HAL Id: jpa-00237375
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Submitted on 1 Jan 1878
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E. LOMMEL. - Ueber Fluorescenz (Sur la fluorence);
Ann. der Physik, nouvelle série, t. III, p. 113; 1878
E. Bouty
To cite this version:
E. Bouty. E. LOMMEL. - Ueber Fluorescenz (Sur la fluorence); Ann. der Physik, nouvelle série, t. III, p. 113; 1878. J. Phys. Theor. Appl., 1878, 7 (1), pp.103-104. �10.1051/jphystap:018780070010301�.
�jpa-00237375�
I03
C’était ici le
point
délicat del’expérience,
car il seproduit
dansces
godets
des actionsqui
tendent à la troubler.10 Le fil
perd plus
ou moins de sonpoids
suivantqu’il plonge plus
ou moinsprofondément
dans le mercure : ledéplacement
ver-tical du fil est limité par cette
action ;
2°Faraday
avaitremarqué
que l’ascension
capillaire
du mercure lelong
du filamalgamé
diminue
pendant
le passage du courant, d’où une diminution depoids ;
30 larépulsion
de deux éléments de courants consécutifspris
dans le cuivre et dans le mercure doitégalement
tendre à sou-lever le fil.
M. Mallet a néanmoins pu constater
qu’il
y a accroissement ap-parent
depoids lorsque
le courant passe dans le fil de l’est àl’ouest ;
il y a diminution dans le cas contraire.
L’auteur attribue le succès de
l’expérience
àl’emploi
d’unepile
de dix éléments et d’un fil
long
de1m,
tandis queFaraday n’emploie qu’un
seul élément de Hare et un fil d’environi 4p°.
Lespremières expériences
de M. Mallet ont été faites avec unsystème
assez com-pliqué,
formé de dix fils horizontauxparallèles
parcourus par un même courant.G. LIPPMANN.
E. LOMMEL. 2014 Ueber Fluorescenz (Sur la fluorence); Ann. der Physik, nouvelle série, t. III, p. II3; I878.
Nous avons rendu
compte
d’unprécédent
Mémoire(1)
deM. Lommel et nous avons vu
qu’il
range les substances fluores-centes dans trois
catégories
ainsi caractérisées :Prelnière
catégorie.
- Tout rayonexcitateur,
absorbé par lasubstance,
faitapparaître
la totalité duspectre
fluorescent(rouge
de
naphtaline, éosine).
Detixièine
categorie.
- Un rayon excitateur neproduit jamais
que la
portion
duspectre
fluorescent moinsréfrangible
quelui,
confornlément à la loi de Stokes. C’est le cas ordinaire.
Troisième
catégorie.
Lespectre
fluorescent se compose det) Journal de Physique, t. VI, p. 96.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018780070010301
I04
deux
parties
dont l’une n’obéit pas et dont l’autre obéit à la loi deStokes (couleurs
dechamaléine).
M. Lommel
publie aujourd’hui
une liste de41
substances fluo-rescentes et il
indique,
à l’aide de l’échelle deBunsen,
la limitedes rayons excitateurs du côté le moins
réfrangible
duspectre
et.les limites du
spectre
fluorescent : 9 des substances citées appar- tiennent aupremier
groupe, 25 au second et 7 au troisième.Il est à remarquer que les substances de la
première catégorie
de M. Lommel sont caractérisées par de très-fortes bandes d’ab-
sorption,
dont une au moins est nette dans lespectre,
même pourune
très-grande
dilution. Ce sont des corps à couleurssuperfi- cielles,
mais àdispersion
normale. Ils sont verts, rouges,orangés ou jaunes. Quand
on les éclaire par unspectre,
la lumière émise par fluorescenceprésente
une teinteinvariable, quels
que soient les rayons excitateurs.Au
contraire,
les substances de la secondecatégorie
absorbenten
général
laportion
laplus réfrangible
duspectre :
elles sontjaunes,
brunes ougrises. Quand
on les éclaire par unspectre,
la lumière émise par fluorescence varie de nuance et même de cou-leur suivant les rayons excitateurs.
Enfin les corps du troisième groupe sont très-vivement colorés
et
présentent
des bandesd’absorption
comme ceux dupremier.
Les rayons excitateurs d’un
premier
groupe, peuréfrangible,
pro- duisent une fluorescence de teinteuniforme,
tandisqu’un
derniergroupe de rayons excitateurs
plus réfrangibles produit’ une
fluores-cence de teinte variable. Ces caractères
appartiendraient
certaine-ment à tout
mélange
de deux substances fluorescentesprises
l’unedans le
premier
groupe, l’autre dans lesecond;
et en effet certains corps classés par M. Lommel dans le troisième groupe, le tournesol parexemple,
sont certainement desmélanges.
Peut être y aura-t-il lieu desupprimer
ce groupe,quand l’analyse
des matières colo-rantes
qui
lecomposent
seraplus
avancée.E. BOUTY.