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Submitted on 1 Jan 1876
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L. SAUER. - Experimente über die Sichtbarkeit ultravioletter Strahlen (Visibilité des rayons
ultra-violets) ; Annales de Poggendorff, t. CLV, p. 602, 1875
E. Bouty
To cite this version:
E. Bouty. L. SAUER. - Experimente über die Sichtbarkeit ultravioletter Strahlen (Visibilité des rayons
ultra-violets) ; Annales de Poggendorff, t. CLV, p. 602, 1875. J. Phys. Theor. Appl., 1876, 5 (1),
pp.29-30. �10.1051/jphystap:01876005002901�. �jpa-00237209�
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fraction de ce
qui
reste, de sorte que, si l’on n’arrêtait pasl’expé- rience,
l’ébullitionpourrait
indéfiniment continuer sanssurcllauffe,
une bulle de gaz infiniment
peti te
suffisant à entretenir l’ébullition.Vient-on à refroidir le
liquide,
si le gaz diminue de volume sans se dissoudrecomplètement, quelque petit
que soit sonvolume,
lavapeur
s’y développe
et sedégage; mais,
si la dissolution est com-plète,
leliquide
peut être surchauflé sans bouillir. Il est clair que, la dissolution d’une bulle gazeuse dans unliquide
étanttoujours très-lente,
il y aura d’autantplus
de chance pourqu’elle
soit com-plète qu’on
aura attenduplus longtemps
avantd’essayer
sur le li-quide
l’action de la chaleur : c’est ce quel’expérience
confirme.M.
Tomlinson, qui
a constaté cefait,
se refuse à admettrel’expli-
cation
précédente,
et, pour en rendre compte , ilprétend
que,pendant
le refroidissement de l’eau que l’on vient de soumettre àune
longue ébullition,
la condensation de la vapeur par le charbon de noix de coco es tplus
intense au bout devingt-quatre
heure squ’après cinq
minutes. Cette idée est tellement en dehors de toutce
qui
est établi sur lespropriétés
des vapeurs queje
ne crois pasqu’il
soit utile de la discuter.Du reste, dans son dernier
Mémoire,
M. Tomlinson ne nieplus
absolument que les gaz ne
jouent
un certain rôle dans le.phéno- mène,
et il est vrazsetnblable que,si,
en mêmetemps qu’il
confise àd’autres le soin de faire les
expériences,
il essaye de les réaliser lui-même,
il finira par attribuer aux gaz introduits au sein duliquide
une
importance
deplus
enplus grande
dans le mécanisme duphé-
nomène. D. GERNEZ.
L. SAUER. -- Experimente über die Sichtbarkeit ultravioletter Strahlen (Visibilité
des rayons ultra-violets) ; Annales de Poggendorff, t. CLV, p. 602, I875.
A diverses
reprises,
la visibilité des rayons ultra-violets dans lespectre
solaire a étésignalée
par lesphysiciens,
enparticulier
par Stokes(1),
Helmholtz(2),
Eiselllol1r(3)
et Sekulic( 4).
Lesexpéri-
lnentateurs ne
paraissent
pas absolument d’accord sur leslimites,
nisur la teinte fort différente du violet ou du rouge que
présente
cette(1) STOKES, Philosophical Transactions, 1852.
(2) HELMHOLTZ, Annales de Poggendorff, t. XCIV, p. 205.
(3) EISENLOBR, ibid., XCVIII, p. 368.
(4) SEKULic, ibid., CXLVI, p. 157.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01876005002901
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lumière ;
elle serapprocherait plutôt
dugris,
comme letémoignent
les
expressions
diverses(blâulich
gi,au, silbergrau)
parlesquelles on la désigne .
Voici les conditions nouvelles dans
lesquelles
cette lumière s’estprésentée
à M. Sauer. Ilprojetait
lespectre
du zinc sur un écranen
papier,
et ilaperçut
au delà du violet une bande lumineuse assezvive pour étre distinguée
par tous lesspectateurs.
Enrépétant l’expé-
rience avec une
pile
de 36grands
élémentsBunsen,
il a pu retrouver la lumière ultra-violette dans lespectre
de la lumièreélectrique jaillissant
entre deuxpointes
decharbon;
lephénomène
est encoreplus apparent
si l’on éteint les rayons peuréfrangibles
parl’emploi
d’un verre coloré par
l’oxyde
demanganèse,
et, si l’onremplace
leprisme
de flint par unprisme
de sulfure decarbone,
alors la lu-mière ultra-violette
parait
d’ungris d’argent,
et son étendue estpresque
égale
à celle duspectre
ordinaire. Elle se coupose de deuxbandes,
dont lapremière, qui
est la moinsvive,
n’estséparée
duviolet que par un espace
sombre, étroit,
tandis que la deuxièmebande, plus large
etplus vive,
estséparée
de lapremière
par unelarge
bande sombre.Le
zinc,
l’étainfournissent,
dans lespectre ultra-violet,
leursbandes lumineuses propres,
toujours
avec la même colorationgris d’argent,
mais toutes ces apparences cesse nt de seproduire si,
aulieu de
pro,jeter
lesspectres,
on les observe directement à l’aide duspectroscope.
Ilsdisparaissent
même dans lesspectres objectifs, quand
lapile employée
àproduire
l’arcélectrique
n’est pas assez forte. Aurait-on affaire à unsimple phénomène
de fluorescence dupapier
surlequel
onprojette
lesspectres ?
L’auteursuggère
cetteinterprétation
assezplausible ;
mais il serait bon toutefois de la vé-rifier,
par desexpériences plus
concluantes etplus complètes
quecelles de 1B’1. Sauer. E. BOUTY.
SITZUNGSBERICHTE DER MATHEMATISCH-NATURWISSENSCHAFTLICHEN CLASSE DER KAISERLICHEN AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN IN WIEN
( Comptes
rendus de l’Académie des Sciences de Vienne); premier semestre 1875.
K. PUSCHL. 2013 Sur les changements de volume du caoutchouc par la chaleur, p. i.
Des