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Submitted on 1 Jan 1877
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Fluorescenzlitchts (Sur l’intensité de la lumière émise par fluorescence); Ann. de Pogg., t. CLX, p. 75 ; 1877
E. Bouty
To cite this version:
E. Bouty. E. LOMMEL. - Ueber die Intensität des Fluorescenzlitchts (Sur l’intensité de la lumière
émise par fluorescence); Ann. de Pogg., t. CLX, p. 75 ; 1877. J. Phys. Theor. Appl., 1877, 6 (1),
pp.126-129. �10.1051/jphystap:018770060012601�. �jpa-00237255�
I26
EXPÉRIENCES D’ÉLECTRICITÉ STATIQUE;
PAR M. E. GRIPON.
On
dispose
sur unpivot métallique
deux lames de cuivred’égales
dimensions : l’une est fixe,
l’autre, qui
la recouvre, est mobile etportée
par unechape. Lorsque
ces lames sontplacées
dans le voisi-nage d’une machine
électrique
ou d’unesphère
électrisée à l’aide de la machine deHoltz,
elles se mettent en croix. Enremplaçant
la lame de cuivre mobile par une
aiguille aimantée,
onobserve,
sous l’influence du corps
électrisé,
une déviation del’aiguille plus
ou moins
grande,
suivant lacharge
et la distance de la source, etqui
cesselorsqu’on supprime
le corps électrisé. Larépulsion
desdeux lames
métalliques
peut servir à montrer que les corpsqui communiquent
avec le sol n’en sont pas moins électrisés par l’in- fluence d’une sourceélectrique,
et en sens contraire de cette source;on voit aussi que cette influence s’étend à
quelques
mètres d’unebonne machine. Sous ce rapport, cette
expérience
peut être dequelque
utilité dans un cours élémentaire.En voici une autre
qui
ne manque pas d’intérêt.Au-dessous d’une
sphère,
mise en communication permanenteavec une machine
électrique,
onplace
unecapsule métallique,
nonisolée, complétement pleine
d’essence de térébenthine. L’essenceest attirée par la
sphère,
elle se porte verscelle-ci,
en formantune colonne
liquide qui
est lesiége
de mouvementstrès-complexes.
Cette colonne ascendante a
l’aspect
d’une trombeliquide.
En mêmetemps, il s’élance des bords de la
capsule
desjets
très-déliés d’es- sence ; les uns sedirigent
vers lasphère,
d’autresplus
nombreuxtombent en dehors de la
capsule.
E. LOMMEL. 2014 Ueber die Intensität des Fluorescenzlitchts (Sur l’intensité de la lumière émise par fluorescence); Ann. de Pogg., t. CLX, p. 75 ; I877.
L’auteur part de ce
prineipe :
que laquantité
de lU17zièreclu’zcn
feléjnent de vohiine de la substance
fluorescenle
peut émettre estproportionnelle
à laquantité
de llllnière excitatrice absorbée.Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018770060012601
Soit k le coefficient d’extinction de la substance pour la lumière de
longueur
d’onde 03BB. Un faisceauhomogène
etparallèle,
dontl’intensité avant l’incidence est
égale
à i par unité desection
,n’aura
plus,
à uneprofondeur
7’y que l’intensité e2013kr. Considéronsun élément de volume de section 03C9
(perpendiculairement
aufaisceau)
etd’épaisseur dr;
il absorbe unequantité
de lumièreke-krÜJdr,
dont une fraction CI. est émise par fluorescence.Un élément de surface 03C9’
perpendiculaire
aux rayonsincidents,
situé en dehors de la surface
fluorescente
à une distance io,reçoit
la lumière
émise, laquelle
est unmélange
de lumière de diverseslongueurs
d’onde. Soit cc la fraction de cette lumière dont la lon- gueur d’onde est)/;
laquantité
de lumière de cetteespèce
reçue par 03C9’ et émise par l’élément wdr seraitSi la lumière de
longueur
d’onde 03BB’ n’étaitpoint
absorbée par lasubstance;
mais on sait que les substances fluorescentes sont ca-pables
d’absorber la lumièrequ’elles
émettent : soit alors k’ le coefficientd’absorption
pour la lumière03BB’ ;
les rayons ont à par- courir en sensinverse,
à travers lasubstance, l’épaisseur
r , et par suite l’intensité à la sortie se trouvemultipliée (1)
par le facteure2013k’r. On a
donc,
endéfinitive,
pour l’intensité de la lumière reçue de l’élément03C9 dr,
par l’élémentW’,
et, en considérant la lumière reçue d’une couche de section M et
d’épaisseur R,
àpartir
de lasurface,
(1) Il résulte de cette nouvelle absorption une nouvelle Lmission de lumière fluo- rescente, mais c’est une quantité du second ordre de grandeur et tout à fait négli- geable. Pour s’en convaincre, il suffit de remarquer qu’une ombre projetée sur une substance fluorescente se limite parades bords parfaitement nets, et que les raies de Fraunhofer sont aussi très-nettes dans le spectre fluorescent.
128
L’étude de l’éclairement reçu par fluorescence
dépend
essen-tiellement,
on levoit,
des valeurs del’intégrale
Intégrant
parparties
et posant( k + k’) (r0
+r)
= z, on aLa dernière
intégrale
est nne fonction transcendante bien connue, et dont on peut calculer aisément les valeurs à l’aide d’une Table dressée par Soldner.On démontre que, pour des valeurs de k variant de zéro à co , les valeurs de
croissent d’une manière continue de zéro
à
et d’autantplus
0
lentement
»que k
estplus grand.
On en conclut immédiatementqu’à chaque
maximumd’absorption correspond
un maximum defluorescence,
et que, deplus,
ces maximum sont relativement moins différents que les maximumcorrespondants d’absorption.
Les coefficients d’extinction croissent avec la concentration de la substance.
Quant
au facteur a, l’auteur croitpouvoir
admettrequ’il
décroît d’une manière continuequand
la concentration aug-mente. Cela
posé,
on voit sanspeine :
10
Qu’avec
une concentrationcroissante,
l’intensité de la lu- mière fluorescente croît d’abordjusqu’à
un certain maximum pour décroîtreens uite ;
2°
Que
le rapport de la lumière émise par une couchesuperfi-
cielle
d’épaisseur
donnée à la lumière fluorescente totale croît avecl’intensité de
l’absorption,
et est d’autantplus
faible que l’on ob-serve à une distance
plus grande ;
3°
Que
lemélange
de couleursqui
constitue la lumière fluores-cente
change,
avec le coefficientd’absorption
de la lumière excita-trice, de telle sorte que le rapport des intensités
s’approche
deplus
enplus
de celuiqui
caractérise le spectre fluorescent type, àmesure que les rayons excitateurs sont
plus absorbables ;
4°
Que
la lumièrefluorescente,
observée àgrande distance,
estformée d’un
mélange
de couleurs danslequel
les rayons très-ab- sorbables sont en moindreproportion
quequand
on observe àfaible
distance ;
50
Qu’en
observant la fluorescence par transparence, comme l’a faitLubarsch,
laproportion
des rayons lesplus
absorbables estfortement diminuée;
60
Qu’elle
est, aucontraire,
aussigrande
quepossible quand,
l’observation étant effectuée du côté des rayons
incidents, l’angle
d’incidence est
très-grand.
Toutes ces
conséquences
ressortent naturellement de la for- mule(1),
et il semble que celle-cin’implique
que deshypothèses
très-naturelles.
Rien dans cette théorie
n’exige
que la loi de Stokessoit,
engé- néral,
vérifiée. Elleexplique,
aucontraire,
très-bien le désaccord desexpériences
deLommel,
faites dans des conditionsthéorique-
ment les
plus favorables,
avec celles de ses contradicteurs( 1 ).
E. BOUTY.
E. EDLUND. 2014 Untersuchung über die Wärme-erscheinungen in der galvanischen Saüle, und über die elektromotrichen Kräfte (Recherches sur les phénomènes calo- rifiques dans les piles et les forces électromotrices); Annales de Pogg., t. CLIX,
p. 240; I876.
M. Favre a
montré (Comptes
i,e7idus, t.LXIX)
due,lorsclm’mn
élément Pt-H Cl-Zn ou ht-H Cl-Cd
produit
un courant dans unfil de
très-grande résistance,
latempérature
de cet élément, s’abaisse.31. Edlund en conclut que
l’hypothèse généralement
admise de l’é-galité
entre la chaleurproduite
par l’actionchimique
et celle pro- duite par le passage du courant est inexacte.Pour lui, la
production
et l’entretien du courant nécessitent dans(1) Voir Journal de Ph)’sÍqlle, t. Y I, p. gfi.