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Submitted on 1 Jan 1882
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SOHNCKE ET WANGERIN. - Neue Untersuchungen über die Newton’schen Ringe (Nouvelles recherches sur les anneaux de Newton); Ann. der Physik und Chemie,
t. XII, p. 1 et 201; 1881
J. Macé de Lépinay
To cite this version:
J. Macé de Lépinay. SOHNCKE ET WANGERIN. - Neue Untersuchungen über die Newton’schen Ringe (Nouvelles recherches sur les anneaux de Newton); Ann. der Physik und Chemie, t. XII, p. 1 et 201; 1881. J. Phys. Theor. Appl., 1882, 1 (1), pp.140-143. �10.1051/jphystap:018820010014001�.
�jpa-00237897�
140
spectre, qui
ne font quereproduire,
bien que moinscomplètement,
les études que
j’ai
faites il v alongtemps
à cetégard.
Les méthodes que
j’ai
données pour l’observation des raies du spectre solaire au moyen des actionschimiques
ou des effets dephosphorescence
remontent à184,
1(1),
et sont antérieures auxpremières
notespubliées
par JI.Draper
etrappelées
par lui dans le Mémoire actuel( 2) ;
elles on t étèexposées
du reste dansplu-
sieurs ouvrages
depuis
cetteépoque.
Quant
aux raies de lapartie infra-rouge
duspectre
observées à l’aide des effets dephosphorescence,
on trouvera dans le Journal dePhysique (3)
ladescription
de la méthode dontj’ai
fait usageet (")
uncroquis
desprincipales raies,
ainsi que leslongueurs
d’onde
correspondantes.
L’une des raies lesplus
fortes avaitdéjà
été
indiqué
par moi il y après
devint
ans(’’).
J’ajouterai
encoredue j’ai fréquemment
fait usage des repro- ductionsphotographiques
desimages spectrales
reçues sur dessurfaces endui tes de matières
phosphorescentes (6).
81.
Draper
ne faisant pas mention de cesrecherches, je
vousserai
obligé
de vouloir bien insérer cette lettre dans un des pro- clzains numéros du Journal dePliysiqtte.
Veuillez
agréer,
etc.ED.
BECQUEREL.
SOHNCKE ET WANGERIN. 2014 Neue Untersuchungen über die Newton’schen Ringe (Nouvelles recherches sur les anneaux de Newton); Ann. der Physik und Chemie,
t. XII, p. 1 et 201; 1881.
Des deux JBIémoires
publiés
sur cesujet, l’un,
dû à M.Sohncke,
est purement
expérimental; l’autre,
dû à M.’Vangerin,
purement(1) Cornptes rendus des séances de l’Académie des Science, t. XI, p. 702, 1841, et surtout Bibliothèque universelle de Genève, t. XL, p. 3p; juin l812.
(2) IJ1Úlosophical -4,Iag-asirîe, t. XXI, p. 348 et 455; novembre et décembre 1842.
(3) Ire série, t. VI, p. 137 (187,)’
(4) Ibicl., p. 141.
(5) ED. BECQLLRt:L, La lumière, ses causes et ses effets, t. 1er, p. 144.
(6) La lurnière, t. 11, p. 165, etc.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018820010014001
141
théorique.
Ilscomplètent
etcorrigent
un travail antérieur de t’un d’eux(1).
Pre112ier Mémoire. - On sait que les anneaux de Newton sein- blent se
produire
dans l’intérieur même dusystème
constitué par la lentille et la lame à facesparallèles.
L’auteur s’estproposé
dechercher la forme et la situation exacte dans
l’espace
de chacundes anneaux.
Les anneaux sont
produi ts
par la lumièremonochromatique
dusodluin-i,
réfléchie sur unsystème
constitué par une lentille convexe(R = 2m,10)
et une lame à facesparallèles placée
au-dessus. On les observe au moyen dBmmicroscope
que l’on enfomce ou que l’on retirechaque
fois dans sa monturejusqu’à
cecIu’on
obtiennela netteté maximum. Une division, tracée sur le tube du .lnicro- scope,
permet
de connaître àchaque
instant laquantitéd
ont on adû l’enfoncer ou le soulever. Pour
pouvoir
observer unpoint quel-
conque de Fun des annea ux, le
microscope
et sa monture sont sus-ceptibles
d’êtredéplacés
dans deux directionsrectangulaires,
auInoven de deux vis
micrométrique, horizontales
, etdirigées
àangle
droit l’une parrapport
à l’autre.L’appareil producteur
desanneaux est fixe et
parfaitement
horizontal. Les résultats obtenussont les suivants :
En
déplaçant
lemicroscope
dans un mêmeplan
horizontal(au
moyen de l’une ou l’autre des deux
vis),
on constate qvle, pour voir les anneaux leplus
nettementpossible,
il faut tantôttirer,
tantôtenfoncer le
microscope
dans sa monture : les anneaux ne se for-ment donc pas dans un même
plan
horizontal.I.
Déplaçons
lemicroscope
dans leplan
d’incidencequi
passe par le centre des anneaux : l’intersection des anneaux avec ceplan
est une
droite,
inclinée surl’horizon,
relevée du côté de la source.L’inclinaison de cette droite est maximum pour l’incidence i = 55"
environ,
et atteint alorsl gO, 5..
II.
Déplaçons
lemicroscope
dans une directionperpendiculaire
à la
première,
maispassant
aussi par le centre des anneaux : l’in-(1) De Annalis Nervtonianis) Doct. Diss. Iionisgsherj, 1866, et Aiiii.
de Pogg., t. CXXXI; 1867.
J. de Phys., 2e série, t. 1. (.:Bfars 1882.) 10
142
tersection des anneaux avec ce
plan
est une droitehorizontale,
mais
qui
ne rencontre pas lapremière,
étant située au-dessousd’elle.
III.
Déplaçons
lemicroscope
de manière à suivre le contour d’un même anneau : on constate que ce dernier forme une courbegauche.
La totalité de la courbe se trouve presquetoujours
au-dessous du
plan
normal auplan
d’incidence mené par lespoints
de rencontre de l’anneau avec ce dernier
plan.
IV. La
projection
d’un anneau sur leplan horizontal,
faite dans la direction des rayonsréfléchis,
est un cerclequi
obéit à la loi ducarré des diamètres.
Second Mémoire. - Nous donnerons ici
uniquement
leprinci he
des calculs de M.
Wangerin. Supposons
la source trèséloignée,
ou,ce
qui
revient aumême, placée
dans leplan
focal d’une lentille.A
chaque point
de la sourcecorrespondra
un faisceau de rayonsparallèles,
etsusceptibles
d’interférer. Considérons deux d’entrequelconques. :
l’un se réfléchit sur la seconde face de la lame à facesparallèles,
et ressort en faisant avec la normale unangle égal
àl’angle d’incidence;
l’autrepénètre
dans la lamemince, s’y
réfléchit sur la surface convexe,
mais,
par ce faitmême,
à l’émer-gence, ne sera pas
parallèle
aupremier.
Ces deux rayons se cou-peront donc,
soit pareux-mêmes,
soit par leursprolongements
enun certain
point
F.Supposons
maintenant lemicroscope réglé
demanière à viser le
point
F. Les deux rayons considérés viendrontrencontrer la rétine en un même
point,
et cela sansacquérir
dansce
trajet
aucune nouvelle différence de marche. Si donc nous avons choisi lepoint
F de telle sorte que cette différence demarche, comptée jusqu’en F, soit p k, Ie pUlllt F
se11lhle devoircorrespondre
au milieu de l’un des anneaux noirs.
Mais la source
présente
un diamètreapparent
notable. On n’a donc pas à considéreruniquement
uncouple
de rayons, tel que celui que nous avonschoisi, correspondant
à une certaine inci-dence z,
et telsqu’à l’émergence
ils secoupent
enF ;
il nous faudraen même temps considérer une série de
couples
semblables au pre-mier,
etcorrespondant
à une infinitéd’angles
d’incidence diffé- rents, voisins de i.Or,
engénéral,
la différence de marche pourtous ces groupes a une valeur différente
de p k.
Lepoint
F ne seraréellement le milieu d’un anneau noir que si la somme des inten- sités des mouvements vibratoires
produits
en F par chacun des groupes des ravons est un minimum(1).
Le
calcul,
dans cesconditions,
serait extrêmementcompliqué,
d’autant
plus
que, pour êtreconiplet,
il faudrait tenircompte
des réflexionslnultiples
à l’intérieur de la lame mince. Il sesirnplifie heureusement,
si l’on tientcompte
des résultats suivants du calcul :1° En tenant
compte
des réflexionsmultiples,
on n’altère en rien les résultats obtenus en nc tenant compte que d’une seule réflexion dans la lame mince.2° Le résultat obtenu reste le
ii-iême,
du moins dans le cas desexpériences
1 etII, lorsque
, au lieu de considérer tous les groupespossibles,
on ne considère que les deux groupes définis par la con- dition que, des deux rayonsémergents
fournis par chacund’eux,
l’un soit
dirigé
suivant l’axe dumicroscope.
Dans les cas 1 et
II,
la concordance entre le calcul et l’observa- tion est aussicomplète
quepossible.
Iln’v
adivergence, parfois sensible,
que pour lespoints
des anneaux situés en dehors desplans principaux (plan
d’incidence etplan perpendiculaire passant
par lecentre). Mais,
dans ce dernier cas, lesexpériences
sont extrême-ment
difficiles,
car les anneauxn’acquiérent jamais
uneparfaite
netteté. J. MACÉ DE LÉPINAY.
V. VON LANG. 2014 Ueber die Dispersion des Aragonits nach arbitrârer Richtung (Sur la dispersion de l’aragonite suivant une direction arbitraire); Annalen der
Physik und Chemie, t. XIV, p. 571; 1881.
L’auteur se
proposait
de cherchersi,
dans un cristalbiaxe,
lesdifférents ravons
qui
se propagent suivant une mêmedirection,
ne coïncidant avec aucun des axes d’élasticitéoptique,
ont des vitessesqui
rentrent dans la formule dedispersion
deCauchy.
(i) Il est à remarquer que les intensités s’ajoutent, car ces divers mouvements
vibratoires correspondent à des points différents de la sourcc, et ne peuvent iu- terférer.