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Submitted on 1 Jan 1881
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J.-L. HOORWEG. - Thermische Theorie der Electricitätsenwickelung (Théorie thermique du développement de l’électricité); Ann. der Physik und
Chemie, nouvelle serie, t. XI, p. 133 ; 1880
E. Bibart
To cite this version:
E. Bibart. J.-L. HOORWEG. - Thermische Theorie der Electricitätsenwickelung (Théorie thermique du développement de l’électricité); Ann. der Physik und Chemie, nouvelle serie, t. XI, p. 133 ; 1880. J.
Phys. Theor. Appl., 1881, 10 (1), pp.137-140. �10.1051/jphystap:0188100100013701�. �jpa-00237748�
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phones,
et l’un d’eux traverse en outre unepile
et unmicrophone
animé par un mouvement
d"horlogerie.
Les sonsproduits
s’en-tenden aussi bien dans le second circuit que dans le
premier,
etils sont
identiques
depart
et d’autre.Les sons se
communiquent
avec moinsd’intensité,
mais avec lamême
hauteur,
si l’onremplace
la double bobine par deux bobinesplates parallèles.
Avec la bobine à fildouble,
le courant estplus
fort dans le
premier
circuitquand
le second circuit est ferme quequand
il est ouvert. Ce second circuit exerce sur lepremier
uneinduction favorable
qui
contre-balance l’induction contraire dupremier
sur lui-même.Quand
les deux fils de la double bobine sontdisposés
dans lcmême
circuit,
le son est faible si les deux fils se succèdent dans le même sens, très fort s’ils sont en senscontraires,
l’induction ducourant sur lui-même étant alors éliminée.
L’introduction dans un circuit secondaire d’un condensateur de
capacité
modérée a pour effet d’élever la hauteur du son dans le circuit voisin. Le son s’entend alors dans les deuxcircuits, malgré
la discontinuité
qui
résulte de laprésence
du condensateur. On obtient un résultatanalogue
en intercalant une double bobinesans rattacher ensemble les extrémités libres des deux fils.
FOUSSEREAU
J.-L. HOORWEG. 2014 Thermische Theorie der Electricitätsenwickelung (Théorie ther- mique du développement de l’électricité); Ann. der Physik und Chemie, nouvelle serie, t. XI, p. 133 ; 1880.
1. Dans un Mémoire
précédent (’),
l’auteur a énoncé la loi sui-vante : (( Si dans une chaine fermée de différentes substances la
somme des différences
électriques
n’est pasnulle,
il seproduit
uncourant
galvanique.
» L’auteur se propose de rechercher dansquelles
combinaisons ce cas seprésente.
Il
partage
d’abord les corps en deux groupes : 1° ceux dont la conductibilité croît avec latempérature;
2° ceux danslesquels
la(1) Voir Journal de Plo sique, t. IX, p. 35-i.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0188100100013701
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conductibilité décroît
lorsque
latempérature
s’élève. Les corps dupremier
gr oupe, il lesappelle diélectriques,
les corps du second gr oupeadiélectriques)
enremarquant
toutefois que, pour beau- coup de substancesappartenant
aupremier
groupe, lapropriété
des
diélectriques
n’a pas été constatée.Alors voici la loi que l’ao teur
énonce,
sans considérer d’abord la durée du courant : Il sepnoclzctt toujours
un courant si lachaîne fermée l’enferme
au lnoins une substanceappartenant
ait
prenlier
groupe(diélectriques).
Pour confirmer cette
loi,
l’auteurentreprend
une série de re-cherches sur les substances
diélectriques,
à l’aide d’ungalvano-
mètre à miroir de
Wiedemann,
d’un électromètre àquadrant
deThomson ou encore d’un électromètre
capillaire
deLippmann.
Entre deux
plaques,
l’une decuivre,
l’autre dezinc,
maintenuesà une distance
de 3
de millimètreenviron ,
ilinterpose
unecouche de
stéarine,
deparaffine,
despermacéti,
de gommelaque,
de
cire ;
ces substances sont d’abordfondues,
et il les laisse sesolidifier. On
peut également interposer
une couche d’huile denavette ou bien des substances en
poudre
fortementcompri-
inées,
telles que de lacraie,
du sulfate dezinc,
du sulfate decuivre,
du chlorure deplomb,
ducharbon,
ou encore deux cou-ches
superposées,
l’une de sulfate decuivre,
l’autre de sulfate dezinc.
Dans tous les cas, M.
Hoorweg
observe un courant. Il cite en-core à
l’appui
de la loi énoncée lesexpériences
deJager,
de Boh-nenberger
et de Miinch sur lespiles
sèches. Lesexpériences
deSabine
(sélénium,
eau,platine) prouvent
aussi que deux diélec-triques peuvent
entrer dans la chaîne. Lespiles
à deuxliquides
sont dans ce cas.
Dans toutes ces
expériences,
la force électromotrice n’estjamais égale
à la force électromotrice ducouple
zinc-cuivre(0dll,8).
L’auteur conclut de là que, clccns le contact des nlétaux et des
isolateul’s)
de nzême que dcrzzs le contact des corpsdiélectriques
entre eux, il se
pro(lllit
unedifférence
constante et permanente clepotentiel.
II. 31.
Hoorweg
énonce ensuite la loi suivante : L’électricité dé-veloppée
par lefrottement
et pal’ lapression
a pour cause le139
con tact des substances
hétérogènes. Le frottement
11li-rnêlJle liefait
que rendre le contactplus iiîtinie;
ilmultiplie
le.spoints
de cotitact, élève la
température
cles deux corps (l’une rnanièreitiégale,
circonstancesqui
totites concourent à rendrel’effet plus g’rand.
Pour établir cette
loi,
il fait à l’aide de l’électromètre une séried’expériences
sur lesoufre,
lecaoutchouc,
la gommelaque,
le lai-ton, la cire à
cacheter,
lacire,
lepapier.
1° Il fratte ces substances sur le
plateau
de laitonqui
sert decollecteur à
l’électroscope,
ou bien il les metsimplement
en con-tact avec ce
plateau :
dans les deux cas lesigne
de la déviation restele même. Le verre fai t seul
exception.
2° Il frotte ces substances les unes sur les au tres ou les met
simplement
en contact,puis
lesapproche
du collecteur de l’élec-troscope :
la déviation est de mêmesigne
dans les deux cas, maisplus grande
dans le cas du frottement.La gomme
laque
et la cire à cacheter donnaient seules dessignes
différents. La différence a lnêrne
disparu
pour la cire à cacheterlorsqn’on
eut soin de dessécherparfaitement
la cage où se faisaientles
opérations.
Toutefois un frottement trèsénergique pemt
pro- duire un autre effetqu’un
frottementfaible,
ce que l’auteur attri- bue à l’élévation detempérature.
Les gaz
paraissent
avoir peu d’influence sur ledéveloppement
de l’électricité.
III. L’électricité
développée
par le frottement et par lapression
a la même
origine thermique
que celle despiles gal;aniques 1’).
L’auteur
appuie
cette affirmation sur ce que les isolateurs peu-vent donner de véritables courants
thermo-électriques
etqu’ils
peuvent présenter
l’effet de Peltier.Il
rappelle
lesexpériences
de Sabine sur lesélénium,
de Mar- bach et de Friedel sur les sulfures cristallisés de fer et decobalt,
de
Gaugain
sur la tourmaline.Lui-même il montre
qu’on peut
obtenir un courant à l’aide d’une couche d huile de navetteplacée
entre deuxplaques
de(1) Poi,. le Mémoire précédent, Journal de Physique, t. IX., p. 352.
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cuivre
inégalement
chauffées : le courant va clii chcrtrdau froid à
travers le
liquide.
L’effet de Feltier a pu être n1anifesté à l’aide d’une couche de sulfate de zinc desséché
comprimée
entre deuxplaques
de zinc.En faisant passer un courant à travers ce
système,
l’électrode po- sitive s’esttoujours
échaufféeplus
fortement que l’électrode né-gative.
IV. Non seulement l’électricité
provient
de mouvements calo-rifiques
différents dans les soudures de deux substances hétéro-gènes,
lnais celte cause est,d’après l’auteur, complètement suf- fisante pour expliquer
toutdéveloppement
d’électricité. Il entre à cesujet
dans une discussion que nous nereproduirons
pas, nous bornant à renvoyer le lecteur au Mémoireoriginal.
E. BIBART
BULLETIN
BIBLIOGRAPHIQUE.
Annales de Chimie et de
Physique.
5e série. - Tome XXII. - Janvier 1881.
O.-J. RROCH et II. SAINTE-CLAIRE DEVILLE. - De la
règle en fOl’/11C
d’Xet e/2
platine iridié pur
ri i o pour 100 d’iridium, p. 120.51 série. - Tome XXII. - Février 1881.
WALTHÈRE SPRING. - Recherchrs sur Ici