HAL Id: jpa-00237372
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Submitted on 1 Jan 1878
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C. KEUMANN. - Ueber die Anzahl elektrischer Materien (Sur le nombre des électricités); Ann. de
Pogg., t. CLIX, p. 201 ; 1876
A. Potier
To cite this version:
A. Potier. C. KEUMANN. - Ueber die Anzahl elektrischer Materien (Sur le nombre des électric- ités); Ann. de Pogg., t. CLIX, p. 201 ; 1876. J. Phys. Theor. Appl., 1878, 7 (1), pp.100-101.
�10.1051/jphystap:018780070010001�. �jpa-00237372�
I00
est
grande
à l’état de vapeur et que les variations de la chaleurspécifique
avec latempérature
sont du même ordre degrandeur,
et dans
beaucoup
de cas sontégales
pour leliquide
et sa vapeur.Les chaleurs
spécifiques
des vapeursrapportées
à l’unité devolume sont données dans le tableau
suivant,
danslequel
03B1’ est laquantité correspondant
à a de la formuleprécédente,
c’est-à-dire la moitié de la variation de la chaleurspécifique.
Les valeurs de cz’ sont en
général
d’autantplus grandes
que le nombre d’atomes contenu dans la molécule estplus grand.
C. DAGUENET.
C. KEUMANN. 2014 Ueber die Anzahl elektrischer Materien (Sur le nombre des élec-
tricités); Ann. de Pogg., t. CLIX, p. 20I ; I876.
Il est inutile de
rappeler
au lecteur comment on peut démontreclu’un
aimantcylindrique
tournant autour de son axe peut induireune force électromotrice dans un conducteur
(1) .
Ce fait est en con-tradiction avec toute théorie dans
laquelle
lesphénomènes
élec-trodynamiques
sont attribués aux actionsréciproques
des mollé- cules d’un fluidesunique
dont le mouvement constituerait lescourants
électriques.
Eneffet,
on est autorisé àremplacer
l’ai-(’) Un aimant cylindrique est recouvert d’une cloche métallique, et un fil métal- lique relie un point de la cloche à son sommet : ces trois pièces sont mobiles indé-
pendanlnlent l’une de l’autre; on constate que, lorsque l’appareil est en mouvement le fil est traversé par iin courant induit qui ne dépend que de la différence des vitesses angulaires du fil et de la cloche, et qui est indépendant de la vitesse de l’ai- mant. Teille est l’expérience de Plûcker, souvent citée par les auteurs alleniands.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018780070010001
I0I
mant par une série de courants circulaires et
parallèles;
si v est lavitesse du fluide idéal et si les forces mises en
jeu
nedépendent
que des
positions
et des vitesses de sesmolécules,
la force électro- motrice induite dans un conducteur ne peut êtrequ’une
fonctionde v ; si l’on donne au
système
des courants circulaires un mouve- ment de rotation tel que la vitesse à la circonférence soitV,
lavitesse des molécules du fluide sera V +v; et la force électromo- triche
f(V+ v).
Orl’expérience
prouve que cette fonction estnulle si V est
nul, quel
quesoit v,
c’est-à-dire si l’aimant est aurepos; cette fonction devrait donc être nulle aussi
quel
que soitV, puisqu’elle
nedépend
que de la somme V +v, et iln’y
auraitjamais
d’induction.Si, au contraire,
on admetl’hypothèse
des deuxfluides,
induisantdes forces électromotrices
égales
et designes
contrairesquand
ils ontla même
vitesse,
on arrive àl’expression f(V
-t-v) 2013f(v2013 V),
en supposant, comme on le fait
ordinairement,
que dans un cou-rant les deux fluides ont des vitesses
égales
et designes
contraires :cette
expression
s’annule bien avec V.M. Neumann conclut de là « que, si l’on admet que les actions des courants doivent être attribuées à des fluides en mouvement
dans le
circuit,
il faut admettre au moins l’existence de deux deces fluides. »
Ce résultat peut être
rapproché
del’expérience
de M.Maxwell qui
a montré que le fluideunique
idéal nepourrait
avoirqu’une
masse
inappréciable.
A. POTIER.
E. EDLUND. 2014 Bemerkungen zu dem Aufsatz des Hrn. Prof. C. Neumann über die Anzahl der elektrischen Materien (Remarques sur la Note de M. Neumann relative
au nombre des électricités); Ann. de Pogg., t. CLX, p. 6I7; I877.
A la Note de à.
Neumann,
dont nous venons de donner l’ana-lyse,
M. Edlund faitl’objection
suivante :si f(s)
est l’inductionproduite
par le passage d’un courant d’électricitépositive
dontla vitesse est s, l’induction