HAL Id: jpa-00237853
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Submitted on 1 Jan 1881
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E. WARBURG. - Magnetische Untersuchungen (Recherches magnétiques); Ann. der Physik und Chemie, t. XIII, p. 14 1; 1881. CARL FROMME. - Bemerkungen zu der Abhandlung von Hrn. Warburg über einige Wirkungen der magnetischen Coercitivkraft
(Remarques sur un Memoire de M. Warburg relatif à quelques actions de la force coercitive magnétique);
Ann. der Physik und Chemie, t. XIII, p. 318; 1881.
AUERBACH. - Magnetische Untersuchungen (Recherches magnétiques); Ann. der Physik und Chemie, t. XI, p. 353; 1880; et t. XIV, p. 308; 1881
E. Bouty
To cite this version:
E. Bouty. E. WARBURG. - Magnetische Untersuchungen (Recherches magnétiques); Ann. der Physik und Chemie, t. XIII, p. 14 1; 1881. CARL FROMME. - Bemerkungen zu der Abhandlung von Hrn.
Warburg über einige Wirkungen der magnetischen Coercitivkraft (Remarques sur un Memoire de M.
Warburg relatif à quelques actions de la force coercitive magnétique); Ann. der Physik und Chemie, t. XIII, p. 318; 1881. AUERBACH. - Magnetische Untersuchungen (Recherches magnétiques); Ann.
der Physik und Chemie, t. XI, p. 353; 1880; et t. XIV, p. 308; 1881. J. Phys. Theor. Appl., 1881,
10 (1), pp.495-500. �10.1051/jphystap:0188100100049501�. �jpa-00237853�
495
Si,
ait contraire, le deuxième COllrant est assezfaible
lemême
déplacement diminue,
sil’angle
ci-oit ait delà de9°°.
Mais ce
qui
aplus
d’intérét pour nous, ce sont les variations dedéplacement angulaire
de l’axemagnétique,
enchangeant
les con-ditions de fermeture et d’ouvertur e du courant.
Supposons,
pourplus
desimplicité,
que les deux courants aient mêmeintensité,
et que la deuxième aimantation se fasse à
go,
de lapremière.
Ontrouve que :
20. Le
déplacenzent angulaire
de l’axenlagnétÙjue
d’iiiidisque
aimanté dû à une nouvelle aimantation dans line directionperpendiculaire
est d’alitantplus grand
qite le circuit estfermé plus i-apideiîzejit
etqu’il
est Olivertpliis
lentellient.Voilà donc un fait que la théorie
pouvait
faireprévoir.
Les dé-placements
de l’axemagnétique
d’undisque
donnent uneimage
de ceux de
chaque
molécule d’une barre d’acier. Dans l’un etl’autre cas, on a des effets semblables si l’on
empêche plus
ou moinsles molécules
d’acquérir
de la vitesse(1).
E. WARBURG. 2014 Magnetische Untersuchungen (Recherches magnétiques);
Ann. der Physik und Chemie, t. XIII, p. 14 1; 1881.
CARL FROMME. 2014 Bemerkungen zu der Abhandlung von Hrn. Warburg über einige Wirkungen der magnetischen Coercitivkraft (Remarques sur un Memoire de
M. Warburg relatif à quelques actions de la force coercitive magnétique); Ann.
der Physik und Chemie, t. XIII, p. 318; 1881.
AUERBACH. 2014 Magnetische Untersuchungen (Recherches magnétiques); Ann. der Physik und Chemie, t. XI, p. 353; 1880; et t. XIV, p. 308; 1881.
1. Considérons un corps
pesant posé
sur une table et maintenupar un ressort sans tension initiale.
Quand
ce corps se trouve en- suite soumis à une force Fsupérieure
au frottement aqu’il
exercesur son
plan d’appui,
il sedéplace
d’unequantité
X et le ressort se(1) Je dois renvoyer le lecteur au Mémoire complet, soit pour pIus de détails sur
l’explication théorique des faits constatés par les experiences, soit pour de longs dé- veloppements mathématiques destinés à calculer les moments magnetiques (-n modi- liant la théorie de Weber, d’accord avec l’hypothèse du itottement moleculaire.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0188100100049501
496
tend
proportionnellement
à l’excés F - a. Convenons dereprésen-
ter les
déplacei»ents X
du corps par desordonnées,
les forces aux-quelles
il est soumis par desabscisses,
et supposons que la force F variepér iodiquement
de zéroà p
etde h
à zéro.Quand
F croît dezéro à cL, le corps demeure
immobile,
et lepoint figuratif
dudépla-
cement va de 0 en A
(fig. i). Quand
F croît ensuite de a à 1), leFig. 1. FiC’,2.
corps se
déplace proportionnellement
à F - et et lepoint nguratif
va de A en B. Il revient de B en
C,
et le corps reste immobilequand
F décroî t de w à p - a ; enfin il va de C en 0quand
F va-rie
de p-
et à zéro. Pour unevaleurp1
deF, comprise
entre aetp,
il y a deuxpositions
du corps et deux tensions du ressort corres-pondantes,
suivant que la force F est dans sapériode
croissanteou décroissante. Enfin le travail de la force variable
F, pendant
uncycle entier,
estexprimé
par l’aireOABC;
il estpositif,
et a étéemployé
à vaincre lefrottement,
c’est-à-direqu’il
s’est transforméen chaleur.
On assimile d’ordinaire l’effet de la force coercitive dans les ai-
mants à celui d’un frottement. Bien que cette
comparaison
ne soitpas absolument
rigoureuse
on sait que les faits connus, relative-ment à la variation de l’aimantation
permanente
avec l’intensité de la forcemagnétisante
lajustifient
tout au moins d’une manièregénérale.
M.Warburg
se demande s’il y a effectivement unphé-
nomène
magnétique
danslequel
la force coercitivejoue
le rôlequi appartient
au frottement dansl’expërience
que nous venonsde décrire.
Il vérifie en effet que,
quand
uneaiguille
d’acierlongue
et minceest soumise à l’effet d’une force
magnétisante périodique,
variantlentement de zéro
à p
etde p
àzéro,
le momentmagnétique
perma-nent que conserve
1 aiguille, après
avoirprésenté, pendant
les pre-497 mières
périodes,
un accroissementprogressif
dont nous ferons abs--traction,
devisent lui-mêmepériodique,
et oscille d’une valeur minimum tîz,) à une valeurmaximum m1,
de telle sortequ’à
une mêmevaleur F de la force
magnétisante correspondent
deux valeurs diffé-rentes n2 et m’ du moment
magnétique,
dont lapremière, plus faible, correspond
à lademi-période
des forcescroissantes,
laseconde, plus considérable,
à lademi-période
des forces F décroissantes. Des mesures, effectuées parl’auteur, assignent
à la courbeconstruite,
en
prenant
les forcesmagnétisantes
comme abscisses et les momentsmagnétiques
commeordonnées,
la formereprésentée
parla fig. 2.
Les forces
magnétisantes
exécutentpendant
le cBclecoolplet
untravail
positif proportionnel
à l’aireDABC,
etqui
se transforme en chaleur dans l’aimant.Ainsi,
à des différencesprès
d’ordre secon-daire,
lesphénomènes représentés
parles fig..
1 et 2 sontanalogues.
Les différences sont du même ordre que celles que l’on constate
quand
on compare la fonctionmagnétisante permanente
aux quan- tités demagnétisme qui
devraient être conservées dansl’hypo-
thèse d’une force coercitive
rigoureusement comparable
à un frot-temen t.
M.
Warburg
fait observer que lecycle
des variations dumagné-
tisme
permanent
que nous venons de constaterpeut
rendre uncompte
suffisant de l’échauffement d’une masse de fer soumise à l’action d’une forcemagnétisante périodique,
dans les cas où l’effetdes courants d’induction
développés
dans la masse estnégligeable.
Il remarque aussi que le même cycle fournit une
explication
del’amortissement des oscillations d’une
aiguille aimantée, produit
par un
disque
de ferplacé
au-dessous del’aiguille. L’expérience
prouve que cet amortissement est
beaucoup plus
considérable que celui queproduirait
undisque
d’un autre métal de même forme etde lnéme conductibilité
électrique.
C’estqu’à
l’effet d’induction ordinairementinvoqué s ajoute
un effet propre audisque
defer,
que AI.
Warbur- explique
ainsi.L’aiguille
aimantée au repos in- duit dans ledisque
une distributionmagnétique
symétrique parrapport
àl’aiguille ; mais, quand l’aiguille
oscille, ellequitte
unerégion
en train de se désaimanter ets’approche
d’unerégion
entrain de s’aimanter. Le
magnétisme permanent
conservé par despoints symétriques
des deuxrégions
n’est pas le léme : il y aexcès de
magnétisme
dans larégion
quel’aiguille quitte.
Il en ré-498
sulte une force
agissant
surl’aiguille
en sens contraire de sonmouvement,
indépendamment
de tout effet d’induction. C’est cetteforce
qui produit
J’excès de l’amortisselnent observé.Bien d’autres
phénomènes
sontprobablement dus,
enpartie,
à lanouvelle cause
signalée
par 31.Warburg.
Parexelnple,
ne contri-bue-t-elle pas à
produire
ledéplacement
despoints
neutres de l’an-neau de la machine de
Gramme, qui s’effectue,
comme onsait,
dansla direction du mouvement? La moitié de l’anneau
qui s’éloigne
des
pôles
de l’aimant inducteurdoit,
eneffet,
conserver un ma-gnétisme
rémanentsupérieur
à celui de la moitiéqui
s’enapproche.
Le maximum du
magnétisme
total est doncdéplacé
dans le sensde la rotation.
II. 31. Fromme
rappelle
une de sesexpériences
antérieures(1) qui
serapproche beaucoup
del’expérience
fondamentale de M.Warburg : mais,
au lieud’invoquer l’analogie éloignée
de laÊorce coercitive et du
frottement,
ilrappelle
lerapport beaucoup plus
intime desphénomènes magnétiques
et de l’élasticité de tor-sion,
et compare lephénomène
de JVI.Warburg
au résiduélastique (elastisclze Nachwrikung, nlagnelische Nachwirkung).
Il con-vient toutefois que ce résidu
magnétique
n’est pas aisé àinterpréter d’après
leshypothèses
ordinairesqui
servent de base à la théorie dumagnétisme,
et mêmequ’il
est difficile de trouver unphéno-
mène exactement
analogue
dans d’autres branches de laPhysique,
si ce n’est
peut-être
l’accommodationinvoquée
par M. Streintz pourexpliquer
lesparticularités
des vibrations torsionnelles.M. Fromme
rapproche
desexpériences
de M.ioTaiburg
uneexpérience
assez ancienne de M. vonWaltenhofen,
consistant dans laproduction
d’unmagnétisme
inverse par larupture brusque
ducourant
magnétisant.
Cetteexpérience
a été faite à nouveau par M.Righi (2),
et a donné lieu à une controverse entre cephysicien
et MM. Bartoli et Alessandri
(3).
M.Fromme y
voit la preuve que le momentmagnétique permanent
d’uneaiguille dépend
non seu-lement de la
grandeur
de la forcemagnétisante
et du sens dans( 1) Annalen der Physik ulld Cltemie, t. IV, p. i o2 ; 1878.
(2) JOllrllal de Physique, t. X, p. 482 et 492.
(3) -1b,*d., t. X, p. la-7.
499
lequel
elle varie, mais encore de la vitesse aveclaquelle s’opère
cette variation. Dans ses
expériences,
M.BB arburg
n’avait pas eu lieu de constater cette influence de la vitesse.III. La
première partie
du travail de 31. Aucrbach est sans rap- port avec les deux Mémoiresprécédents.
Un corpsmagnétique, placé
dans unchamp
d’intensité constantepossède
dans ses pro- fondeurs une aimantationuniforme ;
mais l’intensité de l’aiman ta- tion varie avec les réactionsréciproques
des élémentsmagnétiques,
au
voisinage
de la surface. Il en résulte que, pour des corps d’assezgrande dimension,
lemagnétisme temporaire acquis
dans unchamp magnétique
donnépeut s’exprimer
à l’aide de deux termes, l’unproportionnel
à la masse, etqui
nedépend
que de l’intensité duchamp,
l’autrequi dépend
en outre de la forme de la surface.M. Auerbach se propose d’arriver à cette
expression,
mais il seborne
pratiquement
à étudier : il l’influence du diamètre et de lalongueur
pour des barreauxcylilndriques : 2°
celle de la densité pour desmélanges
formés avec despoudres magnétiques
et dessubstances inertes. Cette étude ne l’amène à énoncer aucun fait véritablement nouveau.
La seconde
partie
du Mémoire de M. Auerbach estprécisément
consacrée au residu
magnétique,
dont l’existence aurait été indi-quée jadis
par M. F. Kohlrausch(i),
etplus
récemment par M. Fromme. L’auteur se propose encore une fois unproblème
d’unegénéralité
indéfinie : Comment lemagnétisme
mproduit
pal’ lineforce
extérieure idépend-il des.forces J, , J 2,
...auxquclles
il ciété antérieurement
soumis,
et des étalsmagnétiques M1, M2,
...correspondants ?
Il se bornecependant
à tirer dequelques expé-
riences très
particulières
des conclusionsqui,
de son propre aveu,ne sont
qu’approchées,
celle-ci parexemple :
Le résidumagné- tique dépend
de ladifférence
entrela force
iagissante
el laforce
Jclo7it on constate le
rési(lu, d’après
la même loi suivantlaquelle
l’intensité (le l’aimantation normale
dépend
de laforce agis-
sante.
D’accord avec M.
Warburg,
M. Auerbach admet que la vitesseavec
lacluelle
varie la forcemagnétisante
Il’a pas d’influence sen-( 1 ) F. KOHLRAUSCH, Ann. de Pogg., t. CXXVIII, p. 4; 1866.
500
sible sur le
résidu,
à moins que la variation ne soitszcbite, auquel
cas se
produisent
lesphénomènes
constatés par M. Fromme.E. BOUTY.
H.-A. ROWLAND ET E.-H. NICHOLS. - Electric absorption of crystals (Résidu élec- trique dans les corps cristallises); Phil. Magazine, 5e série, t. XI, p. 414; 1881.
On connaît le
phénomène
du résiduélectrique qui
seproduit
dans tous les condensateurs formés de lames isolantes solides. Les diverses théories que l’on a
proposées
desphénomènes
d"influence fontprévoir
que dans une lameparfaitement homogène
et à facesparallèles
il ne doitpoint
seproduire
de résidu. Le verre, lemica,
la sélénite sont des corps que l’on ne
peut
considérer comme ho-nlogènes,
car les unspeuvent
être considérés comme desmélanges,
les autres, éminemment
friables, présentent
dans leur intérieur des lamesd’air;
il est donc conforme à la théorie que ces corpspré-
sentent un
résidu;
maisqu’arriverait-il
si on leur substituait des corpshomogènes
comme lequartz
et lespath
d’Islande? Les au-teurs ont construi t un condensateur formé d’une lame de
spath,
contre
laquelle
sontappliquées
deux armatur es de cuivre. Ce cuivre étantan1algan1é
afind’empêcher l’interposition
d’une lamed’air entre le métal et la lame de
spath,
les auteurs ont constatéqu’il
ne seproduisait
aucune trace de résidu. Avec une lame dequartz, on
obtient un résiduappréciable,
mais neuf foisplus
faiblequ’avec
une lame de verre. Les auteurspensent
que lequartz
n’est pas entièr ementhomogène
ctqu’il présente
desparticules
dequartz droit,
mêlées auquartz gauche
ou inversement.G. LIPPMANN.
R.-T. GLAZEBROOK. 2014 On the measurement of small résistances (Sur la mesure
des petites résistances); Phil. Magazine, 5e série, t. XI, p. 391; 1881.
En mesurant de
petites
résistances par la méthode dupont
deWheatstone,
l’auteur a observé desperturbations qui
étaient dues à des forces thermoélectriques ;
ces forces avaient leursiège
aupoint
de contact du fil de cuivre
qui
formait lepont
avec le fil deplatine
du rhéostat. On est averti de ces