HAL Id: jpa-00237928
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237928
Submitted on 1 Jan 1882
HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
C. CHRISTIANSEN. - Einige Versuche über die
Wärmeleitung (Quelques recherches sur la conductibilité calorifique); Ann. der Physik und Chemie, t. XIV, p.
23; 1881
E. Bouty
To cite this version:
E. Bouty. C. CHRISTIANSEN. - Einige Versuche über die Wärmeleitung (Quelques recherches sur la
conductibilité calorifique); Ann. der Physik und Chemie, t. XIV, p. 23; 1881. J. Phys. Theor. Appl.,
1882, 1 (1), pp.235-237. �10.1051/jphystap:018820010023501�. �jpa-00237928�
235
sage direct d’un courant, se laisse pourtant traverser par des cou- rants
produits
parinfluence, lesquels
sontcependant beaucoup plus
faibles. L’actionqui
s’exerce entre les corps célestes se con-çoit
aussi facilement. Toutindique
donc que le vide est un bon conducteur de l’électricité et,d’après l’auteur,
il estimpossihle
detrouver une seule preuve
expérimentale
certaine de la non-con-d uctibili té du vide absolu. B.-C. DAMIEN.
C. CHRISTIANSEN. 2014 Einige Versuche über die Wärmeleitung (Quelques re- cherches sur la conductibilité calorifique); Ann. der Physik und Chemie, t. XIV,
p. 23; 1881.
La méthode de 31. Chrisuiansen n’est
applicable qu’aux
corps mauvais conducteurs : elle est fondée sur l’observation desten1pé-
ratures stationnaires et ne fournit que des conductibilités relatives.
Pour comparer les conductibilités de deux
substances,
parexemple
celle de l’air et celle del’eau,
ondispose
l’une au-dessusde l’autre trois
plaques
de cuivre d’environ 0m, 0 id’épaisseur,
écar-tées par de
petites
cales de verre de 0cm, 02 à 0cm, 07. Les intervalles contiennent les deux substances à comparer. Laplaque
de cuivresupérieure
estéchauffée,
laplaque
inférieurerépondra
à destemlaé-
ratures constantes à l’aide de courants d’eau chaude ou
froide ;
en-fin des thermomètres horizontaux
pénètrent
par des trouspercés
dans la surface
cylindrigue
desplaques
de cuivre et donnent la tem-pérature
moyennes au centre de chacune desplaques.
Quand
les corpsemployés
sont très mauvaisconducteurs,
onpeut
considérer sans erreur sensible latempérature
decliaque plaque
de cuivre comme uniforme dans toute son
épaisseur ;
soientT1, T2
et
To
lestempératures indiquées par les
troisthermomètres,
et, C2les
épaisseurs
desplaques
mauvaisesconductrices, K, , K2
leurs coefficients de conductibilitéintérieure;
laperte
latérale de cha- leur étantnégligeable,
on a évidemmentd’où l’on tire
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018820010023501
236
Si la conductibilité des corps étudiés est un peu
plus grande,
onaura encore une
approximation
suffisante endésignant
par x etxl,
y
et y’ , z
eu z’ lestempératures
des deux faces dechaque plaque
de
cuivre,
et,remarquant
que l’ on aet que
En
désignant par e0 l’épaisseur de
chacune desplaques
decuivre,
par
Ko
le coefficient de conductibilité ducuivre,
on trouvera sanspeine
Pour déterminer K2 K1, il faut connaître approximativement b, et,
par
suite, K1 K0, mais il suffit d’une valeur assez grossière,
à cause de
la petitesse
de Ô.
Les formules se
compliquent
encore un peuplus,
si l’on sup- pose que les coefficients Kdépendent
de latempérature
par la relationLa
quantité
de chaleur traversant unplan
horizontalquelconque
de
l’appareil
étant invariablequand
l’étatpermanent
estatteint,
on a
d’où
et comme, pour x - o, on doit avoir =
T,
pour x = e, it =-zT,,
on a
On établit alors avec une
approximation suffisante,
endésignant
par h la conductibilité intérieure du
cuivre,
parTo
latempérature
de
l’enceinte,
par S la section desplaques,
par A leur surface la-237
térale
où
K1 représente
la conductibilité à latempérature T1-T2 2, k2
lamême
grandeur
à latempérature T2-T3 2.
Enprenant pourles
deuxplaques
à comparer deuxplaques
de la même substance et de mêmeépaisseur,
ces formules permettent de calculer la valeur du coeffi- cient de variation x. Cette méthode a donné pour l’airnombre notablement
plus petit
que celui de M. v’Íin kelnlann( ’ ).
L’auteur a
comparé
les conductibilités de diversliquides (eau, alcool, glycérine,
huiled’olive,
essence decitron)
à celle de l’air : les valeurs relativesclu’il
obtientprésentent
un accord suffisantavec les résultats des mesures absolues de M. H. F. Weber
(2).
E.
BOUTY.
II. LORBERG. - Ueber Wärmeleitung in einem System von Cylindern, und über
die experimentelle Bestimmung der Leiutingsfähigkeit des Wassers (Sur la con- ductibilité calorifique dans un système de cylindres et sur la détermination expé- rimentale de la conductibilité de l’eau); Ann. der Physik und Chemie, t. XIV,
p. 291 et 426; 1881.
A propos du
grand
Mémoire de 31. II.-F. AVeber sur la conduc- tibilité desliduides, analysé précédemment
dans ce Journal(3).
M.
Lorberg
traitethéoriquement
leproblème
sui vant :Étant
donné un sj slèn1e de itcylindres
de même rayon et de substancedifférente) superposés
par leurs bases etqui
ont àl’origine
e11 tous leurspoints
une mêmetempérature
tio, on(1) WINKELMANN, Pogg. Ann., t. CLVII, p. 514, et t. CLIX, p. 177: 1876.
C) H.-F. W EllER, Annalen der Physik und Chernie) t. Ã, p. J03 (1880), et Jour- Izal de Ph.ysique) t. IX, p. i6g (1880).
(3) Voir Journal de Plzysilzce, t. IX, p. i6g; 1880.
J. de Phys., série, t. 1. (Mai 1882.) 16