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Submitted on 1 Jan 1882
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PH. VON JOLLY. - Die Anwendung der Wage auf Probleme der Gravitation, zweite Abhandlung (L’emploi
de la balance dans le problème de la gravitation, 2e Mémoire) ; Ann. der Physik und Chemie, t. XIV, p.
331; 1881
H. Dufet
To cite this version:
H. Dufet. PH. VON JOLLY. - Die Anwendung der Wage auf Probleme der Gravitation, zweite Abhandlung (L’emploi de la balance dans le problème de la gravitation, 2e Mémoire) ; Ann. der Physik und Chemie, t. XIV, p. 331; 1881. J. Phys. Theor. Appl., 1882, 1 (1), pp.231-234.
�10.1051/jphystap:018820010023100�. �jpa-00237926�
231
PH. VON JOLLY. - Die Anwendung der Wage auf Probleme der Gravitation, zweite Abhandlung (L’emploi de la balance dans le problème de la gravitation, 2e Mé- moire) ; Ann. der Physik und Chemie, t. XIV, p. 331; 1881.
Dans un
premier Mémoire, analysé
dans ce Journal( 1),
M. Ph.von
Jolly
a montréqu’il
étaitpossible,
à l’aide de labalance,
demesurer la variation du
poids
d’un corpsquand
onl’éloigne
dequelques
mètres seulement de la surface du sol. La balance porte,à
chaque
extrémité dufléau,
dieuxplateaux
reliés l’un à l’autre parune
tige métallique qui,
dans lespremières expériences,
avait5m, 5
de
longueur,
euqui,
dans lesexpériences actuelles,
avait unelongueur
de21m, 005.
Les masses pesantes étaient des boules deverre
pleines
de mercure etpesant 5kg;
pour détruire l’effet de lapoussée
del’air,
onajoutait toujours
dans lesplateaux
nonchargés
. des boules de méme verre et
d’égal
volume.Supposons
les deuxsphères pleines
enhaut,
et les deuxsphères
vides en
bas;
on établitl’équilibre
enajoutaiit
unpoids
addi-tionnel. On
transporte
alors en bas une dessphères
, et il fautajouter
unpoids
différent pour rétablirl’équilibre.
On en déduitla différence de
poids
causée par lerapprochement
du centre de laTerre. Voici comment s’effectuent ces délicates mesures ; le fléau de la balance
porte
unpe tit
miroirperpendiculaire
à saI ong ue ur,
dans
lequel
onobserve,
à l’aide d’unelunette, l’image
d’unerègle
divisée en millimètres et
placée
à3"B5
de la balance. On com- mence par déterminer le nombre de divisionscorrespondant
à unesurcharge donnée ;
sous lacharge
constante de5kg,
unesurcharge
de l omg, 068 donne un
déplacement
de26,54
divisions. Dans uneexpérience (16 septembre 1879),
les deuxsphères pleines
étantplacées
en haut avec unpoids
additionnel de20mg,058,
on trouveen moyenne pour la
position d’équilibre
de labalance,
la division134,505 ;
une dessphères
étant enbas,
avec unpoids
additionnel’de
50mg, 025,
laposition d’équilibre correspond
Ù. la division13g,109. D’après
l’effet mesuré d’unesurcharge
connue, on trouveque le
poids
aaugmenté
de31mg, 713.
C’est là une
expérience particulière ;
des nomhreusesexpériences
(1) Journal de Physique) t. VIII, p. 240.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018820010023100
qu’il
aeffectuées,
M. Ph. vonJolly
déduit pourl’augnlentation
depoids
de lasphère pleine
le nombre 3 1 686.Des valeurs du rayon de la Terre et de l’intensité de la
pesanteur
à
Munich,
onpeut
déduire facilementquelle
devrait êtrel’augmen-
tation
théorique;
on trouve33mg,059.
Cettediscordance,
que M. Ph. vonJolly
avaitdéjà
constatée dans sespremières expé- riences,
tient à la situation del’Uni;ersité, placée
à l’un despoints
lesplus
bas de laville,
et entourée de constructionsplus
élevées.
1B1. Ph. von
Jolly
calcule : 1° la différence depoids produite
parun
changement
du niveaulz,
en unpoint
situé au niveau de la mer; 2° cette différence en unpoint
d’uneplaine
élevée d’unehauteur H au-dessus de la mer; il trouve, en
s’appuyant
sur uncalcul de
Poisson,
que cette différence est lamême,
pourvu que l’étenduesuperficielle
de laplaine
soit trèsgrande
parrapport
àsa hauteur au-dessus du niveau de la mer. On a dans les deux cas,
en
appelant
R le rayon de laTerre,
etQ
etQ’
lesdemi-poids,
3° il calcule la difl’érence de
poids
pour unpoint
d’un continent de formeirrégulière.
Onpeut remplacer
l’action despoints
du solplacés
au-dessous duplateau
inférieur par l’effet d’uneplaine,
etcelle des
points placés
entre les deuxplateaux
par l’action d’une couche indéfinie de densitéo’;
enappelant p
la densité moyenne de laTerre,
on trouveDe la différence constatée
précédemment
entre Inobservation etle
calcul,
on déduitqu’on peut remplacer
l’action des construc-tions environnantes par celle d’une couche de 21m de hauteur
ayant
pour densitép X
o,o-277(1).
Le but
principal
de 1M. vonJolly
est de déterminer la densité de la Terre. Pour cela il introduit sous leplateau
inférieur une(’ ) Il est évident que dans ces calculs on a le droit de négliger les quantités de
l’ordre
de 1 R2,
à côté de 1233
sphère
deplomb
de 0m,995
dediamètre,
pesant5775kg,
2, et déter-mine de nouveau la diflérence de
poids.
Il trouve ainsi32mg,059,
et, par
conséquent,
pour l’action de lasphère
deplomb, ümg,589-
Il est
clair,
eneffets,
que lasphère
deplomb n’agit
sur lasphère
de mercure que dans sa
position
laplus basse ;
dans laposition élevée,
l’action ne serait que0mg, 0003, quantité
entièr ement inac- cessible à Inobservation. Il est très facile de déduire de cette aug- mentation depoids
la densité moyenne de laTerre,
connaissant la densité duplomb.
31. Ph. vonJolly
donne comme nombre défi- nitifavec une erreur
probable
de ±0,068.
Il
peut
être intéressant derappeler,
avecl’auteur,
les nombresprécédemment
obtenus par divers observateurs.Ce
résultat, plus
fort que lesprécédents, peut tenir,
enpartie
tout au
moins,
à la constitutiongéologique
du sol de la Bavière.Nous sommes
obligés
de nous contenter dequelques
mots pourindiquer
lesprécautions prises
par l’auteur dans ces mesures. Lesplateaux
étaient renfermés dans de doubles cages dont tous lespoints
étaient clos avec des bandesgommées.
Le fil desuspension
des
plateaux
inférieurs était enfermé dans un tube dezinc,
entourélui-même d’une couche de
paille. Malgré
cesprécautions,
les oscil-lations devenaient
irrégulières
toutes les fois que l’étathygromé- trique
ou latempérature
extérieure variaientrapidement.
Il fallaits’astreindre à ne faire les
pesées
que par desjours
couvert, oû lescirconstances
atmosphériques
restaient sensiblement uniformes.Les
poids
additionnels avaient étécompares
avec leplus grand
soin au
kilogramme
étalon de Berlin. H. DUFET.E. EDLUND. 2014 On the electrical resistance of vacuum (Sur la résistance élec- trique du vide); Phil. Magazine, 5e série, t. XIII, p. 1; 1882.
C,est un fait bien connu, que les courants
électriques
nepeuvent
pas traverser levide.
deTorricelli,
et l’on en conclut habituel- lement que le vide offre un manque absolu de conductibilité.Comment
expliquer
alors l’actionélectrique
exercée par un corps céleste sur un autre, commec’est,
parexemple,
le cas entre leSoleil et la Terre? L’auteur s’est demandé si le fait
précédent
était dû à la résistance proprement dite du gaz raréfié ou à la résis-
tance subie par le courant à son passage du gaz à l’électrode solide.
Le
développement
intense de chaleur que MM. Naccari et Bel- lati ont trouvé à l’électrodenégative
montre bienqu’ici,
commedans Farc
voltaïque,
il doit exister un obstacle à lapropagation
du courant. Si nous
désignons
cet obstacle par 1 et par r1 la résis-tance du
gaz, 1 représentant
!a distance desélectrodes,
r + F1 l estl’obstacle total à la
propagation
du courant d’une électrode à l’autre. l’ourqu’une décharge
ait lieu il faut que la tension élec-trique
des électrodespuisse
surmonter cette somnze. Or lesexpé-
riences directes montrent que r 1 diminue constamment avec la
pression
du gazjusqu’à
ce que cettepression
soit descendue à unequantité
trèspetite
Immenviron,
etpendant
cetemps
r augmente incessamment de valeur. Doit-on admettre que i-,,après
avoir in-cessaxnment
diminué, prend
subitement une trèsgrande
valeurquand
onéloigne
les dernières molécules de gaz, ou est-il pro- hahle que la résistance 1 sur les électrodes continue à augmen- ter ? C’est cette dernièrehypothèse qu’admet
M. Edlund : r peut recevoir uneaugmentation
tellementgrande
que le courant nepeut plus
circuler.Cette
hypothèse admise,
toutes lesexpériences
connues s’ex-pliquent aisément,
et enparticulier
celles de Pliicker etGassiot,
dans