HAL Id: jpa-00237916
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237916
Submitted on 1 Jan 1882
HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
E. LOMMEL. - Ein Polarisationsapparat aus
Magnesiumplatinocyanür (Appareil de polarisation en platino-cyanure de magnésium); Ann. der Physik und
Chemie, t. XIII, p. 347; 1881
J. Macé de Lépinay
To cite this version:
J. Macé de Lépinay. E. LOMMEL. - Ein Polarisationsapparat aus Magnesiumplatinocyanür (Appareil de polarisation en platino-cyanure de magnésium); Ann. der Physik und Chemie, t. XIII, p. 347; 1881.
J. Phys. Theor. Appl., 1882, 1 (1), pp.199-200. �10.1051/jphystap:018820010019901�. �jpa-00237916�
199
spectroscope, amène successivement en coïncidence avec le fil ho- rizontal du réticule
objectif,
les différents traits de lagraduation,
et mesure la déviation obtenue
quand
on amène le fil vertical du réticule oculaire en coïncidence avec lespoints
où les deux courbes données par les fils verticaux du réticuleobjectif
coupent le fil ho- rizontal de ce même réticule. Ces deux fils sont trèsvoisins ;
enprenant
la moyenne desdéviations,
on a la déviation pour le mi- lieu de leurintervalle,
et on déduit lalongueur
d’onde correspon- dante. Leslongueurs d’onde,
déduites des observations dupremier
spectre
de dr oi te et dupremier spectre
degauche,
diffèrent de4 à
5 unités pour lequatrième
chiffresignificatif.
C’est uneapproxi-
mation bien suffisante pour la
plupart
des observations.Une fois ces constantes de
l’appareil déterminées,
M. Kettelera mesuré la
dispersion
de l’alcoolabsolu,
en ramenant toutes lesobservations à la
température
de 25° C. Les résultats obtenus ontservi à calculer les constantes de la formule de
dispersion
de Cau-chy, prise
avecquatre
termes ; les différences entre l’observationet le calcul ne
portent
que sur lacinquième
décimale. Il résulte de là quel’appareil
de M. Ketteler donne unprocédé
suffisammentexact pour
remplacer
dans laplupart
desapplications spectrosco- piques l’emploi
souvent difficile de la lumière solaire.H. DUFET.
E. LOMMEL. - Ein Polarisationsapparat aus Magnesiumplatinocyanür (Appareil de polarisation en platino-cyanure de magnésium); Ann. der Physik und Chemie,
t. XIII, p. 347; 1881.
L’auteur avait
montrer
dans un travail antérieur(1), qu’une
lamede
platina-cyanure
de111agnésilu11, perpendiculaire
àl’axe, polarise complètement
dans leplan
d’incidence les rayons bleusqui
Loin-bent sur elle sous un
angle
d’incidencesupérieur
à 2.°. Il a pu dès lors construire une véritablepince
àplatina-cyanure
demagné- Sium,
tout à faitanalogue
par sa construction et sespropriétés
àune
pince
àtourmaline;
seulement il est nécessaired’interposer
en(1) Annalen der Physik und Chemie, t. IX, 1880.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018820010019901
200
avant du
polariseur
une lame de sulfate de cuivrequi
ne laissepasser que les rayons bleus. Un verre bleu a l’inconvénient de laisser passer en même
temps
les rayons rouges,qui
ne sont paspolarisés
parl’appareil.
L’étude des
propriétés
de cetappareil
le conduit àrejeter
comme inexacte la théorie de ces
phénomènes
donnée par 1B1. Ber-trand (1).
Pour toutes les substancesdichroïques
à couleurs Sll-perficielles,
lapolarisation
par réfraction n’est pas due à une ab-sorption,
mais est liée intimement à ce faitqu’un
rayon de lu-mière,
bleue dans le casactuel,
réfléchi par unepareille
lame sousune incidence
supérieure
à 2°, estcomplètement polarisé
dans leplan perpendiculaire
auplan
d’incidence. Par ce seulfait,
les rayons transmis sontpolarisés
dans leplan
d’incidence.Par contre, la théorie de M. Bertrand est exacte pour les cris- taux,
tourmaline, topaze, épidote, qui
ne sont colorés que par leurmélange
à des substancesétrangères :
ces cristaux neprésentent
pas de couleur
superficielle.
J. MACÉ DE LÉPINAY.S.-P. THOMPSON -- On a new polarizing prism ( Sur un nouveau polariseur) ;
Phil. Magazine, 5e série, t. XII, p. 349; 1881.
Dans ce
prisme,
ilexiste,
comme dans lenicol,
une lame debaume de
Canada,
mais cette lame estplacée
suivant une sectionprincipale,
et l’axecri stallographique
estperpendiculaire
à lalongueur
duprisme;
dans cesconditions,
le rayon extraordinaire n’estjamais
réfléchitotalement, puisqu’il
se propage avec une vitesse constante ettoujours supérieure
à cellequ’il prend
dansle baume. On obtient ainsi un
champ plus étendu,
mais la tailleest
plus
difficile etplus
coûteuse. Unedisposition
trèsanalogue
aété
employée
par M. Glan(2).
H. DUFET.(t) Journal de Physique, t. VIII, p. 227; 1879.
(2) Journal de Physique, t. X, p. 175.