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G. KIRCHHOFF ET G. HANSEMANN. — Ueber die Leitungsfähigkeit des Eisens für die Wärme (Sur la conductibilité calorifique du fer) ; Ann. der Physik und Chemie, t. IX, p. 1; 1880. Ueber die Leitungsfähigkeit der Metalle für Wärme und Electricität (Sur la con

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(1)

HAL Id: jpa-00238043

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238043

Submitted on 1 Jan 1882

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G. KIRCHHOFF ET G. HANSEMANN. - Ueber die Leitungsfähigkeit des Eisens für die Wärme (Sur la conductibilité calorifique du fer) ; Ann. der Physik und

Chemie, t. IX, p. 1; 1880. Ueber die Leitungsfähigkeit der Metalle für Wärme und Electricität (Sur la

conductibilité des métaux pour la chaleur et l’électricité); ibid., t. XIII, p. 506; 1881

E. Bouty

To cite this version:

E. Bouty. G. KIRCHHOFF ET G. HANSEMANN. - Ueber die Leitungsfähigkeit des Eisens für die Wärme (Sur la conductibilité calorifique du fer) ; Ann. der Physik und Chemie, t. IX, p. 1; 1880.

Ueber die Leitungsfähigkeit der Metalle für Wärme und Electricität (Sur la conductibilité des métaux

pour la chaleur et l’électricité); ibid., t. XIII, p. 506; 1881. J. Phys. Theor. Appl., 1882, 1 (1),

pp.89-98. �10.1051/jphystap:01882001008901�. �jpa-00238043�

(2)

89

les

conductibilités électrique

et

thermique

est encore bien loin

d’être démontrée.

1B1. Tait termine sa Note en

indiquant

comment les formules

employées

par

Angström

dans ses recherches sur la conductibilité doivent être modifiées pour tenir

compte

de la variation de la cha- leur

spécifique,

en

supposant

que les variations de c et de k

peuvent

être

représentées

par les formules

x

et p

dans

lesquelles

sont des constantes très

petites.

E. BOUTY.

G. KIRCHHOFF ET G. HANSEMANN. 2014 Ueber die Leitungsfähigkeit des Eisens für die Wärme (Sur la conductibilité calorifique du fer) ; Ann. der Physik und Chemie, t. IX, p. 1; 1880.

Ueber die Leitungsfähigkeit der Metalle für Wärme und Electricität (Sur la con- ductibilité des métaux pour la chaleur et l’électricité); ibid., t. XIII, p. 506;

1881.

Dans le

premier

de ces deux

Mémoires,

les auteurs

développent

la méthode

qu’ils

ont

employée

pour mesurer les conductibilités

calorifiques

des métaux et

publient

les résultats obtenus avec le fer. Dans le

second,

ils étendent leurs recherches à un certain nombre de

métaux;

ils

indiquent

un

procédé

pour mesurer la conductibilité

électrique

sur les échantillons même

qui

ont servi à

la mesure des conductibilités

calorifiques ;

enfin ils

comparent

les nombres

qu’ils

ont obtenus pour les deux sortes de conductibilité.

I. Mesure des conductibilités

calorifiques.

- Les anciennes

méthodes,

fondées sur l’observation de l’état

stationnaire,

faisaient

dépendre

la mesure de la conductibilité de celle d’un élément assEz

mal

défini,

à savoir le coefficient de conductibili té extérieure. Les méthodes

récentes,

l’on observe

pendant

la

période

variable

des

températures,

éliminent en

grande partie

l’influence de cet élé- ment, que MM. Kirchhoff et Hansemann cherchent à exclure tout

à,fait de leurs déterminations : ils

parviennent,

en

effet,

à déduire

le coefficient de conductibilité interne de mesures

qui

ne

dépen-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01882001008901

(3)

90

dent du coefficient de conductibilité externe que par un terme correctif tout à fait

négligeable

dans la

pratique.

Voici la

disposi-

tion de leurs

expériences :

1. Un cube de fer de

14cm

de côté est, à

l’origine

des obser-

vations,

à une

température

constante en tous ses

points.

Sa face

antérieure

A, verticale,

est fixée par de la cire dans une ouverture très peu

plus grande, pratiquée

dans un écran en

zinc, qui

forme la

partie

antérieure d’une boîte

métallique

le cube est enfermé. Il y est soutenu par

quatre supports

de bois

pointus.

A un moment

donné,

la face A du cube se trouve

brusquement

soumise

au jet

normal d’une sorte de pomme d’arrosoir

quil’inonde, pendant

toute la durée des

observations,

d’une

quantité

considé-

rable d’eau sans cesse renouvelée et à une

température

fixe

supé-

rieure ou inférieure de

quelques degrés

seulement à la

tempé-

rature initiale du cube. Des sondes

thermo-électriques plongent

par des trous

cylindriques pratiqués

dans la face

supérieure

du

cube et aboutissent en divers

points

de la moitié antérieure de la normale élevée au centre de la face A inondée. Elles servent à me- surer les

températures variables,

de l’observation

desquelles

MM. Kirchhoff et Hansemann font

dépendre

la détermination du coefficient de conductibilité.

2. Dans les conditions

particulières

de ces

expériences,

dont

la durée ne

dépasse

pas

175 secondes,

il est clair que les

tempéra-

tures variables diffèrent extrêmement peu de celles

qui

se

produi-

raient si l’on substituait au cube un mur indéfini de même

épais-

seur, c’est-à-dire que la

propagation

de la chaleur dans la

région

du cube où sont

placées

les sondes est presque

rigo,ureusement

nor-

lnale à la

partie

inondée.

Désignons

par it l’excès de la

tempéra-

ture variable sur la

température initiale,

par h le

rapport

de la conductibilité extérieure du fer à sa conductibilité

intérieure,

et

développons it

en série suivant les

puissances

de

h ;

on pourra,

d’après

l’observation

précédente,

arrêter le

développement

au

terme du

premier degré

en

h ,

Le terme

Uo correspond

à la

propagation

de la chaleur effec-

(4)

91 tuée normalement à la face A du cube. Les auteurs étudient d’a- bord ce terme et montrent

qu’avec

la dimension attribuée à leur cube

U0

ne diffère pas d’une

quantité appréciable

de ce

qu’il

de-

viendrai t

si,

laissant en

place

les sondes

thermo-électriques,

on

reculait la face

postérieure

du cube

jusqu’à

l’infini.

Supposons,

pour

plus

de

simplicité,

que la

température

de l’eau est

supérieure

de à la

température

initiale du cube. Les conditions

auxquelles

U0

doit satisfaire sont : de vérifier

l’équation

différentielle de la

propagation

normale de la chaleur

dans

laquelle

c

représente

la chaleur

spécifique

de l’unité de vo-

lume, k le coefficient de conductibilité

intérieure ;

de se réduire

à o pour t = o ; 3° de

prendre

la valeur 1 pour = o et la valeur o pour- = oo . Toutes ces conditions sont

remplies

en définissant la fonction

U(x)

par la relation

et posant

En ce

qui

concerne le terme

hU,,

relatif à l’influence des pa-

rois,

Ml%’I . Kirchhoff et Hansemann en déterminent la forme en re-

marquant

que

U,

doit vérifier

l’équation générale

de la

propagatioll

de la chaleur

et que l’on doit avoir de

plus

(5)

92

Ils calculent ensuite les valeurs

numériques

de

U1

pour les

posi-

tions attribuées à leurs sondes

thermo-électriques

et pour la

plus grande

valeur de t

employée

dans leurs

expériences.

Ces valeurs

ne sont pas, il est

vrai,

très

petites ;

mais le coefficient

h,

par le-

quel

il faut les

multiplier,

est excessivement

faible,

de sorte que le

produit h U,

est

négligeable.

Les auteurs ont déterminé l2 par une

expérience spéciale,

consistant à

porter

le cube tout entier à une

température supérieure

à celle de l’enceinte où il est

placé

et à

observer la loi des

températures

variables au centre du cube.

On aurait donc

pratiquement

s’il était

possible

de déterminer directement la

température

aux

points

du cube que l’on

considère; mais,

en

réalité,

il a fallu in-

terrompre

la continuité du métal par des ouvertures

cylindriques pleines

de mercure, où

plongent

les sondes

thermo-électrjques.

Les

auteurs établissent que la forme de fonction

représentée

par l’é-

quation (3)

convient encore dans ce cas, eu

égard

à la faible sec- tion des

cylindres.

Une

complication

nouvelle

provient

de ce

que la

conductibilité

et la chaleur

spécifique

c ne peuvent être considérées comme des

constantes. Ce sont des

quantités

variant lentement avec la

tempé-

rature, et

qu’on peut représenter

par les formules

dans

lesquelles k1,

c, 1 sont des constantes très

petites

par

rapport

à

k0

et co. En substituant à k et c leurs

valeurs,

dans

l’équation

dif-

férentielle de la

propagation

de la ch’aleur et en

négligeant

des

innniment

petits

d’ordre

supérieur,

MM. Kirchhoff et Hansemann déterminent la forme des termes

correctifs,

d’ailleurs très

petits, qu’il

faut

ajouter

à la valeur de M donnée par

l’équation (3).

3. Il reste à mesurer la

température

variable u, à l’aide des éléments

thermo-électriques disposés

à cet effet. Ils consistent en

(6)

93

couples

cuivre-fer dont la deuxième soudure est maintenue à une

température

uo invariable dans une caisse

remplie

de ouate et

protégée

par une double

enveloppe pleine

d’eau. Leur force élec- tromotrice est donnée par la formule connue d’Avenarius

Des

expériences préliminaires

ont être exécutées pour déter- miner les valeurs de a et b pour chacun des éléments

employés.

Pour faire une mesure, on intercale un

galvanomètre

de Sie-

mens, à

aiguille asiatique

et à miroir dans le circuit de l’un des élément. On observe les déviations de

l’aiguille

sans attendre

qu’elle

prenne une

position d’équilibre

et l’on

inscrit,

à l’aide d’un

chronographe,

les

temps correspondant

à

chaque

lecture. Soit Wr la résistance totale du

circuit, l’équation

différentielle du mouve- ment de

l’aiguille

est, en tenant

compte

de l’induction et de la torsion du fil de

suspension,

dans

laquelle a, fi eu ,

sont des constantes à déterminer par des observations

préliminaires

convenables. On pourra, par

exemple,

déduire a

et fi

de Inobservation des oscillations de

1 aiguille

en cir-

cuit ouverte, y de la

position d’équilibre

de

l’aiguille

correspon- dant à une force électromotrice E connue

(’ ).

Dans les conditions des

expériences,

or.

et fi

sont des

quantités

très

petites,

et il suffit de connaître les facteurs

d2s

dt2 et

ds

cltavec

une

approximation

médiocre. On les déuermiiiera par

interpolation

à l’aide d’un groupe de valeur s de s et des valeurs

correspondantes

de t. Cela

posé, l’équation (5) permet

de calculer pour l’instant de

chaque

observation la valeur de

E,

et

celle-ci, portée

dans l’é-

quation (4),

fournit la valeur de II

correspondante.

La formule

(3), corrigée

pour la variabilité de c et de

h,

fournit alors la valeur du

k

rapport

c

(1) Pour ne pas trop compliquer, nous négligeons à dessein d’indiquer les cal-

culs et les expériences auxquels se livrent les auteurs pour tenir compte du résidu élastique du fil et de la variation du méridien

magnétique

pendant les observations.

J. de Phys., 2e série, t. I. (Février 1882.) 7

(7)

94

4. Nous poserons

ai 5 est la valeur du

rapport k

c pour la

température

de

15°,

a1 sa variation moyenne pour une élévation moyennes de i°.

MM. Kirchhoff et Hansemann

prennent

pour unités fondamentales le

millimètre,

le

milligramme

et la

seconde,

et trouvent

ainsi, pour

les divers métaux sur

lesquels

ils ont

expérimenté :

II. Mesure des condllctibilités

électriques.

- Pour

procéder

à

la mesure des conductibilités

électriques,

JB1M. Kirchhoff e t Hanse-

J11ann ont

découpé

dans la masse des cubes

qui

avaient servi aux

expériences précédentes

des

prismes

à base carrée de

longueur égale

à celle d’une arête du cube et de 3111111 à 5111111 de côté. On déter- minait avec le

plus grand

soin leur

longueur,

leur

poids

et leur

poids spécifique,

et on en déduisait leur section.

La méthode

employée

pour mesurer la conductibilité de ces

prismes

a été

indiquée

par M. Kirchhoff

(8)

en 1880. Voici en

quoi

elle consiste : la barre AB

(fig. 1),

dont on veut mesurer la

conductibilité,

est introduite avec un étalon de résistance CD dans le circuit d’une

pile

constante P. Des dérivations

ARGB,

D R’ G

C, greffées,

l’une sur la

barre,

l’autre sur

l’étalon, comprennent

des

e) Acier puddlé de Dortmund, contenant 0,129 pour 100 de charbon et 0,080 pour

10o de silicium. - (2) Acier Bessemer de Dortmund, o,51g pour 100 de charbon, 0,343 pour 100 de silicium. - (8) Acier puddlé de Dortmund, 0,25J pour 100 de charbon, 0,877 pour ioo de silicium. - (1) Plomb doux de Clausthaler. - (5) Étain anglais de Banca. - (c) Zinc W. H. de Giesche’s Erben. - C) Cuivre phosphoré

de la fonderie Heckmann, de Berlin.

(8) KIRCHHOFF, Berl. Ber., p. 6oi; 1880.

(8)

95

résistances totales

R, R’,

que l’on

peut

faire varier de

quantités

connues, et aboutissent chacune à l’un des fils d’un

galvanomètre

différentiel

G. On

règle

la résistance de l’une des

dérivations,

soit

Fig. ,.

ARGB)

de manière à amener

l’aiguille

du

galvanomètre

au

zéro ; puis

on fait varier la résistance de CGR’D d’une

quantité

connue,

par

exemple,

en y

ajoutant

une unité

Siemens,

et on ramène l’ai-

guille

du

galvanomètre

différentiel au zéro par une addition con-

venable r de résistance dans ARGB. Je dis que le

rapport

r des deux résistances

ajoutées

est

égal

au

rapport

des résistances x de la barre et p de l’étalon.

En

effets, quand l’aiguille

est au

zéro,

les deux branches du

gal-

vanomètre différentiel sont parcourues en sens contraire par des

courants

d’égale

intensité

i ,

et, comme le courant a une même

intensité 1 en PA et en

DP, qu’il

se

partage

aux

points

A et D entre

le circuit

principal

et les circuits

dérivés,

de telle sorte que l’on ait

l’intensité i,

en AB est

égale

à l’intensité

i2

en CD. D’autre

part,

l’application

de la loi de Kirchhoff aux circuits

ABGR,

CDR’G

donne

d’où

(9)

96

Quand

on a rétabli

l’équilibre

du

galvanomètre par l’addition

des

résistances n et i , on a de même

La barre

prismatique,

ainsi que

L’étalon (formé

d’un fil de

cuivre de

9m

de

longueur

et de Inlnl, 3 de

diamètre,

enroulé en

spirale double),

était

supportée,

à l’intérieur d’un bain de

pétrole,

par

des ressorts

métalliques

isolés

appartenant

les uns au circuit

prin- cipal,

les autres aux dérivations. On

portait

le bain de

pétrole

à

une

température déterminée, soit,

par

exemple,

de

350, puis

on

laissait refroidir le bain très

lentement,

en

ayant

soin de

l’agiter,

et l’on

répétait

la mesure de résistance pour une série de

tempé-

ratures décroissantes. Des

dispositions particulières,

que nous ne décrirons pas, rendaient les mesures assez

rapides

pour que l’on

pût négliger

la variation de résistance

pendant

la durée d’une

observation. ,

Ces

expériences

ont été

répétées

pour une série de barres taillées dans diverses

parties

des cubes

employés

à la mesure des conduc- tibilités

électriques;

malheureusement les nombres obtenus pour les diverses barres extraites d’un même

cube,

et même pour une

barre

unique

dont on diminue

progressivement

la

longueur,

ne

présentent qu’un

accord médiocre. Par

exemple,

pour le

cuivre,

les cond uctibilités

électriques

mesurées ont varié de 25 pour 100 de leur

valeur,

ce

qui

traduit un manque

d’homogénéité regrettable

et enlève

beaucoup

de leur

poids

aux conclusions que les auteurs tirent de leur travail. Le Tableau suivant résume les

expériences :

’l) 5 est la conductibilité

électrique

évaluée en unités

Siemens

T

lx, 5 la

densité;

ci 5 la chaleur

spécifique, qui

malheureusement n’a pas été déterminée d’une manière directe sur les échantillons

ayant

servi aux

expériences,

mais

empruntée

aux travaux de Bède

(1);

k15

la conductibilité

calorifique , enfin k15

le

rapport

des deux

X15

conductibilités ;

le tout pour la

température

de 150.

1’) BÈDE, Fortschritte der Physik, p. 379; 1855. Le :Mémoire original est dans

les Mémoires couronnés de l’Académie de Belgique, t. XXVII.

(10)

97

Les nombres de la dernière colonne

présentent

une valeur sen-

siblement constante, sauf pour le fer. Les auteurs croient

pouvoir

en conclure que, à

l’exception

de ce

dernier métal,

la

proportion-

nalité entre les conductibilités

électriques

et

calorifiques, indiquée

par Forbes et par MM. Wiedemann et

Franz,

est vérifiée.

Les lecteurs de ce Journal savent que, à la suite

d’expériences

très

soignées,

M. H.-F. Weber

(1)

est arrivé à une conclusion

très différente. Dans une addition à leur

Mémoire,

MM. Kirchhoff et Hansemann

rapprochent

les résultats

qu’ils

ont

obtenus,

pour le r,inc et le

plomb,

de ceux de M. Weber pour les mêmes

métaux ,

Pour cette

comparaison,

ils

expriment

leurs observations en uni- tés

absolues,

en

adoptant

pour la conductibilité du mercure le nombre

1,047.10-5, indiqué

par M.

Weber,

et prennent pour unités fondamentales le

centimètre,

le gramme et la seconde : les conductibilités

électriques

v se trouvent ainsi

multipliées

par

1,047.10-5

et les conductibilités

calorifiques

k

(évaluées

dans les

Tableaux

qui précèdent

en

millimètres, milligrammes, secondes)

se trouvent divisées par 100.

Les

rapports k0,

notablement différents pour le zinc et le

plomb,

Z0

(1) H.-F. WEBER, Archives de Genève, t. IV, p. 1°7; 1880 (analysé dans le Jour- nal de Physique, t. X, p. 182).

(11)

98

d’après

M. Weber

(1),

sont

identiques, d’après

MM. Kirchhoff et

Hansemann. En

présence

d’un désaccord aussi grave, on doit dé- sirer que de nouvelles recherches soient

entreprises,

et que les

physiciens qui

y consacreront leur

temps

et leurs efforts se

pré- occupent

avant tout de se procurer des échantillons d’une

grande homogénéité physique.

Les défauts constatés à cet

égard

par MM. Kirchhoff et Hansemann eux-mêmes sur la matière

qu’ils

ont

employée

ont en

grande partie détruit,

au

point

de vue des ré-

sultats,

le bénéfice des méthodes si

précises

et si

élégantes qu’ils

avaient

imaginées.

E. BOUTY.

L. LORENZ. - Ueber das Leitungsvermögen der Metalle für Wârme und Elec- tricität (Sur la conductibilité des métaux pour la chaleur et l’électricité ) ; Annalen der Physik und Chemie, t. XIII, p. 422 et 582; 1881.

M. Lorenz détermine la conductibilité

électrique

des divers métaux par la méthode

qu’il

a

employée

pour fixer la conducti- bilité’ absolue du mercure, et

qui

est

déjà

connue des lecteurs de

ce Journal

(2).

Il mesure la conductibilité

calorifique

des mêmes

échantillons par deux

procédés différents,

don t l’un est entière-

ment

original,

tandis que l’autre n’est

qu’un perfectionnement

de

la méthode connue de Forbes.

1. La

première

méthode de M. Lorenz pour la mesure des con-

ductibilités

calorifiques

est

susceptible

d’une

exposition

élémen-

taire très

simple:

« Considérons une barre

cylindrique

étroite que l’on échauffe par l’une de ses

extrémités,

et

désignons

par

uxl’excès,

sur la

température ambiante,

de la

température

d’une section

quel-

conque de la barre située à la distance x de

l’origine.

llo, zcl, ... , Unl seront les

températures

en z2 + 1

points

de la barre situés à la dis-

(2) LORENZ, Der elektrische Leitungswiderstand in absolutem Maass ( Pogg.

Annalen, t. CXLIX, p. 25i; 1873). Ce Mémoire a été analysé par 1B1. Potier dans le Journal de Plzysiqtce, t. II, p. 424; 1873.

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