HAL Id: jpa-00237351
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Submitted on 1 Jan 1877
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E. ROOT. - Zür Kenntniss der dirlektrischer
Polarisation (Sur la polarisation diélectrique); Ann. de Pogg., t. CLVIII, p. 425, 1876
A. Potier
To cite this version:
A. Potier. E. ROOT. - Zür Kenntniss der dirlektrischer Polarisation (Sur la polarisation diélec- trique); Ann. de Pogg., t. CLVIII, p. 425, 1876. J. Phys. Theor. Appl., 1877, 6 (1), pp.38-39.
�10.1051/jphystap:01877006003801�. �jpa-00237351�
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W.-G. ADAMS. 2014 On the change produced by magnetization in the electrical resis- tance of îron and steel (Sur le changement produit par l’aimantation dans la ré- sistance électrique du fer et de l’acier); Phil. Mag., t. I, p. I53; I876.
Exposé
succinct d’un travail dont nousne reproduirons
que les conclusions :i ° L’effet du passage d’un courant au travers d’un barreau d’a- cier dur est de diminuer sa
résistance,
et, au travers d’une barre de fer doux ou d’acierdoux,
d’accroître la résistance.20
Quand
une barre d’acier dur est aimantée par un courant à lafaçon ordinaire,
il y a une diminution de résistanceproportion-
nelle au carré du courant,
jusqu’à
une certaine limite.3" L’acier doux ou le fer
doux,
aimantélongitudinalement
outransversalement , éprouve
dans les mêmes conditions un ac-croissement de résistance
proportionnel
au carré du courantd’aimantation.
E. DUCLAUX.
E. ROOT. 2014 Zür Kenntniss der dirlektrischer Polarisation (Sur la polarisation dié- lectrique); Ann. de Pogg., t. CLVIII, p. 425, I876.
L’auteur s’est
proposé
de mettre en évidence Inexistence de lapolarisation diélectrique
etl’opposition, indiquée
parFaraday
entre la conductibilité et cette
polarisation.
Il fait usage d’un condensateur dont les faces
peuvent
être mises en communication avec lespôles
de batteriespuissantes
(I000
Daniell ou 5oooGassiot);
il s’estménagé
lapossibilité
dechanger jusqu’à
6000 fois par seconde le sens de l’électrisation.En
suspendant
desplaques
ou des boules cristallines entre les deuxplaques
ducondensateur,
et mesurant par la méthode des oscillations la force directrice de ces corps sous l’influence descharges
des armatures, on trouve cette forceindépendante
dunombre des
commutations,
une fois que celui-cidépasse 400
par seconde. L’auteur en conclut que lapolarisation diélectrique
estcomplète
en moins deOff,
00008.D’un autre
coté
, uneplaque suspendue
entre les armaturesArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01877006003801
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change
son orientation de 180degrés ,
si au bout detrès-peu
deminutes on
change
lesigne
de l’électrisation : ce quel’auteur,
sui-vant les idées de
Faraday,
attribue à la conductibilité de la sub- stance, et il estime à0",0208,
pourl’arragonite,
letemps
néces- saire pour que l’influence de cette conductibilité soi tsensible,
cette influence croissant naturellement avec le
temps.
En
suspendant
des boulescristallines,
de manière à faire coïn- cider successivement les trois axes d’élasticitéoptique
avec l’axede
suspension
dans unchamp diélectrique changeant
designe
ungrand
nombre de fois parseconde,
on vérifia que la constantediélectrique
varie dans les diverses directions comme l’indice deréfraction;
quesi,
parexemple,
onsuspend
une boule despath,
de manière que son axe
optique
soithorizontal,
il seplacera parallèlement
aux armatures ; tandis que, si l’on ne fait paschanger
les électricités de
celle-ci,
il seplacera perpendiculairement,
aubout d’un certain
temps,
parce que la conductibilité est meilleure suivant l’axe.L’amteur a mesuré les
rapports
des forces directrices pour dessphères, plaques
et lentilles dequartz, spath, topaze, tourmaline,
soufre et
arragonite. Quand
les résultats ont été nets, lerapport
de ces forces atoujours
étéplus
voisin de l’unité que nel’exige
lathéorie de
Maxwell,
et la différence d’autant moins forte que le corps étaitplus réfringent.
M. Root en conclut que la conducti-bilité,
cause de ce désaccord entre la théorie etl’expérience,
estd’autant moins
grande
que la constantediélectrique
estplus
forte.Ces
expériences
sont fortdélicates,
surtout à cause de l’influence des fentes difficiles à évitercoiiiplétemenl
dans des cristaux cliva-bles ;
elles neparaissent
pas nonplus permettre
des conclusionsnumériques rigoureuses.
Eneffet,
les formulesqui
donnent lescouples
directeurs pour un cristal dont l’axe desuspension
coïncidesuccessivement avec les trois axes
d’élasticité, indiquent
que le carré du nombre des oscillations autour de l’axe moyen estégal
àla somme des carrés de ces mêmes nombres pour les deux autres axes; et cette
relation, indépendante
de la théorie de M.Maxwell
n’est pas vérifiée à i o pour 10o
près
par les nombres de M. Root.A. POTIER.