HAL Id: jpa-00237534
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237534
Submitted on 1 Jan 1879
HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
K. EXNER. - Ueber die Fraunhofer’schen Ringe, die Quetelet’schen Streifen und verwandte Erscheinungen
(Anneaux de Fraunhofer, franges de Quetelet et
phénomènes voisins); Ann. der Physik, nouvelle série, t.
IV, p. 525; 1878
E. Bouty
To cite this version:
E. Bouty. K. EXNER. - Ueber die Fraunhofer’schen Ringe, die Quetelet’schen Streifen und ver- wandte Erscheinungen (Anneaux de Fraunhofer, franges de Quetelet et phénomènes voisins); Ann.
der Physik, nouvelle série, t. IV, p. 525; 1878. J. Phys. Theor. Appl., 1879, 8 (1), pp.279-286.
�10.1051/jphystap:018790080027901�. �jpa-00237534�
par la chute du
Niagara
comme aussi par les chutes d’eau si nombreuses dans les pays de montabnes, il fautpouvoir
en trans-mettre
l’énergie
à degrandes
distances. L’électricité convient mieux à cet effet que l’eau ou l’aircomprimé.
Onpeut employer
la chute d’eau à faire tourner une ou
plusieurs
machinesdynamo- électriques
et transmettre le courantproduit
à travers un con-ducteur
métallique. L’auteur,
dans un discours adressé en marsI877
à l’Iron allll steelInstitute,
avai t estiméqu’on pourrait,
àl’aide d’une barre de cuivre de 3 pouces de
diamètre,
transmettrc à la distance de 3o milles unequantité d’énergie égale
à millechevaux-vapeur
ou biencapable
deproduire
une lumière de 250 00obougies.
L’auteur trouveaujourd’hui
que ces chiffres sontbeaucoup trop
faibles : la forcequ’on pourrait
transmettre serait de 300o à4000 chevaux,
et laquantité
de lumièrequi peut
rem-placer
uncheval-vapeur
estplus grande
avec nos moyensactuel qu’elle
ne l’était alors.On distribuerait
l’énergie
du courant en établissant des dériva- tions sur le circuitprincipal.
Afin derégler
cesdérivations,
l’auteur proposed’employer
desappareils
dont il donne le dessin. Le cou- rant dérivé traverse unetige
d’acierqui
s’échauffe et se dilateplus
ou moins. Cette dilatation a pour effet de déboucher successive-
ment les résistances d’un rhéostat
métallique interposé
dans lecircuit dérivé. Dans un autre
appareil,
on utilise lapropriété
ducharbon,
découverte en 1856 par àI. du Moncel etappliquée depuis
par M.
Edison,
de fournir une résistanceélectrique
variable avecla
pression.
Le courant dérivéparcourt
une série dedisques
decharbon
empilés, disques pressés
les uns contre les autres avecune force
réglée
par la dilatation d’un conducteur échauffé par lecouran t. G. LIPPMANN.
K. EXNER. 2014 Ueber die Fraunhofer’schen Ringe, die Quetelet’schen Streifen und
verwandte Erscheinungen (Anneaux de Fraunhofer, franges de Quetelet et phéno-
mènes voisins); Ann. der Physik, nouvelle série, t. IV, p. 525; I878.
Les anneaux de
Fraunhofer (1) (phénomène
descouronnes)
(1) Astronomische 4bhaiidliingen der Schumacher, III; voir aussi BABINET, Comptes rendus, t. VI.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018790080027901
280
sont
produits
par un réseau formé d’untrès-grand
nombre de pe- ti ts écrans opaques, circulaires etégaux,
distribués au hasard ettrès-rapprochés,
ou encore par despoussières disposées
dans l’es-pace de telle manière que leurs
projections,
sur unplan perpendi-
culaire à la direction des rayons
lumineux,
soient des cercles très-petits, égaux
etirrégulièrement
distribués.Quand
onemploie
dela lumière
homogène,
lephénomène
consiste en une auréole cir-culaire entourant
l’image
de la source lumineuse étroite que l’on observe : cette auréole est entourée elle-même deplusieurs
anneauxalternativement brillants et obscurs. C’est exactement
l’apparence
fournie par la diffraction à travers une ouverture circulaire
unique,
de même diamètre, que les
petits
écrans opaques. Si lespetits
écrans
( ou
lesprojections
descorpuscules atmosphériques)
ne sontpas
circulaires,
mais demeurentégaux
et semblablementplacés,
on obtient le
phénomène qui
résulterait de la diffraction par uneouverture
unique
de même forme et de même situation.Les anneaux
produits
par une lametransparente
ternie par l’ha- leine sont habituellement considérés commeidentiques
aux an-neaux de
Fraunhofer;
ils endiffèrent, toutefois,
en ce que lesanneaux de Fraunhofer ont pour centre une
auréole,
tandis queles anneaux des lames ternies
présentent
un anneau noir entou-rant immédiatement la
très-petite image
centrale et dupoint
lumi-neux observé.
l)e ces divers
phénomènes
M. Exnerrapproche
les beaux an- neaux observés par 31. Wohler enregardant
une lumièreaprès
avoir soumis son 0153il à l’action des vapeurs de l’acide
osmique ;
enfin les anneaux
beaucoup plus
faibles observés parNleyer,
etqui
se
produisent toujours quand
un oeilparfaitement
sain observeune lumière suffisamment vive et de
petite
étendue.Enfin M. Exner associe à ces
phénomènes
l’étude desfranges
de
Quetelet [ou plutôt
des anneaux du duc de Chaulnes(1) ], qu’il
fait
dépendre
del’interférence
non de rayonsdiffusés,
mais derayons diffractés.
1. Verdet
(2)
a donné la théorie des anneaux de Fraunhofer:(t) Poir à ce sti jet VERDET, Optique p4y-siqiie, t. 1, p. 246.
(1) Annales de Chimie et de Physique, 3e série, t. XXXIV, p. I29; voir aussi VEit- DET, Optique physique, t. l, p. 3 r.
«
Considérons, dit-il,
la surface d’une onde lumineuse surlaquelle
se trouvent
distribués,
d’une manièreirrégulière,
ungrand
nombrede
corpuscules
opaques, circulaires etégaux.
Tous les rayonsqui
viennent de la surface de
l’onde, parallèlement
à une directiondonnée,
tombes sur l’ouverture de lapupille
ou surl’objectif de
lalunette
qui
sert à l’observation duphénomène,
convergent en un mêmepoint
de la rétine ou duplan
focal del’objectif,
et l’inten-sité de la lumière en ce
point
résulte de leur interférence réci- proque. Comme ils constituent uncylindre oblique, ayant
pour base l’ouverture de lapupille
ou celle del’objectif,
il est clairqu’ils proviennent
d’unepartie
de la surface de l’onde(supposée
sensiblement
plane) égale
en étendue à cettebase,
et, par consé-quent, très-grande
parrapport
auxlongueurs
d’ondulation et parrapport
au diamètre descorpuscules.
Les diverscylindres paral-
lèles aux diverses directions ne
proviennent
pas de la mêmepartie
de la surface de
l’onde,
mais departies égales
et recouvertes deglobules irrégulièrement
distribués.Néanmoins,
il est facile devoir que les intensités de la lumière aux divers
points
de conver-gence doivent varier de la même manière que si tous ces
cylindres provenaient
d’une mêmepartie
de la surface de l’onde sous di-verses
inclinaisons,
et c’est évidemment aux variations de ces in-tensités,
si elles ont lieu suivant une loirégulière, qu’est
dû lephénomène
des couronnes(anneaux
deFraunhofer).
» Le
prublème peut
donc êtreremplacé
par unproblème équi-
valent. Il
s’agit
de déterminer suivantquelle
loi varie l’intensité de la lumière envoyée dans diverses directions par uneportion
li-mitée d’onde
plane
recouverte decorpuscules égaux
et circulaires distribués sans aucun ordrerégulier.
»
Remarquons qu’une
ondeplane
tombant sur unetrès-grande
ouverture de forme
quelconque
n’envoie au delà de l’ouvertureune lumière sensible que dans une direction normale à
l’onde,
etque, dans toute direction tant soit peu
différente,
les vitesses en-voyées par les divers éléments se détruisent presque entièrement par interférence. Si l’on
dispose
sur cette ouverture ungrand
nombre de
corpuscules
opaques, de manière à latransformer,
enquelque
sorte, en une réunion depetites
ouvertures, on rend sen-sible la lumière
envoyée
dans des directions autres que celles des rayons incidents. Il suit de là que la vitesse de vibrationenvoyée
282
dans une telle direction par les
parties
de l’onde noninterceptées par les
corps opaques, est sensiblementégale
et designe
contraireà celle
qu’enverraient
lesparties interceptées, puisque,
si les corps opaques n’existaient pas, la résultante de ces deux vitesses serait à peuprès
nulle. L’intensité de la lumière étant d’ailleurs pro- .portionnelle
au carré de la vitesse devibration,
on voit que les intensitésproduites
par les deuxparties
de la surface de l’ondesont sensiblement
égales
entre elles.Donc,
endéfinitive,
les effetsd’une
grande
ouverture recouverte decorpuscules
opaques sontidentiques
à ceux d’unsystème
depetites
ouvertureségales
auxgrains
opaques et distribuées de la même manière(Principe
dueBabinet).
»Verdet montre ensuite que, si l’on considère deux ouvertures
égales,
ellesenvoient,
dans la mêmedirection,
des vitessesqui
nese
distinguent
que par une différence demarche,
constante pourtous les éléments d’une même ouverture mais
dépendant
del’angle
q que la direction considérée fait avec la normale et de laposition
relative des deux ouvertures. Si la vitesseenvoyée
par lapremière
estla vitesse
envoyée
par la seconde seraet la vitesse résultante
envoyée
par l’ensemble des n ouvertures seral’intensité sera
Si le nombre n des ouvertures est extrêmement
grand,
etqu’elles
soient distribuées sans aucune loi
régulière,
lesdifférences 03B41, 03B42,
... auront,quel
que soit ~, untrès-grand
nombre de valeursdifférentcs,
defaçon
que les sinus et les cosinus auront un très-grand
nombre de valeurs distribuéesirrégulièrement
entre + Iet2013I.
Verdet, développant
lescarrés,
et se fondant sur ce que l’on atouj ours
conclut que la
parenthèse
se réduit sensiblemen t à n ; d’où il ré- sulte que la variation d’intensité lumineuse dans les diverses di- rections estproportionnelle
à[F(~)]2,
c’est-à-diredépend
de l’o-bliquité d’après
la même loi que la lumière diffractée par uneouverture circulaire
unique occupant
le centre duchamp.
M. Exner fait observer que cette conclusion n’est pas
rigou-
reuse ; les vitesses vibratoires se
composent
comme desforces,
ettout ce que l’on
peut
affirmer de la résultante de n forceségales
à i et de direction
arbitraire,
c’estqu’elle
estcomprise
entre zéroet n. Pour une même valeur de ~, mais pour des azimuts diffé- rents, le facteur entre
par enthèses,
dansl’expression
de l’inten-sité, prendra
toute sorte de valeurs oscillantirrégulièrement
depart
et d’autre d’une valeur moyennequi dépend
de o. L’in- fluence du facteurF (j)2
est doncprépondérante
etrègle l’appa-
rence
générale
duphénomène.
Les anneaux lumineuxpourront
paraître continus,
surtout avec un faiblegrosissement
et dans lalumière
blanche ;
mais M. Exner a observéqu’il
n’en estplus
ainsidans la lumière
homogène
et pour un très-fortgrossissement.
Ayant placé
devantl’objectif
d’une lunette un réseau formé dequelques
milliers de très-finespiqûres d’’aiguille,
il vit lauréolecontinue
qui remplissait
lechamp
serésoudre,
parl’interposi-
tion d’un vase houge, en une auréole firiement
granulée (1).
2. Le
phénomène
des anneaux desplaques
ternies par l’ha- leine est unphénomène
de diffhactionanalogue
à celui desfranges
de
Fraunhofer,
nonidentique toutef’ois, puisque,
dans ce derniercas,
l’image
centrale est entourée d’un anneau noir au lieu d’uneauréole. Les
gouttelettes
d’eaudéposées
sur laplaque
humiode sontdes
globules
de grosseur très-sensiblementégale, disposés
avecquelque régularité,
comme onpeut
s’en convaincre par l’examen(’ ) L’auteur décrit en outre une série d’expér iences qu’il a faites pour vérifier le
principe de Babinet. Elles ne nous ont pas paru assez intéressantes pour trouver place
ici.
284
macroscopique.
Lephénomène
de la diffraction par des écrans cir- culaires opaquesirrégulièrement disposés
secomplique
donc icidu
phénomène produit
par des écrans circulaires distribuésrégu-
li èrement.
La théorie
donne,
pour ce dernier cas, une séried’images
bril-lantes
disposées
sur troissystèmes
de droites inclinées,à 6o’,
c’est-à-dire aux sornmets d uncarrelage
detriangles équilatéraux;
ces
images
ne font défaut que sur les anneaux sombres duphéno-
mène
fondamental,
celuiqui correspond
à une seule ouverture.D’après cela, l’image
centrale sera entourée d’un anneau sombreautour
duquel
serontdisposés
sixspectres
aux sommets d’un hexa- gonerégulier, puis
nouvel anneausombre,
etc. Tel est lephé-
nomène de diffraction par des écrans circulaires
régulièrement disposés :
il diffère essentiellement des anneaux continus de Fraunhofer,.lVe
peut-il
pas se faire que, dans le cas d’unedisposition
despetits
écrans circulairesqui s’approche
de larégularité,
lephéno-
mène de diffraction
irrégulière
domine vers lesbords,
lephéno-
mène de diffraction
régulière
au centre? 1B1. Exner aessayé
de déciderla
question
parl’emploi
de réseauxparfaitement réguliers, puis
de
plus
enplus irréguliers.
Il a vu lephénomène
de la diffractionrégulière
secompliquer,
vers lesbords,
d’anneaux continus deFraunhofer; puis,
à mesure que le réseau s écartaitdavantage
de larégularité parfaite ,
les anneauxempiéter
de la circonférence au centre duchamp, jusqu’à
réduire lephénomène
de la diffractionrégulière
aupremier
anneau noir.L’apparence
était alors iden-tique
aux anneaux fournis par lesplaques
ternies par l’haleine.Les mesures de diamètre des anneaux des
plaques ternies,
abstraction faite du
premier
anneaunoir,
sont bien ceux que la théorieassigne
aux anneaux de Fraunhofer.3. Les anneaux décrits par
Meyer (f)
et par Wülzler sontidentiques
aux anneaux de Fraunhofer : la loi de leurs dia- mètres est aussi conforme à lathéorie ;
cela résulte des mesuresexécutées par
Meyer,
et de celles que M. Exner arépétées
avec(1) MEYER, Ueber Bcugunserscheinungen Ùn Auge iin. de Poggendorff, t. XCVIII, P. 2I4).
le concours de M. Goldschnliedt. Ces anneaux ont pour
origine
un
phénomène
de diffraction dont lesiége
est dans l’ocil lui- même.L’organe
diffractant doitprésenter
des mailles dont lagrandeur
estfixée,
par la mesure du diamètre des anneaux, entreomm,
o 17 etonlm,
023. Cette dimension concorde sensiblement aveccelle des cellules
épithéliales
de lacornée,
que Külliker évalue de Omm,022 à 0mm,030.S’il faut réellement attribuer à
l’épithélium
de la cornée trans-parente
lephénomène
des anneaux deMeyer
et des anneaux, in-comparablement plus de W¿1hler,
il faut que l’acideosmique, employé
par cedernier,
exerce une actionmarquée
surl’épithé-
lium. M.
Exner,
avec le concours de M. S.Exner,
a constaté quel’épithélium,
àpeine visible,
de la cornée d’unegrenouille
ré-cemment
sacrifiée,
devienttrès-apparent
dès que cet organe est soumis aux vapeurs de l’acideosinique.
Certains observateurs voient les anneaux de
Meyer
ou de Wohlerdénués d’auréole centrale : cela tient
apparemment
à ce que les cellulesépithéliales
de la cornée ne sont pas distribuées chez eux d’une manière tout à faitirrégulière,
d’où résulte la substitution duphénomène
desplaques
ternies à celui desfranges
de Fraunhofer.4. Les
franges
deQuetelet ( j)
seproduisent quand
on re-garde
unpoint
brillant dans un miroir dont l’oeil estséparé
par un réseau d’écrans opaquesirréguliers
etirrégulièrement distribués, (des grains
depoussière,
parexemple)
avec la condition que leplan
du réseau soit sensiblementparallèle
au miroir. Ellesrésultent, d’après
M.Exner,
de l’interférence de la lumière dif- fractée avant etaprès
la réflexion sur le miroir. Le diamètre desanneaux ne
dépend
que de lalongueur
d’onde de la lumière et de la distance duplan
du réseau au miroir :l’égalité
de cette di-stance, pour tous les éléments du
réseau, joue
le même rôle quel’égalité
de leursdiamètres,
pour les anneaux de Fraunhofer.L’auteur s’attache à démontrer : 10
Que
contrairement àl’opi-
nion de M. Lommel
(2),
lephénomène
desfranges
deQuetelet
e) QUETELET, Sur certaines bandes colorées, Correspondance physique et mathéma- tique, t. V, p. 39fi.
(2) LOMMEL, Ueber die Interferens des gebeugten Lichtes. Erlangen, 18,5 et I876.
286
cesse de se
produire
nettement dès que leplan
du réseau fait unangle trop
considérable avec leplan
deréflexion ;
2° que,quand
leréseau est formé d’un nuage de
poudre
delycopode,
dont lesgrains
sont
réguliers,
lephénomène
des anneaux de Fraunhofer se su-perpose à celui des
franges
deQueteleu,
de manière àproduire
unréseau de
lignes
noires sur un fond clair. Les rayonsqui produi-
sent les deux
systèmes
defranges
sont doncsusceptibles
d’inter-férer entre eux. IVI. Exner en conclut que les
franges
deQuetelet
ne
peuvent
êtreproduites
que par l’interférence de rayons dif-fractës,
et non diffusés comme on l’admet d’ordinaire.E. BOUTY.
M.-TH. EDELMANN. 2014 Neues Hygrometer (Nouvel hygromètre); Annalen der Physik und Chemie, nouvelle série, t. VI, p. 455; 1879.
Le
principe
de ce nouvelhygromètre
est le suivant. Dans ungros tube en verre muni de
robinets,
on fait arriver paraspiration
l’air dont on veut déterminer l’état
hygrométrique.
On laissetomber alors dans ce tube de l’acide
sulfurique, qui
absorbe la va- peur d’eau. Un manomètredisposé
sur le tubeindique
la diminu- tion depression, qui
estprécisément égale
à la forceélastique
dela vapeur d’eau contenue dans l’air. Une
disposition
convenable del’appareil permet
d’ailleurs de verser l’acidesulfurique
sanschanger
d’une
façon
sensible le volume de l’air renfermé dans le tube. Un thermomètrepermet
de constater quependant l’expérience
latempérature
nechange
pas.Cet
appareil
doitprésenter plusieurs
inconvénients. Tout d’a- bord on sait combien il est difficile de dessécher un gaz. Ilparaît
donc difficile d’admettre que toute la vapeur d’eau est, absorbée par l’acide
sulfurique
dans untemps
suffisamment court pour que latempérature
resterigoureusement
constante. D’autrepart,
la combinaison de la vapeur d’eau avec l’acidesulfurique
doit pro- duire undégagement
dechaleur. Enfin,
et c’est là leplus grand
inconvénient de
l’appareil,
ilfaut, après chaque expérience,
en-lever l’acide
sulfurique,
laver le tube àl’eau, puis
àl’alcool, puis
àl’éther,
et enfin enlever les vapeurs d’éther par un courant d’air.Si l’on compare cette