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Submitted on 1 Jan 1880
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H.-F. WEBER. - Die wahre Theorie der Fresnel’schen Interferenzerscheinungen (La vraie théorie des
expériences d’interférence de Fresnel); Ann. der Physik und Chemie, nouvelle série, t. VIII, p. 407; 1879
J. Macé de Lépinay
To cite this version:
J. Macé de Lépinay. H.-F. WEBER. - Die wahre Theorie der Fresnel’schen Interferenzerscheinun- gen (La vraie théorie des expériences d’interférence de Fresnel); Ann. der Physik und Chemie, nouvelle série, t. VIII, p. 407; 1879. J. Phys. Theor. Appl., 1880, 9 (1), pp.261-263.
�10.1051/jphystap:018800090026101�. �jpa-00237656�
26I
duire en même
temps
une élévation detempérature :
suivantqu’on l’empêchera
ouqu’on
la laissera semanifester,
le coefficient obtenu sera diflérent.La chaleur
spécifique
est lerapport
de laquantité
de chaleurdéveloppée
à l’élévation detempérature.
Mais il tend à se pro- duire en mêmetemps
uneaugmentation
de volume : le coeffi- cient sera différcnt suivantqu’on l’empêchcra
ou non par unepression
extérieure.De
même,
la résistance d’un conducteur est lerapport
de la force électromotrice à l’intensité du courant.Mais,
si le conducteurest
magnétique,
il tend à seproduire
en mêmetemps
une aiman- tation : on doit obtenir un résultat différent suivant que l’on com- pensera ou non cette aimantation par une forceextérieure,
commel’action d’un second courant. FOUSSEREAU.
H.-F. WEBER. 2014 Die wahre Theorie der Fresnel’schen Interferenzerscheinungen (La vraie théorie des expériences d’interférence de Fresnel); Ann. der Physik und Chemie, nouvelle série, t. VIII, p. 407; I879.
Fresnel,
enproduisant
lesfranges
d’interférence soit par lesmiroirs,
soit par lebiprisme, pensait
s’être miscomplètement
al’abri des
phénomènes
de diffractionqui compliquent l’expérience d’Young.
Mais cela n’aplus
lieusi,
comme on le fait souvent, onemploie
des faisceaux lumineux trèsétroits,
etplusieurs phé-
nomènes,
que la théorie des interférences est insuffisante àexpli-
. quer,
peuvent s’observer, parmi lesquels
nous citerons les sui-vants :
1 ° Les
franges
observées dans la lumièremonochromatique
sontinégalement larges,
et lesfranges
lesplus
étroites sont en mêmetemps
lesplus
sombres.2° Si l’on
produit
lesfranges
dans la lumièreblanche,
etqu’on
fasse varier la distance de l’écran à la source, la
frange
centralen’est pas
toujours blanche,
mais se colore successivementenjaune,
rouge, bleu
gris,
vert, etc., ceclui indique
que, enopérant
avec unelumière
homogène,
lafrange
centrale passe par une série de maximaet de minima
qui
ne sont pas les mêmes pour les différentes lu- mièressimples.
-Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018800090026101
262
Pour se rendre
compte
de cesphénomènes,
M. Weber considère le cas desfranges produites
par lebiprisme.
On a dans ce cas deuxondes
sphériques, ayant
leurs centres en despoints
différents etlimitées par des ouvertures
rectangulaires égales
entre elles. Lescalculs faits par l’auteur pour arriver à la formule donnant l’inten- sité lumineuse aux différents
points
de l’écranpeuvent
sesimplifier
notablement
si,
pour cecalcul,
on suit la marcheadoptée
par Fresnel etqui
consiste àremplacer chaque
mouvement vibratoireélémentaire par deux autres,
présentant
entre eux une différencede marche
4.
Les
intégrales auxquelles
conduit le calcul se ramènent aux in-tégrales
deFresnel ;
mais chacun des termes A ou B del’expression
est très
compliqué,
car, même en sebornant,
poursimplifier
lescalculs de
l’auteur,
au cas des ondescylindriques,
on arrive à re-présenter
chacun des termes A ou B par la somme de huit inté-grales
de Fresnel.Pour déduire de ces formules les
conséquences indiquées
parl’expérience,
l’auteuremploie
un nouveau mode dedéveloppement
en série des
intégrales
de Fresnel. Ilemploie
à cet effet deux nouvellesfonctions, qui
sont desgénéralisations
de la fonction de Bessel :où h est un nombre
quelconque.
Nous ne pouvons songer à résumer ici les calculs et la discus- sion faits par l’auteur. Nous nous contenterons de
reproduire
lesdéveloppements
en sérieauxquels
on est condui t pourreprésenter
les deux
intégrales
de Fresnel :263 et
J. MACÉ DE LÉPINAY.
E. WIEDEMATNN. 2014 Ueber das durch electrische Entladungen erzeugte Phosphores-
cenzlicht (Phosphorescence produite par les décharges électriques); Annalen der
Physik und Chemie, nouvelle série, t. IX, p. I57; I880.
M. E. Wiedemann
place
dans le vide de Crookes duplatino-
cyanure de
baryum qui
n’est pasdichroïque
et constate que sous l’influence d’unelongue
série dedécharges
le dichroïsmeapparaît
peu à peu. Il en attribue la
production
à laperte
d’une certainequantité
de vapeur d’eauéprouvée
par le cristal dans levide,
par suite de sonéchauffement,
car le mêmephénomène
seproduit
aussi à la
longue
sansl’emploi
desdécharges.
Quand
on fait passer dans un tube de Geissler àparois épaisses
le courant
positif
d’une machine deHoltz,
en intercalant dans le circuit uneinterruption
telle que lesdécharges
soient aisémentdéviées par
l’approche
dudoigt,
le tubeprésente
aussitôt unephosphorescence
trèsvive,
mais seulement l’extérieur.L’auteur repousse la théorie moléculaire
proposée
par :1B1. Crookeset annonce la
publication
d’un travailimportant,
danslequel
il sepropose
d’expliquer,
enpartant
de la théorie desdiélectriques
deMaxwell,
les diverses apparences observées par cephysicien.
E. BOUTY.
BULLETIN
BIBLIOGRAPHIQUE.
Annales de Chimie et de
Physique.
51 série. - Tome XX. - Mai 1880.
Govi. - Les nliroirs magiques des Chinois, p. 99.
Gov!. - NOll(Jelles
expériences
sur les I1liroil’s chinois, p. 106.’V.-E. AYRTON et JOHN PERRY. - Sur les nriroirs