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J.-L. HOORWEG. — Thermische Theorie der Electricitätsenwickelung (Théorie thermique du développement de l'électricité); Ann. der Physik und Chemie, nouvelle serie, t. XI, p. 133 ; 1880

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00237748

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237748

Submitted on 1 Jan 1881

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J.-L. HOORWEG. - Thermische Theorie der Electricitätsenwickelung (Théorie thermique du développement de l’électricité); Ann. der Physik und

Chemie, nouvelle serie, t. XI, p. 133 ; 1880

E. Bibart

To cite this version:

E. Bibart. J.-L. HOORWEG. - Thermische Theorie der Electricitätsenwickelung (Théorie thermique du développement de l’électricité); Ann. der Physik und Chemie, nouvelle serie, t. XI, p. 133 ; 1880. J.

Phys. Theor. Appl., 1881, 10 (1), pp.137-140. �10.1051/jphystap:0188100100013701�. �jpa-00237748�

(2)

137

phones,

et l’un d’eux traverse en outre une

pile

et un

microphone

animé par un mouvement

d"horlogerie.

Les sons

produits

s’en-

tenden aussi bien dans le second circuit que dans le

premier,

et

ils sont

identiques

de

part

et d’autre.

Les sons se

communiquent

avec moins

d’intensité,

mais avec la

même

hauteur,

si l’on

remplace

la double bobine par deux bobines

plates parallèles.

Avec la bobine à fil

double,

le courant est

plus

fort dans le

premier

circuit

quand

le second circuit est ferme que

quand

il est ouvert. Ce second circuit exerce sur le

premier

une

induction favorable

qui

contre-balance l’induction contraire du

premier

sur lui-même.

Quand

les deux fils de la double bobine sont

disposés

dans lc

même

circuit,

le son est faible si les deux fils se succèdent dans le même sens, très fort s’ils sont en sens

contraires,

l’induction du

courant sur lui-même étant alors éliminée.

L’introduction dans un circuit secondaire d’un condensateur de

capacité

modérée a pour effet d’élever la hauteur du son dans le circuit voisin. Le son s’entend alors dans les deux

circuits, malgré

la discontinuité

qui

résulte de la

présence

du condensateur. On obtient un résultat

analogue

en intercalant une double bobine

sans rattacher ensemble les extrémités libres des deux fils.

FOUSSEREAU

J.-L. HOORWEG. 2014 Thermische Theorie der Electricitätsenwickelung (Théorie ther- mique du développement de l’électricité); Ann. der Physik und Chemie, nouvelle serie, t. XI, p. 133 ; 1880.

1. Dans un Mémoire

précédent (’),

l’auteur a énoncé la loi sui-

vante : (( Si dans une chaine fermée de différentes substances la

somme des différences

électriques

n’est pas

nulle,

il se

produit

un

courant

galvanique.

» L’auteur se propose de rechercher dans

quelles

combinaisons ce cas se

présente.

Il

partage

d’abord les corps en deux groupes : ceux dont la conductibilité croît avec la

température;

ceux dans

lesquels

la

(1) Voir Journal de Plo sique, t. IX, p. 35-i.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0188100100013701

(3)

138

conductibilité décroît

lorsque

la

température

s’élève. Les corps du

premier

gr oupe, il les

appelle diélectriques,

les corps du second gr oupe

adiélectriques)

en

remarquant

toutefois que, pour beau- coup de substances

appartenant

au

premier

groupe, la

propriété

des

diélectriques

n’a pas été constatée.

Alors voici la loi que l’ao teur

énonce,

sans considérer d’abord la durée du courant : Il se

pnoclzctt toujours

un courant si la

chaîne fermée l’enferme

au lnoins une substance

appartenant

ait

prenlier

groupe

(diélectriques).

Pour confirmer cette

loi,

l’auteur

entreprend

une série de re-

cherches sur les substances

diélectriques,

à l’aide d’un

galvano-

mètre à miroir de

Wiedemann,

d’un électromètre à

quadrant

de

Thomson ou encore d’un électromètre

capillaire

de

Lippmann.

Entre deux

plaques,

l’une de

cuivre,

l’autre de

zinc,

maintenues

à une distance

de 3

de millimètre

environ ,

il

interpose

une

couche de

stéarine,

de

paraffine,

de

spermacéti,

de gomme

laque,

de

cire ;

ces substances sont d’abord

fondues,

et il les laisse se

solidifier. On

peut également interposer

une couche d’huile de

navette ou bien des substances en

poudre

fortement

compri-

inées,

telles que de la

craie,

du sulfate de

zinc,

du sulfate de

cuivre,

du chlorure de

plomb,

du

charbon,

ou encore deux cou-

ches

superposées,

l’une de sulfate de

cuivre,

l’autre de sulfate de

zinc.

Dans tous les cas, M.

Hoorweg

observe un courant. Il cite en-

core à

l’appui

de la loi énoncée les

expériences

de

Jager,

de Boh-

nenberger

et de Miinch sur les

piles

sèches. Les

expériences

de

Sabine

(sélénium,

eau,

platine) prouvent

aussi que deux diélec-

triques peuvent

entrer dans la chaîne. Les

piles

à deux

liquides

sont dans ce cas.

Dans toutes ces

expériences,

la force électromotrice n’est

jamais égale

à la force électromotrice du

couple

zinc-cuivre

(0dll,8).

L’auteur conclut de là que, clccns le contact des nlétaux et des

isolateul’s)

de nzême que dcrzzs le contact des corps

diélectriques

entre eux, il se

pro(lllit

une

différence

constante et permanente cle

potentiel.

II. 31.

Hoorweg

énonce ensuite la loi suivante : L’électricité dé-

veloppée

par le

frottement

et pal’ la

pression

a pour cause le

(4)

139

con tact des substances

hétérogènes. Le frottement

11li-rnêlJle lie

fait

que rendre le contact

plus iiîtinie;

il

multiplie

le.s

points

de cotitact, élève la

température

cles deux corps (l’une rnanière

itiégale,

circonstances

qui

totites concourent à rendre

l’effet plus g’rand.

Pour établir cette

loi,

il fait à l’aide de l’électromètre une série

d’expériences

sur le

soufre,

le

caoutchouc,

la gomme

laque,

le lai-

ton, la cire à

cacheter,

la

cire,

le

papier.

1° Il fratte ces substances sur le

plateau

de laiton

qui

sert de

collecteur à

l’électroscope,

ou bien il les met

simplement

en con-

tact avec ce

plateau :

dans les deux cas le

signe

de la déviation reste

le même. Le verre fai t seul

exception.

Il frotte ces substances les unes sur les au tres ou les met

simplement

en contact,

puis

les

approche

du collecteur de l’élec-

troscope :

la déviation est de même

signe

dans les deux cas, mais

plus grande

dans le cas du frottement.

La gomme

laque

et la cire à cacheter donnaient seules des

signes

différents. La différence a lnêrne

disparu

pour la cire à cacheter

lorsqn’on

eut soin de dessécher

parfaitement

la cage se faisaient

les

opérations.

Toutefois un frottement très

énergique pemt

pro- duire un autre effet

qu’un

frottement

faible,

ce que l’auteur attri- bue à l’élévation de

température.

Les gaz

paraissent

avoir peu d’influence sur le

développement

de l’électricité.

III. L’électricité

développée

par le frottement et par la

pression

a la même

origine thermique

que celle des

piles gal;aniques 1’).

L’auteur

appuie

cette affirmation sur ce que les isolateurs peu-

vent donner de véritables courants

thermo-électriques

et

qu’ils

peuvent présenter

l’effet de Peltier.

Il

rappelle

les

expériences

de Sabine sur le

sélénium,

de Mar- bach et de Friedel sur les sulfures cristallisés de fer et de

cobalt,

de

Gaugain

sur la tourmaline.

Lui-même il montre

qu’on peut

obtenir un courant à l’aide d’une couche d huile de navette

placée

entre deux

plaques

de

(1) Poi,. le Mémoire précédent, Journal de Physique, t. IX., p. 352.

(5)

140

cuivre

inégalement

chauffées : le courant va clii chcrtrd

au froid à

travers le

liquide.

L’effet de Feltier a pu être n1anifesté à l’aide d’une couche de sulfate de zinc desséché

comprimée

entre deux

plaques

de zinc.

En faisant passer un courant à travers ce

système,

l’électrode po- sitive s’est

toujours

échauffée

plus

fortement que l’électrode né-

gative.

IV. Non seulement l’électricité

provient

de mouvements calo-

rifiques

différents dans les soudures de deux substances hétéro-

gènes,

lnais celte cause est,

d’après l’auteur, complètement suf- fisante pour expliquer

tout

développement

d’électricité. Il entre à ce

sujet

dans une discussion que nous ne

reproduirons

pas, nous bornant à renvoyer le lecteur au Mémoire

original.

E. BIBART

BULLETIN

BIBLIOGRAPHIQUE.

Annales de Chimie et de

Physique.

5e série. - Tome XXII. - Janvier 1881.

O.-J. RROCH et II. SAINTE-CLAIRE DEVILLE. - De la

règle en fOl’/11C

d’X

et e/2

platine iridié pur

ri i o pour 100 d’iridium, p. 120.

51 série. - Tome XXII. - Février 1881.

WALTHÈRE SPRING. - Recherchrs sur Ici

propriété

que

possèdent

les corps dl’ se souder sous l’action cle

la pression,

P- 1’;0.

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