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Submitted on 1 Jan 1878
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L. SOHNCKE. - Ueber den Einflus der Temperatur auf das optische Drehvermögen des Quarzes und des Chlorsauren Natrons (Influence de la température sur le
pouvoir rotatoire du quartz et du chlorate de soude) ; Ann. der Physik, nouvelle série, t. III, p. 516, 1878
E. Bouty
To cite this version:
E. Bouty. L. SOHNCKE. - Ueber den Einflus der Temperatur auf das optische Drehvermögen des
Quarzes und des Chlorsauren Natrons (Influence de la température sur le pouvoir rotatoire du quartz
et du chlorate de soude) ; Ann. der Physik, nouvelle série, t. III, p. 516, 1878. J. Phys. Theor. Appl.,
1878, 7 (1), pp.320-321. �10.1051/jphystap:018780070032000�. �jpa-00237439�
320
L. SOHNCKE. 2014 Ueber den Einflus der Temperatur auf das optische Drehvermögen
des Quarzes und des Chlorsauren Natrons (Influence de la température sur le pouvoir rotatoire du quartz et du chlorate de soude) ; Ann. der Physik, nou-
velle série, t. III, p. 5I6, I878.
M. Von
Lang (1)
a admis que lepouvoir
rotatoire duquartz
varierégulièrement
avec latempérature,
et a pourexpression,
pourune lumière
quelconque,
do et a,
étant les déviationsproduites,
sur la lumièreconsidérée,
par une même lame de
quartz
à zéro et à t°. Pour valeur de ail.
donne
03B1 = 0,000I49.
D’autre
part,
M. Fizeau(2),
dans ses recherches sur la dilatationet la double réfraction du cristal de roche
chauffé,
fournitdes
données d’où l’on
déduirait,
pour le coefficientde t,
la valeurce = oloooi 19.
L’auteur s’est
proposé
de trouver la raison de ce désaccord.Une
première
séried’expériences,
faite entre 20° et loo°C., lui
adonné 03B1 =
0,000 I48,
nombreidentique
à celui de M.Von Lang ;
mais en
employant
commetempérature
maximum latempé-
rature
de 72 degrés, qui
n’a pas étédépassée
par M.Fizeau,
il atrouvé a =
0,000 I24.
Le désaccordapparent
entre les résultats de MM. Fizeau et VonLang
doit donc être attribué à la différence destempératures
extrêmes entrelesquelles
ils ontopéré,
et laforme de fonction
proposée
par M. VonLang
doit être abandonnée.L’auteur propose la forme
parabolique
et déduit de l’ensemble de ses
expériences
les valeursCes constantes demeurent très-sensiblement les mêmes pour les diverses couleurs.
CS) Comptes rendus de r Académie de J7iellne, t. LXXI, p. 707; voir Journal dé
Physique, t. V, p. 35.
(2) Annales de Chimie et de Physique, 4° série, t. Il, p. 143.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018780070032000
32I L’auteur a encore étudié le
pouvoir
rotatoire du chlorate desoude,
et reconnuqu’il
varie encoreplus rapidement,
avec la tem-pérature,
que celui duquartz ( cc
=o,ooo6i).
Le chlorate de soude cristallise dans lesystème régulier,
et demeure semblable à lui- même en se dilatant. La variation dupouvoir
rotatoire nepeut
donc être attribuée àla déformationproduite
dans les cristaux actifs par l’élévation detempérature.
E. BOUTY.SOCIÉTÉ DE PHYSIQUE DE
SAINT-PÉTERSBOURG ;
TOME IX. 2014 Année I877.
ASTEN. - Recherches sur l’existence d’un milieu résistant dans l’espace céleste.
Communication faite par M. Lewitzky, p. 2 et 6.
Le célèbre Encke a été
obligé d’accepter l’hypothèse
d’un milieu résistant dansl’espace
céleste pourexpliquer
l’accélération moyenne du mouvement de la comètequi porte
son nom. L’exac- titude des calculs d’Enckeayant
étédepuis
mise endoute ,
M.
Asten,
astronome àPulkova,
aentrepris
une nouvelle déter- mination de l’orbite de cette comète. Les observations de la comète d’Enckeindiquent
une diminution séculaire de l’excentricité angu- laire de son orbiteégale
à3",
680 -i-o", i5o ;
les calculs de M. Asten donnent pour cettequantité
le nombre3",705,
preuve éclatante de laprobabilité
del’hypothèse.
L’accélération moyenne de la comète a été évaluée par M. Astenà+0",I044I84±0,000I353.
Cette accélération est
produite principalement
dans lapartie
del’orbite
contiguë
aupérihélie,
comme si la densité du milieu résistant étaitplus grande
àproximité
du Soleil.M. Mendeleef a
remarqué,
à propos de la Communication de M.Lewitzky,
que lesperturbations
du mouvement de la comèted’Encke
peuvent
êtreplus probablement expliquées
par l’action des couches extérieures extrêmement raréfiées del’atmosphère
solaire