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Submitted on 1 Jan 1873
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J. SIRKS. - Ueber die Krone des Nordlichtes (Sur la couronne de l’aurore boréale); Annales de Poggendorff,
t. CXLIX, p. II2 ; 1873
E. Bouty
To cite this version:
E. Bouty. J. SIRKS. - Ueber die Krone des Nordlichtes (Sur la couronne de l’aurore boréale); An- nales de Poggendorff, t. CXLIX, p. II2 ; 1873. J. Phys. Theor. Appl., 1873, 2 (1), pp.373-375.
�10.1051/jphystap:018730020037301�. �jpa-00236888�
373
profondeur voulue,
on attend le temps nécessaire pour que le ther- lnomètre ait bienpris
latempérature
de l’eau environnante. On laisse alors tomber une masse annulaire un peu lourde lelong
dufil de
sonde,
cette masse vientfrapper
la branchesupérieure
d’unlevier rattaché solidement par un étrier à la
partie
inférieure del’enveloppe métallique
du thermomètre. Ce levier bascule et, pres-sant sur un fort tube de
plomb qui
termine à lapartie
inférieurel’enveloppe métallique,
le tord et amène la rupture de latige
duthermomètre en un
point
voisin de laboulê,
en cepoint,
on avaitdonné d’avance un coup de lime.
Quand
on a retirél’appareil
del’eau,
on ledémonte,
on recueille laportion
brisée de latige
duthermomètre,
on mesure lalongueur
de la colonne de mercurequ’elle contient,
et l’on en déduit sanspeine
latempérature
aumoment de la rupture.
VIOLLE.
J. SIRKS. - Ueber die Krone des Nordlichtes (Sur la couronne de l’aurore boréale);
Annales de Poggendorff, t. CXLIX, p. II2 ; I873.
Le savant hollandais dont nous
analysons
le Mémoire nomme couronne lepoint
de convergence apparent des rayons de l’aurore.Des observations simultanées de l’ascension droite et de la déclinai-
son de la couronne, faites en divers lieux du
globe, principalement le 4
février1872,
établissent que les directionscorrespondantes
ne convergent pas exactement vers un même
point
del’atmosphère.
La couronne n’est pas un véritable
point
de convergence : pourchaque station,
elleindique
seulement la direction moyenne de rayons peudivergents, qui
s’étendent dansl’atmosphère
au-dessusd’une
portion
peu étendue de la surface terrestre.Presque
sans ex-ception,
la hauteur de la couronne est un peuplus
faible que l’in- clinaisonmagnétique
au lieu del’observation,
et son azimut unpeu inférieur à la
déclinaison,
et, parsuite,
la direction moyenne des rayons coïncide à peuprès
avec celle del’aiguille
d’inclinaison.On est donc
porté
à penser que tous les arcs lumineux ont pourorigine
lepôle magnétique
duglobe,
etqu’ils
sepropagent,
suivant des courbesmagnétiques,
autour de l’aimant terrestre.Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018730020037301
374
Le Mémoire dont nous venons de faire
l’analyse
est fort inté-ressant. Il confirme un résultat
auquel
M. Laussedat étaitdéjà
ar-rivé,
etqu’il
apublié
dans lesComptes
rendus de l’Académie des Sciences du 26 février1872.
L’auteur ne semble pas avoir eu con-naissance de la Note du savant
français.
Nous croyons utile d’enreproduire
ledébut, qui
fait connaîtrel’historique
de laquestion :
« Les observations de l’aurore boréale
du 4 février,
faites enFrance et en
Belgique,
dans une zone deplus de 7 degrés
en lati-tude, depuis
Barcelonnettejusqu’à Louvain,
ontpermis
devérifier,
avec
plus
d’exactitudequ’on
n’avait pu lefaire jusqu’à présent,
ce faitintéressant que : les rayons de l’aurore sont, en
chaque
station,parallèles
à la direction del’aiguille
aimantée librement suspen- due par son centre degravité.
»
Arago
ne doutait pas de l’exactitude de cette loi dephysique
terrestre
qu’il
énonce dans les termessuivants,
auchapitre
V de saNotice sur les aurores boréales.
«
Lorsqu’il jaillit
des colonnes lumineuses des diversesrégions
? de
l’arc,
leurpoint d’intersection,
celui que certains météoro-o
logistes
ontappelé
le centre de lacoupole,
se trouve dans le» méridien
magnétique
etprécisément
sur leprolongement
de»
l’aiguille
d’inclinaison. »«
Malgré
la forme très-affirmative souslaquelle
cette loi estpré- sentée, Arago
n’en conseille pas moins « derépéter partout
ceo genre
d’observations, moins, dit-il,
pour établir entre les au- o rores boréales et lemagnétisme
terrestre une connexiongéné-
»
rale,
dont personne ne peut douteraujourd’hui, qu’à
raison des))
lumièresqu’il
doitrépandre
sur la nature intime duphénomène
o et sur les méthodes
géouiéti-iques d’après lesquelles
on aquel-
o
quefois
déterminé sa hauteur absolue. »» D’ailleurs
quelle
démonstration a-t-on donnéejusqu’à
cejour
de cette loi et
jusqu’à quel point
lesphysiciens
l’admettent-ils?«
Wilke, qui
s’estoccupé
de cesujet,
ditKoemtz ( 1 ), a
cherchéo à prouver que tous les
rayons’étaient parallèles
àl’aiguille
d’in-» clinaison. »
» Nous avons
voulu,
à notre tour,profiter
del’occasion,
si rare ànos
latitudes, qui
s’estprésentée le 4 février,
pour mettre hors de (1) KOEMTZ, Cours complet de Météorologie, traduit par M. Ch. Martins, p. 425; 1858.375 doute la loi formulée par Wilke et dont l’énoncé ne diff’ére pas
géo- métriquement
de celuid’Arago.
»On voit que le fait
signalé
par M. Sirks n’était pas inattendu.Aprés
le travail de M. Laussedat et lesien,
lepoint qui
reste enlitige
est de savoir si la loi de Wilke est exacte, ou si elle n’estqu’approchée.
E. BOUTY.BULLETIN
BIBLIOGRAPHIQUE.
Annales de Chimie et de Physique.
4e série. - Tome XXX. - Octobre 1873.
BERTHELOT. - Recherches calorimétriques sur l’état des corps dans les disso- lutions. - .Recherches sur les sels n2étalliques et sur les sels
ferriques
en parti-culier
(4e
Mémoire), p. 145.Philosophical Magazine.
46 série. - Tome XLVI. - Septembre 1873.
ALFRED M. MAiTER. - Effets de l’aiJnantation.
C’hangement
des dimensionsdes barres de
fer
et d’acier. Accroissement de la capacité intérieure des cylin-dres de
fer
creux, p. 177.E. EDLUND. - Recherches sur la nature de la résistance galvanique et décluc-
tion théorique de la loi d’Ohm, et
desforinules
relatives à la chaleur dégagéepar un courant électrique, p. 201.
ROBERT MOON. - Mesure dit travail dans la théorie de l’énergie, p. 2rg.
GEORGE BIDDELL AIRY. - Expériences sur l’action exercée sur de petits
aimants voisins par des aimants d’acier puissants, par des barreaux de
fer
doux aimantés et pal’ des bobines galvaniques, p. 221.
JAMES STUART. - Recherches sur l’attraction qu’exerce une bobirze galfla/lique
sur une petite masse magnétique (Appendice au Mémoire
précédent),
p. 23z.R. CLAUSIUS. - Nouveazc théorème de mécanique
relatif
aux mouvementsstationnaires, p. 236.
Lord RAYLEIGH. - Sur les lignes nodales d’une plaque carrée, p. 246.
ROBERT MOON. - Réponse à quelques remarques du
professeur
Glcallis, surles objections récemment opposées aux principes reçus
d’hydrodynamique,
p. 247.4e série. - Tome XLVI. - Octobre 1873.
FREDERICK GUTHRIE. - .Relations entre la chaleur et l’électricité statique,
p. 257.
R. CLAUSIUS. - Nouveau théorème de
mécanique relatif
aux mouvementsstionnaires, p. 266.