HAL Id: jpa-00237814
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Submitted on 1 Jan 1881
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O. MASCHKE. - Ueber eine mikroprismatische Méthode zur Unterscheidung fester Substanzen (Méthode microprismatique pour la séparation des substances solides); Ann. der Physik und chemie, t. XI,
p. 722 ; 1880
H. Dufet
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H. Dufet. O. MASCHKE. - Ueber eine mikroprismatische Méthode zur Unterscheidung fester Substanzen (Méthode microprismatique pour la séparation des substances solides); Ann. der Physik und chemie, t. XI, p. 722 ; 1880. J. Phys. Theor. Appl., 1881, 10 (1), pp.372-373.
�10.1051/jphystap:0188100100037201�. �jpa-00237814�
372
entre deux
appendices portés
par les branches d’undiapason
en-tretenu
électriquement.
Si cediapason
était animé par un cou-rant ondulatoire
passant
en mêmetemps
dans unrécepteur
aunoir de
fumée,
onpourrait
faire interférer commeplus
haut lessons
produits
par le rayon et par le courant,puisqu’ils
ont mêmehauteur,
et construire ainsi une sorte de balanceacoustique.
L’exploration
des différentesrégions
duspectre
avec unrécep-
teur muni d’une fente et contenant diverses substances montre
que les limites d’audition varient avec la substance
employées
et que le maximum d’intensité
correspond
au maximumd’absorp-
tion.
L’appareil
fondé sur cette remarque, et que M. Bellappelle
le
spectrophone,
est moins sensible que lespectroscope
et moins commode dans laportion
visible duspectre ;
mais il pourra rendre de véritables services dans l’étude de larégion infra-rouge.
C. DAGUENET.
O. MASCHKE. 2014 Ueber eine mikroprismatische Méthode zur Unterscheidung fester
Substanzen (Méthode microprismatique pour la séparation des substances solides);
Ann. der Physik und chemie, t. XI, p. 722 ; 1880.
On
peut, d’après l’auteur,
trouver avec une certaine exactitudel’indice de
petits fragments
d’un corps solide examinés au micro- scope par l’étude des colorationsqui
sedéveloppent quand
cesfragments
sontimmergés
dans unliquide ayant
à très peuprès
lemême indice
qu’eux-mêmes. Quand
on fait varier d’une manière continue l’indice duliquide,
lesparties
sombres de lapréparation paraissent
d’abord d’un bleugrisâtre qui
passe aubleu,
au bleu clairet au
blanc,
tandis que lesparties
claires se teintent dejaune, qui
passe à
l’orangé
et au brunjaunâtre;
le moment où l’indice du li-quide
estégal
à celui desparticules
solides est celui où la teinteorangée
devient brunâtre.M. 8Iasclike montre que les colorations sont
plus
vivesquand
onrecouvre d’un écran opaque les
parties
centrales del’objectif.
Il ya donc un effet
d’aberra tion,
et les colorations doiventvarier, semble-t-il,
avec la construction del’objectif.
Elles doivent surtoutvarier
beaucoup
avec lespouvoirs dispersifs
du solide et duliquide :
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0188100100037201
373 il est
clair,
eneffet,
que cesphénomènes dépendent
de cequ’on appelle
les spectres secondaires(t ).
On se sert, pour observer ces
colorations,
demélanges
d’eau etde
glycérine
ou d’huiles d’amandes et decassia, qui permettent
de faire varier l’indicedepuis I , 333 jusqu’à I, 606.
Leprocédé
sembleassez
pratique quand
il nes’agit
que de comparer deux substances solides enpetits fragments,
et à cepoint
de vue il pourra rendre des services auxminéralogistes ;
ilparaît
moins sûrquand
on veu tmesurer l’indice d’une substance. 31. Maschke donne le résultat de déterminations faites par lui sur un certain nombre de
corps ;
il a pu même étudier des substancesbiréfringentes
et trouve alors lesvaleurs des indices maxima et minima. Ses déterminations pa- raissent donner la seconde décimale exacte. H. DUFET.
F. HOLMGREN. 2014 How do the colour-blind see the different colours (Comment les
dahoniens perçoivent les différentes couleurs); Proceedings of the royal Society, t. XXXI, p. 302 ; 1881.
M.
Holmgren
a pu observer deuxdaltoniens,
l’un pour le rouge, l’autre pour leviolet, qui,
daltonienscomplets
de l’un des yeux, ne commettaient avec l’autre oeil que des confusions de couleur peuimportantes.
Il leur fit examiner unspectre
avec l’oeil daltonien.Le
premier
déclara ne voir que dujaune
et duviolet,
l’autre durouge et du vert, les deux couleurs restantes étant
séparées
parune bande incolore.
M. W.
Preyer,
d’Iéna(2),
fait remarquer que ces résultats con- cordentbeaucoup plutôt
avec la théorie de la vision des cou-leurs
d’Herwig qu’avec
celled’Young (3).
Ne serait-il pas toute- foisplus
exact de remarquer que, dans ces deuxobservations,
l’oeil le
plus
sain était encorepartiellement
daltonien et ne perce- vait sans doute pas les couleurs comme le fait un oeil normal.J. MACÉ DE LÉPINAY.
(1) Voir Journal de Physique, t. III, p. 139 et 196.
(’) Cerrtralblatt der ncedicinischerz Wissenchaften, 1er janv. 1881.
(’ ) Voir l’exposé de ces deux théories dans le Journal de Plzysiyue, t. VII, p. 135.