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Submitted on 1 Jan 1883
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F. AUERBACH.- Ueber Tonschwingungen fester Körper in Gegenwart der Flüssigkeiten (Vibrations sonores des
solides en présence des liquides); Ann. der Physik, t.
XVII, p. 964; 1882
Ch. Gomien
To cite this version:
Ch. Gomien. F. AUERBACH.- Ueber Tonschwingungen fester Körper in Gegenwart der Flüssigkeiten (Vibrations sonores des solides en présence des liquides); Ann. der Physik, t. XVII, p. 964; 1882. J.
Phys. Theor. Appl., 1883, 2 (1), pp.422-423. �10.1051/jphystap:018830020042201�. �jpa-00238130�
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déplacement lXIl%1’,
les variations de x sont
toujours
assez faibles pourqu’on puisse
considérer x’ comme sensiblement constant; par
exemple,
x étantégal
à4-, la plus grande
différence entre x’ et x sera de om, 20.On voit donc que ce
déplacement
d estproportionnel
à e. Onvoit de
plus
que la sensibilitéaugmente
avec ocjusqu"a-
ce que b - a - 1 sin u =o ; pour cette valeur de oc CD serait
horizontal, l’appareil
n’miraitplus
de zéro. Pour une valeurplus grande
de (1.,on verrait facilement
qu’il n’y
aurai tplus
pour ceménisque qu.’une position d’équilibre instable,
et leménisque
amené en unpoint
du tube se
déplacerait
engénéral
soit d’un côté soit del’autre jusqu’à
sortir de AB.
Si l’on incline le tube en sens contraire en élevant l’extrémité étroite
B,
on diminue la sensibilité.On
peut
donc avec les vis calantesrégler l’appareil
pour une sensibilité déterminée. Avec undéplacement
deo~,
i so pour une force électromotrice d’unvolt,
le zéro estparfaitement fixe,
et lesarrêts du
ménisque
sont très nets.F. AUERBACH.2014 Ueber Tonschwingungen fester Körper in Gegenwart der Flüssigkeiten (Vibrations sonores des solides en présence des liquides); Ann.
der Physik, t. XVII, p. 964; 1882.
L’auteur a cherché à déterminer l’influence des
liquides
sur lahauteur des sons rendus par des vases
cylindriques
de verre rem-plis
en totalité ou enpartie.
Il mesurait le nombre de vibrations des sons au moyen du uonocorde. Sespremières expériences
ontporté
sur l’eau. Il y atoujours
abaissement du sonproduit.
81. A-uerbach
appelle
abaissementgéométrique
du son lerapport
du nombre de vibrations du vase vide à celui du vaseplein
etabaissement
arithmétique
du son lerapport
de la différence deces deux nombres de vibrations à celui du vase vide.
Le
premier
est, pour un vaserempli
deliquide,
d’autantplus petit
que le son estplus aigu,
sensiblementindépendant
de la hau-Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018830020042201
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teur du vase et d’autant
plus grand
que le diamètre de ce vase estplus petit.
Le second varie sensiblement en raison inverse de la racine carrée du I10I11bI’e de vibr ations du son rendu par le vasevide,
ainsi que de la racine carrée du diamètre de ce vase. Si l’on considère lalongueur
d’onde du son rendu par le vasevide,
onpeut
admettre que l’abaissementarithmétique
du sondépend
uni-quement
du nombre delongueurs
d’onde contenues dans le rayon ducylindre
etqu’il
est inversementproportionnel
à la racine car-rée de ce nombre.
L’abaissement du son
dépend
aussi de la hauteur duliquide quand
le vase n’est pasrempli ;
mais il est loin de lui être propor- tionnel.Pour
produire
un abaissement moitié moindre que celuiqui correspond
au vaseplein,
il faut une colonne deliquide
dont lahauteur est
comprise
entreles
etles ’
de la hauteur totale.M. Auerbach a enfin
expérimenté
sur desliquides
autres que l’eau. Il a déterminé l’abaissententspécifique
du son pour ces différentsliquides ,
c’est-à-dire lerapport
de l’abaissement pro- duit par leliquide
à l’abaissementproduit
par l’eau. Dans unepremière approximation,
onpeut
supposerqu’il dépend unique-
ment de la densité du
liquide;
on trouvequ’il
croît avec cettedensité,
mais moinsrapidement.
Si l’on tientcompte
des diffé-rences
observées,
on remarque que cet abaissen1entspécifique dépend
aussi de lacompressibilité
duliquide
et est d’autantplus grand qu’elle
estplus
faible.On
peut regarder
pourchaque liquide
l’abaissementspécifique
du son comme une constante
caractéristique analogue
à la vitessedu son, et l’ordre des
liquides rangés
suivant ladensité,
la vitessedu son et l’abaissement
spécifique
du son, est le même dans lestrois cas.
Enfin si l’on calcule la variation de l’abaissement du son avec la hauteur du
liquide d’après
les résultats trouvés pourl’eau,
ontrouve, en
général,
des nombres très concordants avec ceux que donnel’expérience,
sauf pour le mercure. Lesexpériences
faitespar l’auteur ne lui ont pas
permis
de formuler àl’égard
des dif-férences
présentées
par le mercure une conclusionprécise.
CH. GOMIEN.