HAL Id: jpa-00237185
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Submitted on 1 Jan 1876
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J.-L. HOORWEG. - Ueber die Diathermancie von feuchter Laft (Pouvoir diathermane de l’air humide);
Annales de Poggendorff, t. CLV, p. 385, 1875
J. Lippmann
To cite this version:
J. Lippmann. J.-L. HOORWEG. - Ueber die Diathermancie von feuchter Laft (Pouvoir diathermane
de l’air humide); Annales de Poggendorff, t. CLV, p. 385, 1875. J. Phys. Theor. Appl., 1876, 5 (1),
pp.22-23. �10.1051/jphystap:01876005002201�. �jpa-00237185�
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obtenu un
appareil
très-sensible à l’action de la lumière. Les rayonscalorifiques
obscurs n’ont pas d’action directe sur la conductibilité dusélénium,
et tout échauffement la diminzce. La lumière diiruse dujour
doubledéjà
cetteconductibilité,
et la lumière solaire di-recte la rend au moins
déciiple.
L’accroissement de la conducti- bilité par l’illuminationdisparait
extrêmement vite. Sa diminutionest en
quelque
sorteinstantanée ;
mais il fautcependant
un peuplus longtemps
pour que l’étatcorrespondant
à l’obscuritécomplète
se rétablisse. L’accroissement de la conductibilité n’est pas propor- tionnel à l’intensité
lumineuse,
mais varie à peuprès proportion-
nellement à sa racine carrée.
J’espère pouvoir
utiliser cettepropriété
intéressante du sélénium pour la construction d’unphotomètre
très-exact.J.-L. HOORWEG. - Ueber die Diathermancie von feuchter Laft (Pouvoir diather-
mane de l’air humide); Annales de
Poggendorff,
t. CLV, p. 385, I875.L’air humide est-il moins diathermane que l’air sec?
L’auteur
rappelle
en commençant les discussions que souleva cettequestion
siimportante
pour laMétéorologie.
On sait que M.Tyn- dall,
en1862,
conclut de sesexpériences
que l’air humide absorbe la chaleurrayonnante plus
que l’air sec. Depart
et d’autre d’unepile thermo-électrique,
M.Tyndall plaça
deux sources dechaleurs,
de
façon
quel’aiguille
dugalvanomètre
restât auzéro; puis,
entrel’une des sources et la
pile,
il intercalait le gaz ou la vapeur à étudier. Il enferma d’abord l’air humide dans uncylindre
hori-zontal clos par deux
plaques
de sel gemme’ mais ensuite il modifiacette
partie
de sondispositif. Magnus ayant objecté
que le sel gemme étaithygrométrique,
IfI.Tyndall supprima
cesplaques. Magnus
fit ensuite remarquer
qu’une partie
des rayons reçus par lapile
avaient été réfléchis sur la
paroi
intérieure ducylindre horizontal,
et que le
pouvoir
réflecteur de cetteparoi
variait en sens inversede l’état
hygrométrique
del’air;
àl’appui
de cetteobjection,
Ma-gnus niontra que, dans un air non
saturé,
de l’eau se condense à la surface de laparoi,
lors même que celle-ci est de 12degrés plus
chaude que
l’air;
ilappelle
cephénomène vaporlzésion.
1B1.Tyndall
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01876005002201
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alors
supprima
lecylindre horizontal ;
il fit monter une colonned’air humide entre l’une des sources de chaleur et la
pile
thermo-électrique,
et il observa encore uneabsorption
de chaleur.M.
Hoorweg adopte
cette dernièredisposition
de 81.Tyndall
enla
modifiant;
ilsupprime
les écrans latéraux surlesquels
il pour- rait y avoirvaporhésion .
Le vent d’une soufllerie
acoustique
traverse un vaserempli
defragments
de silexmouillées ;
de là il arrive dans unelongue
caissedont le
couvercle, percé
de trous, forme pommed’arrosoir;
ilmonte entre la
pile
et l’eau des sources de chaleur sous formed’une colonne verticale de i mètre,
d’épaisseur.
Laquantité
dechaleur reçue de ce côté par la
pile
diminue aussitôt cl’ une manière sensible.Quand
onremplace
l’eau par unliquide plus
volatil(éther,
sulfure decarbone, etc.),
la diminution est considérable.Il y a
augmentation
au lieu dediminution, quand
onremplace
lesilex inouillé par du chlorure de calcium. M.
Hoorweg
conclut donc que la vapeurd’eau, d’éther,
etc. augmente lepouvoir
absorbant de l’air pour la chaleurrayonnante.
Peut-être ces
expériences comportent-elles
une cause d’erreurdont l’auteur ne
parle
pas. En insufflant de l’air sur uneparoi
imbibée d’un
liquide volatil,
onproduit
dufroid,
l’airqui
sort del’appareil
àévaporation
estplus
froid que l’airqu’il déplace,
etagit
sur la
pile
parrayonnement.
Inversementl’appareil
à dessiccation échaune l’airqui
le traverse.J. LIPPMANN.
L. BOLTZMANN. - Experimentelle Bestimmung der dielektricitats-Constante einiger
Gaze (Mesure de la constante diélectrique de quelques gaz) ; Poggendorff’s Annalen,
t. CLV, p. 403, I875.
Un condensateur
puissant
estchargé,
au moyen d’une batterie de 300Daniell;
un électromètre est en communication avec l’ar-mature
qui
est en communication avec la terre : ilindique
donc unedéviation nulle. On
interrompt
la communication avec la terre, et l’onajoute I
Daniell aux 3ooéléments ;
on obtient alors une dé- viationpositives (- 03B2) ;
en enlevant cetélément, l’aiguille
revientau
zéro ;
on fait alors le viderapidement
dans lerécipient qui
con-tient le