théorie offre

l’avantage d’explique

aisément : 1 ° 1 a diminution de l’excitation

produite

par une intensité lumineuse déterminée dont l’action se

prolonge, puisque

toute dé-

composition chimique

tend vers une

limite;

20 l’effet de contraste entre les

couleurs, puisque,

si la dissimilation domine dans une

région

déterminée de la

rétine,

l’assimilation doit nécessairement

se trouver favorisée dans les

régions

voisines.

(1) Von BEZOLD, Ann. de Pogg., t. CL ; voir Journal de Physique, t. III, p. 155.

(2) HEIUNG, Berichte der Wiener Akademie, t. LXVI, LXVIII, LXIX, LXX.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018780070013501

(3)

I36

Wais si la théorie de M.

Hering

se

prête

aisément à

l’explication

de cet ordre de

faits,

elle est fort peu en accord avec d’autres

qui s’interprètent très-simplement

au moyen des trois couleurs fon- damentales. C’est ce que M. Weinhold cherche à

établir, princi- palement

par des

expériences qu’il

a eu l’occasion de faire sur

deux personnes

affectées, depuis

leur

enfance,

de cécité chro-

matique.

D’après

M.

Hering,

l’absence de la sensation du rouge devrait nécessairement coïncider avec l’absence de la sensation du vert, et il en serait de même pour le bleu et

le jaune;

tandis que, dans la théorie de

Helmholtz,

il y aurait des

aveugles,

soit pour le rouge, soit pour le vert ou pour le bleu

violet,

et elle

n’exigerait

pas no-

tamment

qu’un sujet

fût à la fois

aveugle

pour le rouge et le vert.

Il y a une contradiction absolue entre les deux théories.

Or M. Weinhold a

eu justement

affaire à deux

aveugles

chro-

matiques, qui présentaient séparément

la cécité verte et la cécité

rouge, de telle sorte que chacun d’eux reconnaissait celle des deux couleurs fondamentales

qui

ne faisait

éprouver

à l’autre

qu’une

vague sensation de

gris.

Ces observations très-intéressantes méri-

tent d’être

exposées

avec

quelques

détails.

i° F., aveuglepour le vert,

est très-initié aux observations etha- bile à

analyser

ses

impressions personnelles :

ce

qui ajoute

au

degré

de certitude des résultats. Il

distingue

le spectre

objectif, jusqu’aux

dernières limites de

visibilité ,

vers l’extrémité la

plus

réfran-

gible

comme vers la m oins

réfrangible ;

mais il le

sépare

en deux

zones, l’une rouge, l’autre

bleue, qui, très-pures

vers les extré-

mités,

vont en se

dégradant

peu à peu, et se réunissent par une bande

grise très-étroite, comprise

entre E et

b,

mais un peu

plus

voisine de

b ;

ainsi

le j aune

ne lui

paraît

que du rouge lavé de

blanc;

la sensation

qui

fait défaut est évidemment celle du vert voisin de b.

On devine donc que le

mélange

de toutes les couleurs spec-

trales,

à l’exclusion du vert

(dont

la teinte est pourpre

clair),

est

confondu par F. avec le

blanc,

et que toute la gamme des couleurs

qu’il

peut

distinguer

résulte du

mélange,

en

proportions

conve-

nables,

du violet et du rouge.

Quand

on

mélange

ces deux cou-

leurs dans la

proportion qui

donne ce

qu’il appelle

du

blanc,

il

possède

une étonnante facilité pour reconnaître le moindre excès

(4)

I37 de l’une ou de

l’autre ;

tandis

qu’un

0153il normal ne saurait aisé-

ment

séparer

les tons très-voisins ainsi obtenus.

Tels sont les faits fondamentaux

d’après lesquels

on

interprétera

sans

peine

toutes les observations faites sur F. On lui

présente

des

papiers peints

au

cinabre,

au

jaune

de

chrome,

à l’outremer

et au vert de Schweinfurt : il reconnaît aussitôt les trois pre- mières

couleurs,

mais la dernière lui

paraît

d’un

gris plus

sombre

que celui du carton

ordinaire ; le jaune

de chrome lui

rappelle

la

couleur

générale

de la

végétation.

Il ne

distingue

pas le rose du

vert et du

gris,

mais il reconnaît le rouge et

le jaune,

deux teintes

qui,

pour

lui, appartiennent

à un même ton et ne diffèrent que par leur

degré

de saturation. La fluorescence verte d’une solution aqueuse d’éosine et la fluorescence

rouge-brique

d’une solution de rouge de

naphtaline

lui

paraissent également jaunes.

Le même

sujet

a

essayé

l’effet de la santonine

qui,

comme on

sait, produit

une cécité

temporaire.

Il a vu le blanc se colorer suc-

cessivement en

jaune,

etc.,

jusqu’à

la

disparition

de toute sensa-

tion

colorée ;

et, en fixant l’oeil sur du velours noir aux diverses

époques,

il a

assigné

aux couleurs

complémentaires qui

lui appa-

raissaient la teinte que l’on

pouvait prévoir, d’après

la

composi-

tion

qu’il assigne

au spectre.

2° Le deuxième

sujet

observé par M. Weinhold offrait moins de

garanties

que le

précédent :

c’était un écolier de seize ans, hon-

teux de son infirmité et se

prêtant

d’assez mauvaise

grâce

aux

études dont elle

pouvait

faire

l’objet.

On a pu s’assurer

cependant

que le rouge et

l’orangé

du spectre lui

paraissaient particulière-

ment

pâles

et

incolores ;

il

désignait,

en

général,

la

partie

la moins

réfrangible

du spectre comme

jaune,

la

plus réfrangible

comme

bleue ;

il

prenait

pour du blanc le bleu verdâtre obtenu par le mé-

lange

du vert et du violet et reconnaissait très-aisément le moindre excès de l’une des deux

couleurs,

le ton virant pour lui au

jaune

par un excès de vert, au bleu par un excès de violet. Le cinabre

et le vert de Schweinfurt étaient

confondus ;

cette dernière cou-

leur

rappelait

nettement celle de la

chlorophylle ;

enfin la raie du lithium et celle du sodium n’étaient visibles que

quand

elles étaient très-vives : elles

paraissaient

alors

jaunes

ou

grises.

L’ensemble des observations faites sur le deuxième

suj et caractérise

très-bien la cécité pour le rouge, sans

mélange

de cécité pour le vert.

(5)

I38

En résumé, il est

impossible

d’admettre la théorie de M.

Hering,

au moins en ce

qu’elle

a de

particulier,

relativement aux attribu- tions des diverses sortes d’éléments

physiologiques

de la rétine.

Toutefois,

M. Weinhold pense

qu’on pourrait

s’arrêter à une

théorie

mixte, qui,

acceptant les trois couleurs fondamentales de M.

Helmholtz, s’appuierait,

comme celle de M.

Hering,

sur l’assimi-

lation et la dissimilation.

L’impression,

contraire à chacune des trois

impressions

fondamentales de rouge, de vert et de bleu

viole t,

serait

toujours

le

noir,

c’est-à-dire que les trois

couples qu’il

fau-

drait substituer à ceux de

Hering

seraient rouge et

noir,

vert et

noir,

bleu et noir. Les trois sortes d’éléments

physiologiques possé-

deraient une excitabilité éveillée à divers

degrés

par toutes les couleurs

spectrales,

mais dont le maximum coïnciderait

respective-

ment avec les

parties

du spectre

caractéristiques

des trois

impres-

sions.

M. Weinhold croit

pouvoir

établir l’accord absolu de cette

théorie mixte avec l’ensemble des fait connus.

E. BOUTY.

W. BEETZ. 2014 Ueber anomale Angaben des Goldbatts-elektroskops (Anomalies de l’électroscope à feuilles d’or) ; Ann. de Pogg., t. CLVIII, p. 320, I876.

Les résultats anormaux que donne

quelquefois

cet

appareil

tien-

nent à la conductibilité

superficielle

du verre

qui l’enveloppe.

M. Beetz évite toute

anomalie,

en entourant les feuilles d’or d’une

enveloppe métallique,

comme dans les

appareils

de

précision

de

Kohlrausch et Thomson.

A. POTIER.

F. EISENLOHR. 2014 Zur Metallreflexion (Réflexion métallique); Ann. de Poggendorff,

nouvelle série, t. I, p. I99; I877.

Dans un Mémoire que nous avons

analysé

dans ce recueil

(1),

L%1. XVernicke a cherché à mesurer par un

procédé

nouveau les in-

dices de réfraction des corps opaques. Il est ainsi arrivé pour l’ar-

(1) Foir t. vI, p. 31.

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