• Aucun résultat trouvé

E. LOMMEL. — Ueber die Intensität des Fluorescenzlitchts (Sur l'intensité de la lumière émise par fluorescence); Ann. de Pogg., t. CLX, p. 75 ; 1877

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "E. LOMMEL. — Ueber die Intensität des Fluorescenzlitchts (Sur l'intensité de la lumière émise par fluorescence); Ann. de Pogg., t. CLX, p. 75 ; 1877"

Copied!
5
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00237255

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237255

Submitted on 1 Jan 1877

HAL

is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire

HAL, est

destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Fluorescenzlitchts (Sur l’intensité de la lumière émise par fluorescence); Ann. de Pogg., t. CLX, p. 75 ; 1877

E. Bouty

To cite this version:

E. Bouty. E. LOMMEL. - Ueber die Intensität des Fluorescenzlitchts (Sur l’intensité de la lumière

émise par fluorescence); Ann. de Pogg., t. CLX, p. 75 ; 1877. J. Phys. Theor. Appl., 1877, 6 (1),

pp.126-129. �10.1051/jphystap:018770060012601�. �jpa-00237255�

(2)

I26

EXPÉRIENCES D’ÉLECTRICITÉ STATIQUE;

PAR M. E. GRIPON.

On

dispose

sur un

pivot métallique

deux lames de cuivre

d’égales

dimensions : l’une est fixe,

l’autre, qui

la recouvre, est mobile et

portée

par une

chape. Lorsque

ces lames sont

placées

dans le voisi-

nage d’une machine

électrique

ou d’une

sphère

électrisée à l’aide de la machine de

Holtz,

elles se mettent en croix. En

remplaçant

la lame de cuivre mobile par une

aiguille aimantée,

on

observe,

sous l’influence du corps

électrisé,

une déviation de

l’aiguille plus

ou moins

grande,

suivant la

charge

et la distance de la source, et

qui

cesse

lorsqu’on supprime

le corps électrisé. La

répulsion

des

deux lames

métalliques

peut servir à montrer que les corps

qui communiquent

avec le sol n’en sont pas moins électrisés par l’in- fluence d’une source

électrique,

et en sens contraire de cette source;

on voit aussi que cette influence s’étend à

quelques

mètres d’une

bonne machine. Sous ce rapport, cette

expérience

peut être de

quelque

utilité dans un cours élémentaire.

En voici une autre

qui

ne manque pas d’intérêt.

Au-dessous d’une

sphère,

mise en communication permanente

avec une machine

électrique,

on

place

une

capsule métallique,

non

isolée, complétement pleine

d’essence de térébenthine. L’essence

est attirée par la

sphère,

elle se porte vers

celle-ci,

en formant

une colonne

liquide qui

est le

siége

de mouvements

très-complexes.

Cette colonne ascendante a

l’aspect

d’une trombe

liquide.

En même

temps, il s’élance des bords de la

capsule

des

jets

très-déliés d’es- sence ; les uns se

dirigent

vers la

sphère,

d’autres

plus

nombreux

tombent en dehors de la

capsule.

E. LOMMEL. 2014 Ueber die Intensität des Fluorescenzlitchts (Sur l’intensité de la lumière émise par fluorescence); Ann. de Pogg., t. CLX, p. 75 ; I877.

L’auteur part de ce

prineipe :

que la

quantité

de lU17zière

clu’zcn

feléjnent de vohiine de la substance

fluorescenle

peut émettre est

proportionnelle

à la

quantité

de llllnière excitatrice absorbée.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018770060012601

(3)

Soit k le coefficient d’extinction de la substance pour la lumière de

longueur

d’onde 03BB. Un faisceau

homogène

et

parallèle,

dont

l’intensité avant l’incidence est

égale

à i par unité de

section

,

n’aura

plus,

à une

profondeur

7’y que l’intensité e2013kr. Considérons

un élément de volume de section 03C9

(perpendiculairement

au

faisceau)

et

d’épaisseur dr;

il absorbe une

quantité

de lumière

ke-krÜJdr,

dont une fraction CI. est émise par fluorescence.

Un élément de surface 03C9’

perpendiculaire

aux rayons

incidents,

situé en dehors de la surface

fluorescente

à une distance io,

reçoit

la lumière

émise, laquelle

est un

mélange

de lumière de diverses

longueurs

d’onde. Soit cc la fraction de cette lumière dont la lon- gueur d’onde est

)/;

la

quantité

de lumière de cette

espèce

reçue par 03C9’ et émise par l’élément wdr serait

Si la lumière de

longueur

d’onde 03BB’ n’était

point

absorbée par la

substance;

mais on sait que les substances fluorescentes sont ca-

pables

d’absorber la lumière

qu’elles

émettent : soit alors k’ le coefficient

d’absorption

pour la lumière

03BB’ ;

les rayons ont à par- courir en sens

inverse,

à travers la

substance, l’épaisseur

r , et par suite l’intensité à la sortie se trouve

multipliée (1)

par le facteur

e2013k’r. On a

donc,

en

définitive,

pour l’intensité de la lumière reçue de l’élément

03C9 dr,

par l’élément

W’,

et, en considérant la lumière reçue d’une couche de section M et

d’épaisseur R,

à

partir

de la

surface,

(1) Il résulte de cette nouvelle absorption une nouvelle Lmission de lumière fluo- rescente, mais c’est une quantité du second ordre de grandeur et tout à fait négli- geable. Pour s’en convaincre, il suffit de remarquer qu’une ombre projetée sur une substance fluorescente se limite parades bords parfaitement nets, et que les raies de Fraunhofer sont aussi très-nettes dans le spectre fluorescent.

(4)

128

L’étude de l’éclairement reçu par fluorescence

dépend

essen-

tiellement,

on le

voit,

des valeurs de

l’intégrale

Intégrant

par

parties

et posant

( k + k’) (r0

+

r)

= z, on a

La dernière

intégrale

est nne fonction transcendante bien connue, et dont on peut calculer aisément les valeurs à l’aide d’une Table dressée par Soldner.

On démontre que, pour des valeurs de k variant de zéro à co , les valeurs de

croissent d’une manière continue de zéro

à

et d’autant

plus

0

lentement

»que k

est

plus grand.

On en conclut immédiatement

qu’à chaque

maximum

d’absorption correspond

un maximum de

fluorescence,

et que, de

plus,

ces maximum sont relativement moins différents que les maximum

correspondants d’absorption.

Les coefficients d’extinction croissent avec la concentration de la substance.

Quant

au facteur a, l’auteur croit

pouvoir

admettre

qu’il

décroît d’une manière continue

quand

la concentration aug-

mente. Cela

posé,

on voit sans

peine :

10

Qu’avec

une concentration

croissante,

l’intensité de la lu- mière fluorescente croît d’abord

jusqu’à

un certain maximum pour décroître

ens uite ;

Que

le rapport de la lumière émise par une couche

superfi-

cielle

d’épaisseur

donnée à la lumière fluorescente totale croît avec

l’intensité de

l’absorption,

et est d’autant

plus

faible que l’on ob-

serve à une distance

plus grande ;

Que

le

mélange

de couleurs

qui

constitue la lumière fluores-

cente

change,

avec le coefficient

d’absorption

de la lumière excita-

(5)

trice, de telle sorte que le rapport des intensités

s’approche

de

plus

en

plus

de celui

qui

caractérise le spectre fluorescent type, à

mesure que les rayons excitateurs sont

plus absorbables ;

Que

la lumière

fluorescente,

observée à

grande distance,

est

formée d’un

mélange

de couleurs dans

lequel

les rayons très-ab- sorbables sont en moindre

proportion

que

quand

on observe à

faible

distance ;

50

Qu’en

observant la fluorescence par transparence, comme l’a fait

Lubarsch,

la

proportion

des rayons les

plus

absorbables est

fortement diminuée;

60

Qu’elle

est, au

contraire,

aussi

grande

que

possible quand,

l’observation étant effectuée du côté des rayons

incidents, l’angle

d’incidence est

très-grand.

Toutes ces

conséquences

ressortent naturellement de la for- mule

(1),

et il semble que celle-ci

n’implique

que des

hypothèses

très-naturelles.

Rien dans cette théorie

n’exige

que la loi de Stokes

soit,

en

gé- néral,

vérifiée. Elle

explique,

au

contraire,

très-bien le désaccord des

expériences

de

Lommel,

faites dans des conditions

théorique-

ment les

plus favorables,

avec celles de ses contradicteurs

( 1 ).

E. BOUTY.

E. EDLUND. 2014 Untersuchung über die Wärme-erscheinungen in der galvanischen Saüle, und über die elektromotrichen Kräfte (Recherches sur les phénomènes calo- rifiques dans les piles et les forces électromotrices); Annales de Pogg., t. CLIX,

p. 240; I876.

M. Favre a

montré (Comptes

i,e7idus, t.

LXIX)

due,

lorsclm’mn

élément Pt-H Cl-Zn ou ht-H Cl-Cd

produit

un courant dans un

fil de

très-grande résistance,

la

température

de cet élément, s’abaisse.

31. Edlund en conclut que

l’hypothèse généralement

admise de l’é-

galité

entre la chaleur

produite

par l’action

chimique

et celle pro- duite par le passage du courant est inexacte.

Pour lui, la

production

et l’entretien du courant nécessitent dans

(1) Voir Journal de Ph)’sÍqlle, t. Y I, p. gfi.

Références

Documents relatifs

Clausius a cherché à quelles conséquences conduirai!, la for- mule de Weber relative àl’a,,traetion des électricités en mouvement si l’on supposait l’électricité

réflexion supérieur à l’angle d’incidence ; il a trouvé que l’a- zimut de polarisation du rayon diffracté est un peu inférieur à celui de la lumière qui

- Ueber Schichtung des elektrischen Lichts in Geissler’schen Röhren bei Einschaltung einer Flamme und einiger anderen Widerstände (Stratification de la lumière dans les tubes

tradiction avec toute théorie dans laquelle les phénomènes élec- trodynamiques sont attribués aux actions réciproques des mollé- cules d’un fluides unique dont

lorsque le potentiel sur l’électrode positive (1) a atteint une valeur supérieure à celle pour laquelle la décharge négative a lieuE. 2014 Zur Geschichte der

Clausius a cherché à quelles conséquences conduirai!, la for- mule de Weber relative àl’a,,traetion des électricités en mouvement si l’on supposait l’électricité

L’écueil à éviter dans ce genre d’expériences consiste dans l’in- troduction, avec la lumière simple que l’on croit employer d’une proportion plus ou

Quand on les éclaire par un spectre, la lumière émise par fluorescence présente une teinte invariable, quels que soient les rayons excitateurs. Au contraire, les