HAL Id: jpa-00237685
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Submitted on 1 Jan 1880
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J.-L. SCHÖNN. - Ueber ultraviolette Strahlen (Sur les rayons ultra-violets); Ann. der Physik und Chemie,
nouvelle série, t. IX, p. 483, t. X, p. 143; 1880
E. Bichat
To cite this version:
E. Bichat. J.-L. SCHÖNN. - Ueber ultraviolette Strahlen (Sur les rayons ultra-violets); Ann. der
Physik und Chemie, nouvelle série, t. IX, p. 483, t. X, p. 143; 1880. J. Phys. Theor. Appl., 1880, 9
(1), pp.349-350. �10.1051/jphystap:018800090034900�. �jpa-00237685�
349
J.-L. SCHÖNN. 2014 Ueber ultraviolette Strahlen (Sur les rayons ultra-violets); Ann.
der Physik und Chemie, nouvelle série, t. IX, p. 483, t. X, p. I43; I880.
L’auteur donne la
description
d’un spectroscopequi
permet d’observer les raies ultra-violettes avec une netteté suffisante pour que l’onpuisse
déterminer avec exactitude laposition qu’elles
occupent. Les
prismes
et les lentillesqui
entrent dans la construc-tion de ce spectroscope sont en quartz. On peut, au moyen d’une lentille en quartz, concentrer la lumière sur la fente du collimateur.
L’oculaire de la lunette est un oculaire fluorescent
analogue à
celui
qui
a étéimaginé
par M. Soret1’) ,
mais d’une constructionbeaucoup plus simple.
On l’obtient toutsimplement
endisposant
devant l’oculaire une feuille de
papier
trèsmince, Papier-calque,
imbibée de sulfate de
quinine.
L’axe de l’oculaire n’est pas inclinécomme celui de M.
Soret;
ilcoïncide,
comme cela a lieu d’ordi-naire,
avec l’axe de la lunette.On peut observer avec cet
appareil les
rayons lumineuxqui
sontà une distance de la raie H six fois
plus grande
que lalongueur
habituelle du spectre.
En faisant passer les
décharges
d’une bobine de Ruhmkorffavec
l’adjonction
d’une bouteille deLeyde
entre des boules de dif- férents métaux, on a pu observer les spectres ultra-violets de cesmétaux.
Si l’on compare les résultats obtenus par cette méthode avec ceux
qui
sont donnés par laPhotographie,
on reconnaitqu’il
y a concordanceparfaite.
Au moyen de ce spectroscope, on peut facilement étudier dans la
partie
ultra-violette lesphénomènes d’absorption produits
par différentes substances. On a pu observer enparticulier
que l’ab-sorption
des rayonsul tra-violets,
très considérable pourl’eau,
estau contraire très faible pour un bloc de
glace.
Dans la seconde Partie de son travail, l’auteur donne la
description
des spectres ultra-violets du
sodium,
du strontium et du lithium.Il étudie ensuite
l’absorption
des rayons ultra-violets par diverses substances. Voiciquels
sont lesprincipaux
résultats obtenus.(1) Voir Journal de Pliysiqiie, t. III, p. 253, 1871, et t. VI, p. 161, 1877.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018800090034900
350
Une lame de mica aussi mince
qu’on puisse
l’obtenir par le cli- vage faitdisparaître
les raies ultra-violettes du spectre du cadmium.Une lame de gypse très mince se conduit de la même
façon.
Une lame de verre extrêmement
mince, analogue
à celles que l’onemploie
pour les observationsmicroscopiques, jouit
d’unpouvoir
absorbant très considérable pour les radiations ultra-violettes. Il résulte de là que, si l’on voulait observer les raies ultra-violettes des spectres gazeux, il faudrait
éviter,
dansla construction des tubes de Geisslerqui
serviraient à cetteétude,
laprésence
du verre, etconstruire ces tubes par
exemple
en quartz.Une
plaque
de sel gemme de3mm,5 d’épaisseur
laisse voir toutesles raies du
cadmium,
de telle sorte que cette substance, si trans- parente pour les rayonsultra-rouges, jouit
de la mêmepropriété
pour la
partie opposée
du spectre.Une lame d’alun n’absorbe que les dernières radiations du spectre du cadmium.
Une solution de rose de
Magdala
de 2mmd’épaisseur
absorbetoutes les raies ultra-violettes de ce même spectre.
En
terminant,
l’auteur cite uneexpérience qui,
bien quen’ayant
pas de rapport avec ce
qui précède,
n’en est pas moins fort inté-ressante.
Si,
entre despointes
deplatine,
on fait éclater une étin- celle avec addition d’une bouteillede Leyde, et si,
en même temps,on
place
au-dessous des électrodes un vase contenant de l’eau que l’onvaporise,
l’étincelleparaît
entourée d’une auréole rose. Si onl’observe alors au spectroscope, on
aperçoit
les raies C et Fde l’hy- drogène ;
mais ces raies sont considérablementélargies,
surtout laraie C. Elles
présentent
le même aspect que celles que l’on observeen
regardant
lapartie
inférieure desprotubérances
solaires.On obtient encore le même résultat
si,
entre les électrodes enplatine,
onplace
la flamme d’unelampe
à alcool.E. BICHAT.
S.-P. THOMSON. 2014 Action of magnets on mobile conductors of currents (Action
des aimants sur les conducteurs mobiles des courants); Phil. Magazine, 5e série,
t. VIII, p. 505; I879.
On peut classer en six groupes les divers
systèmes
de conduc-teurs mobiles sur