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E. WARBURG. — Zur Theorie des Volta'schen Elements und der galvanischen Polarisation ( Théorie de l'élément de Volta et de la polarisation galvanique ); Wied. Ann., t. XXXVIII, p. 322; 1889

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Submitted on 1 Jan 1890

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E. WARBURG. - Zur Theorie des Volta’schen Elements und der galvanischen Polarisation ( Théorie de l’élément

de Volta et de la polarisation galvanique ); Wied. Ann., t. XXXVIII, p. 322; 1889

B. Brunhes

To cite this version:

B. Brunhes. E. WARBURG. - Zur Theorie des Volta’schen Elements und der galvanischen Polarisation ( Théorie de l’élément de Volta et de la polarisation galvanique ); Wied. Ann., t. XXXVIII, p. 322;

1889. J. Phys. Theor. Appl., 1890, 9 (1), pp.102-107. �10.1051/jphystap:018900090010201�. �jpa-

00239046�

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Lorsque les bulles ont commencé à se dégager, on peut abaisser

la force électromotrice au-dessous de la valeur correspondant aux premières bulles, sans que le dégagement cesse.

CH.-ED. GUILLAUME.

E. WARBURG. 2014 Zur Theorie des Volta’schen Elements und der galvanischen

Polarisation ( Théorie de l’élément de Volta et de la polarisation galvanique );

Wied. Ann., t. XXXVIII, p. 322; I889.

Les piles voltaïques présentent souvent une force électromotrice

variable, non seulement en circuit fermé, mais même en circuit

ouvert. L’auteur veut mettre en évidence l’action de l’air atmo-

sphérique, qui est, selon lui, unc des causes de ces variations. Il a

construit pour cela des éléjnents à air, formés de deux électrodes

métalliques identiques plongeant dans le même électrolyte : ce qui différe, c’est la quantité d’air contenu dans l’électrolyte au voi- sinage des deux électrodes.

L~’appareil a la forme représentée ci-contre. L/électrolyte est in-

troduit par B, qu’on ferme ensuite à la lampe. On fait le vide par

A, et l’on fait bouillir le liquide contenu dans la boule K; puis on

ferme A, et l’on fait écouler le liquide de la boule dans le tube CDE;

les deux extrémités du tube E portent deux électrodes du même métal. On fait bouillir le liquide en E pour le débarrasser de l’ai r adhérent aux électrodes et aux parois du tube; cet air se rend

en K. On ouvre ensuite A, et l’on çr fait plonger une des branches dB1l1 siphon rempli de l’électrolyte employé ; l’autre branche plonge dans le tube A’ d’un appareil semblable au premicr, mais

ou l’on n’a pris aucune précaution pour en chasser l’air. On pourra

prendre la différence de potentiel entre les électrodes à vide E

et les électrodes à air E’. Chacune des électrodes E, E’, est double,

ce qui permet d’éliminer en partie les causes d’erreur acciden-

telles provenant de l’inégalité des surfaces métalliques employées.

En E, le liquide est privé d’air ; le gaz contenu dans la boule K

et l’air atmosphérique au-dessus de A ne pénètrent jusqu’aux

électrodes que très lentement par diffusion. Le but de la dispo-

sition employée est de permettre, si on le désire, l’aération du

liquide en DE et la transforn1ation de l’électrode à air en élec-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018900090010201

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trode à vide : on n’aura qu’à fermer A et à agiter l’ahpar eil : l’air

de la boule K se répandra dans le tube DE.

Aux deux branches du tube E, arrivent deux fils de platine

soudés dans le verre. Si l’on veut avoir des électro des d’autres

métaux, on dépose ces métaux par voie électrolyticlue sur les fils

de platine. A cet effet, un autre fil de platine, qui pourra servi L’

d’anode, est fixé en C.

La force électromotrice est mesurée en chargeant un condensa-

teur de capacité connue qu’on décharge ensuite dans un galvano-

mètre Thomson.

On constate toujours que le courant va de l’électrode à air à l’électrode à vide par le circuit extérieur : l’électrode à vide est

l’anode.

La force électromotrice change un peu avec le temps : tantôt

elle augmente, tantôt elle diminue.

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Toutes ces solutions contenaient o,o5 gr.-éq. par litre (par exemple : 6gr, 1 4 de Mg S 0 .. 7 1-12 0).

Dans certains cas, la cause de ces variations peut être saisie

avec précision. Un élément à électrode de cuivre, dans une solu- tion de chlorure de magnésium, donnait V ._-_ 101. Au bout de

vingt-quatre heures on aérait, par agitation, réiectrolyte de l’ap- pareil 1, et la force électromotrice, au lieu de tomber à o, tombait

seulement à 57 millivolts. Si alors on faisait le vide dans l’appa-

reil II, la double électrode E’ devenait bien l’anode, mais la force électromotrice n’était plus que 36. C’est qu’il s’était formé en E’

un peu d’oxyde de cuivre, et l’ox~~géne fixé sur l’électrode à l’étau

d’oxyde’ agit dans le même sens que l’oxygène dissous dans l’élec-

trolyte qui baigne l’électrode.

Voici les principales lois du phénomène :

Les éléments où l’électrolyte est un sel de l’électrode ont une

faible force électromotrice, et qui s’approche de o quand on f’ait

croître la concentration :

Les éléments où l’électrode est du mercure et l’électrolyte un

chlorure ont une très petite force électromotrice. tandis qu’avec

le sulfate correspondant elle peut être considérable :

La cause de ces forces électromotrices est la suivante : le métal

qui sert d’électrode se dissout toujours en plus ou moins grande quantité dans l’électrolyte ; la quantité dissoute varie avec la pro-

portion d’oxygène dissous, el, en réalité, les deux électrodes plon-

gent dans des solutions de concentrations différentes. On a, dès lors entre elles, si on les réunit extérieurement, un courant de

concentration.

Les procédés chimiques permettent cuectivement de ’recon-

naître qu’un métal comme du mercure se dissout à la longue dans

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un électrolyte, tel due du sulfate de magnésie, et cela d’autant plus

aisément que la solution est plus aérée.

La théorie d’Helmholtz, sur les courants de concentration, nous

apprend que la force électromotrice est proportionnelle à log b , n~2

m, et nz2 étant les nombres de molécules du sel associées à la même quantité d’eau à la cathode et à l’anode.

Soit du zinc baignant dans du sulfate de zinc. La solution d’une très petite quantité du métal de l’électrode n’apporte qu’un chan- gement insignifiant à la concentration du sel de zinc électrolyse

lnt diffère n2 ., très peu de l, et V est d’autant plus voisin de o que la

concentration initiale est plus forte (’ ).

Le mercure, en "présence des sulfates méualliques, donne une

force électromotrice plus grande qu’avec l’acide sulfurique : cet

acide dissout plus de mercure que les solutions de sulfates; il en

dissout plus à l’électrode aérée, mais il en dissout proportionnel-

lement beaucoup plus à l’électrode à vide; de sorte que n2~ et n1’).

étant tous deux plus grands, j~i1 peut être plus petit, et, en effet,

ln2

la force électromotrice est plus faible.

Appliquons maintenant les résultats précédents à l’étude du vol-

tamètre. Supposons qu’on ait deux électrodes de mercure baignant

dans de l’acide sulfurique : l’hydrogène dégagé à la cathode déplace

le mercure qui s’y trouve en solution, et cette solution mercurique

devient plus étendue ; la cathode devient « plus anodique o ; à l’anode, au contraire, SO~ mis en liberté attaque Hg, et la solu-

tion se concentre. Une partie de la force électromotrice de polari-

(’ ) Pour le mercure en présence des chlorures, la question est plus délicate.

L’auteur se contente de dire qu’il se forme du calomel insoluble; cela prouve que in, et nt,

-

sont très petits, non que log lnt est très petit. Ce qu’on peut dire,

2

c’est que le chlorure mercurique, qui se forme d’abord, se forme en proportions

variables avec l’état d’aération : mais il est réduit au contact de la surface mé-

tallique de mercure, et cette réaction se poursuit jusqu-à ce qu’il reste dans la liqueur une trace imperceptible de mercure dissous, et la niéine aux deux élec- trodes: on conçoit très bien que cette réaction soit indépendante de la quantité d’oxygène dissous. Cette explication aurait d’ailleurs besoin d’être appuyée par

l’expérience, mais celle que donne l’auteur est insuffisante.

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sation est donc certainement duc à des différences de concentra-

tion.

Si l’on compare la polarisation d’une surface de mercure em-

ployée comme cathode dans un voltamètre à acide sulfurique et à

acide chlorhydrique, on trouve que la capacité de polarisation est beaucoup moindre dans le second cas, et il y a, en effet, beaucoup

moins de mercure en solution.

Dans l’elpérience de M. Lippmann, la constante capillaire au

contact Hg 1 élec troly te co mmence à augmenter par la polarisa- tion, le mercure étant toujours employé comme cathode. Cela

tient en partie à ce que l’hydrogène naissant dégagé déplace le

mercure de sa solution et la rend plus étendue. L’addition à une

solution mercurielle d’une solution de sulfate de magnésie ou

d’azotate de potasse diminue, en effet, la constante capillaire,

comme l’auteur l’a vérifié en se servant d’un électromètre Lipp-

mann, et la diminue d’autant plus que la solution mercurielle est

plus concentrée. Au contraire, l’addition d’un chlorure augmente la constante capillaire.

Quand on a deux surfaces de mercure plongeant dans du sulfate

de zinc, on trouve entre elles une différence électrique, si l’une

est fraîche et l’autre sale, parce que dans celle-ci il y a dissolution du mercure sous l’influence de l’oxygène de l’air. Mais l’amal-

game de zinc ne présentera rien de pareil; car, s’il se faisait un peu

de sulfate de rnercure, le zinc déplacerait immédiatement le muer-

cure, et 11I. Pellat a vérifié, en effet, qu’avec deux surfaces de

zinc amalgamé, on n’a qu’une différence électrique insignifiante.

Le zinc et le cuivre donnent des résultats analogues à ceux que donne le mercure; mais ici les chlorures ne présentent rien de spécial.

Un point à noter, c’est que le zinc et le cuivre plongés dans

l’eau distillée donnent (dans la pile à air) des forces électromo- trices notables, l04lnillivolts et 81 1 millivolus.Au contraire, le zinc,

le mercure, le calomel, plongés dans une solution de chlorure de

zinc, donnent des forces électromotrices très faibles. Il faut rap-

procher cette remarque de ce fait, que l’élément de Volta éprouve,

sous l’influence de l’air, des variations notables avec le temps, tandis que l’influence de l’air sur la pile à calomel d’IIeltnholLz est

insignifiante.

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I07 Les métaux précieux, l’arbent et le platine, paraissent donner

lieu aux. mémes phénomènes. Ils se dissolvent en proportions infi- nîtésimales; mais le rapport des concentrations aux deux élec- trodes peut avoir une valeur très différente de 1. Aussi la capacité

de polarisation qu’on observe en employant la pile à air comme

voltamètre est extrêmement faible avec ces métaux, tandis que la différence électrique entre les deux électrodes peut être notable.

En somme, la théorie de la polarisation du voltamètre ordinaire doit tenir grand compte de ces considérations. Le courant qui est

lancé dans le voJ tamètre y développe les phénomènes qu’on re- produit dans la pile à air; et une partie de la force contre-élec- tromotrice de polarisation est due à des différences de concentra-

tion. B. BRUNHES.

F. BRAUN. 2014 Ueber die Volumenänderung von Gasen beim Mischen; ein Beitrag

zur Frage, ob der Druck eines gesättigten Dampfes im Vacuum ein anderer ist, als in einem Gase (Variation de volume accompagnant le mélange de deux

gaz; recherche préliminaire pour arriver à déterminer si la tension d’une va- peur saturée n’est pas la même dans le vide que dans un gaz); Wied. Ann.,

t. XXXIV, p. 943; I888.

Les recherches e(I’ectuées j usdu’ici sur la loi du mélange des

gaz et des vapeurs présentent une cause d’erreur signalée par

Regnault, et due à une condensation de la vapeur saturée sur les

parois.

Pour s’en affrancliir, Fauteur a recours à une méthode dé-

tournée. Il reprend l’étude précise de la loi du mélange de deux

gaz, dans le cas l’un des deux est facilelnent liquéfiable, et il opère sous une même pression à des températures décroissantes.

Il choisit d’al~ord le mélange d’acide carbonique et d’acide sulfu-

reux. Si, à mesure que l’acide sulfureux se rapproche de son

point de liquéfaction, il se produit des écarts de plus en plus

grands, ces écarts démontreront Inexistence d’une action réci-

proque croissante entre les deux. gaz, et une extrapolation

légitime permettra d’admettre encore l’existence d’une action

semblable lorsque l’acide sulfureux passera à l’état de vapeur

saturée.

Références

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