HAL Id: jpa-00237347
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Submitted on 1 Jan 1877
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G. FROEHLICH. - Die Polarisation des gebeugten Lichtes (Polarisation de la lumiére diffractée); Ann. de
Pogg., nouvelle série, t. I, p. 321 ; 1877
E. Bouty
To cite this version:
E. Bouty. G. FROEHLICH. - Die Polarisation des gebeugten Lichtes (Polarisation de la lumiére
diffractée); Ann. de Pogg., nouvelle série, t. I, p. 321 ; 1877. J. Phys. Theor. Appl., 1877, 6 (1),
pp.379-381. �10.1051/jphystap:018770060037902�. �jpa-00237347�
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L’amplitude
des vibrations des molécules d’airqui agissaient
surl’oreille de l’observateur était donc moindre que 1 dix-millionième de centimètre. Tel est du moins le résultat du calcul. Mais il est
clair
qu’une partie
notable du travail moteur estperdue,
soit pen- dant l’acte de laproduction
du son, soit par les diverses circon-stances
qui
ont pu troubler lapropagation.
On a donc obtenu pourl’amplitude
un nombreplus grand
que le nombre réel.Le résultat trouvé, bien
qu’il
soit certainementiiiexacu,
n’estpas
cependant,
comme on levoit,
sansutilité;
ilindique
l’ordrede
grandeur
étonnammentpetit
de laquantité à
observer.CH. D’ALMEIDA.
H. HERWIG. 2014 Ueber Bewegungserscheinungen an elektrisirtem Quecksilber in Glas- gefässen (Mouvements du mercure électrisé au contact du verre); Annales de Pogg.,
nouvelle série, t. I, p. 73, I877.
Si l’on
charge positivelnent
du mercure enfermé dans un tubecapillaire,
ladépression dim.inue,
et l’on observe deplus,
au contac tdu
ménisque
et du verre, undépôt noirâtre,
aux environsduquel
on observe une véritable adhérence du verre et du mercure : le
verre lui-même est
attaqué
auvoisinage
de cet anneau.Quand
lacharge
estnégative,
la diminution de ladépression
cesse avec lacharge
elle-même. La diminution de la cohésion du mercure, sonaltération
(vraisemblablement oxydation)
enprésence
de l’air hu- midequand
il estchargé positivement,
et enfin pour de fortescharges
l’altération simultanéedu verre,
suffisent pourexpliquer
lesfaits constatés par
l’auteur,
et d’autres anciennement connus; il convientcependant d’y ajouter
une volatilisationpartielle
du mer-cure par suite de
charges positives,
assez fortes pourproduire
une
pression appréciable.
A. POTIER.
G. FROEHLICH. 2014 Die Polarisation des gebeugten Lichtes (Polarisation de la lumiére diffractée); Ann. de Pogg., nouvelle série, t. I, p. 32I ; I877.
Dans une
analyse
d’un Mémoire de M.Quincke (1), nous
avonsArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018770060037902
380
rappelé
lesprincipales
recherchesqui
ont étépubliées
sur la ques- tion de lapolarisation
de la lumièrediffractée ;
nous y renverrons le lecteur(1).
M.Quincke
a montré que dans ces études on ne saurait faire abstraction de circonstances en apparence très-secon-daires,
telles que la matière du réseau(réseaux
defils,
réseausur verre, au noir de fumée ou au
diamant),
les réfractions accom-pagnant la
diffraction,
etc.; et il en conclutqu’on
ne sauraitespérer
, dans l’état actuel de nosconnaissances,
de rien tirer d’ex-périences
sur les réseaux, relativement à la directionqu’il
faut as-signer
aux vibrations de la lumièrepolarisée, parallèlement
ouperpendiculairement
auplan
depolarisation.
M. Frôhlich ne
paraît
pas avoir eu connaissance du Mémoire de M.Quincke; toutefois,
son travailprésente
del’intérêt,
parcedu’il
a observé lapolarisation
de la lumière diffractée dans des conditionsnouvelles;
il a fait varierl’angle
d’incidence et n’a pas borné ses observations à la lumièretransmi se,
mais il a aussi étudié la lumière réfléchie.L’appareil qu’il
aemployé
est unsimple
go- niomètre à cerclehorizontal,
à collimateur et àlunette, auquel
il aajouté
deux Nicols :l’un, polariseur,
en avant de la fente du col-limateur ; l’autre, analyseur,
en avant de l’oculaire de la lunette. Le réseau estplacé
sur laplate-forme
centrale dugoniomètre.
L’au-teur a
opéré
avec la lumière solairepolarisée
à45°
duplan
d’in-cidence,
et avec deux réseaux sur verre oudiamant,
danslesquels
la distance de deux traits consécutifs était
respectivement
deomm,0506
et0mm, 006I7.
Les
expériences
sur la lumièretransmise,
dans le cas de l’inci- dencenorlnale,
vérifient la loi deStokers,
comme lesexpériences
deM. Mascart
(2);
dans le cas de l’incidenceoblique
les résultatssont
plus compliqué,
et M. Frôhlich nejuge
pas à propos de pu- blier avec détail les tableauxnumériques
de sesexpériences;
la lu-mière -transmise
présente
d’ailleurs une circonstancequi
doit com-pliquer
lesphénomènes :
c’est la réfraction subie par les rayons à leur sortie de la lame.La
partie
intéressante du Mémoire est cellequi
se rapporte à(1) Pour plus de détails sur les travaux antérieurs, voir VERDET, Optique, t. II, p. 502.
(2) MASCART, Comptes rendus, t. LXXIII, p. 1005.
38I
la lumière réfléchie : les réseaux
n’ayant
pas leurs facesrigoureu-
sement
parallèles,
on a pu étudier la lumière diffractée par ré-flexion,
sansmélange
de lumièrerenvoyée
par la surfaceposté-
rieure de la lame. Les rayons n’ont donc subi que la diffraction.
On a fait varier
l’angle
d’incidence de 5’ en 5’depuis
850jusqu’à 23°,
et,quand
cela a étépossible,
on a observé les rayonscorrespondant
aux raiesB, D, E, F,
G.Presque toujours,
il y aune
position
du Nicolanalyseur qui
donne l’extinctioncomplète,
et par suite la
polarisation
du raJTon diffracté estrectiligne
outrès-faiblement
elliptique.
L’azimut de
polarisation
du rayon réfléchirégulier
a été cal-culé par la formule connue de
Fresnel,
relative à une surfaceplane réfléchissante ,
et s’est confondu avec l’azimut depolarisation
observé par la réflexion à la surface du réseau. Ainsi la
polari-
sation
produite
par une surface réfléchissanteplane, finie,
est lamême que celle
qui
estproduite
par une série depetites
surfacesplanes, comprises
dans un mêmeplan.
La théorie faisant défaut pour aller
plus loin,
M. Fr5hllch a re-présenté
par des courbes lesexpériences
relatives aux rayons dif-fractés, qui
font avec la normale auplan
du réseau unangle
deréflexion
supérieur
àl’angle d’incidence ;
il a trouvé que l’a- zimut depolarisation
du rayon diffracté est un peu inférieur à celui de la lumièrequi
serait réfléchierégulièrement
dans la mêmedirection,
et d’autantplus
inférieur quel’angle
de diffraction estplus grand.
Enrésumé,
l’azimut depolarisation
de la lumière dif-fractée varie d’une
façon régulière
et continue avecl’angle
de dif-fraction,
et il nedépend
ni del’espacemen t
des traits du réseau, ni de lalongueur
d’onde de lalumière,
ni de sondegré
de com-plexité qu’elle appartienne
à un spectre isolé ou à unerégion
où
plusieurs
spectres se trouventsuperposés).
L’auteur
inteprète
ces résultats dans un sens favorable àl’hypo-
thèse de Fresnel sur la direction des vibrations de la lumière po-
larisée ;
mais ses raisonnements sont trop vagues pour être suscep- tiblesd’analyse.
Le lecteurqui
s’intéresse à cesquestions
voudrabien consulter le Mémoire
original.
E. BOUTY.