HAL Id: jpa-00236989
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Submitted on 1 Jan 1874
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QUINCKE. - Ueber das Verhalten des polarisirten Lichtes bei der Beugung (Effets de la diffraction sur la lumière polarisée); Annales de Poggendorff, t. CXLIX,
p. 273
E. Bouty
To cite this version:
E. Bouty. QUINCKE. - Ueber das Verhalten des polarisirten Lichtes bei der Beugung (Effets de la diffraction sur la lumière polarisée); Annales de Poggendorff, t. CXLIX, p. 273. J. Phys. Theor.
Appl., 1874, 3 (1), pp.33-37. �10.1051/jphystap:01874003003301�. �jpa-00236989�
33
gereux à manier,
onplonge
le tube c dans leliquide, puis
on soufflepar le tube ouvert d. La boule de verre ferme l’orifice inférieur du Fig. 1.
tube c; le
liquide
monte dans lesiphon qui
se trouve bientôtamorce .
E. GRIPON.
QUINCKE. 2014 Ueber das Verhalten des polarisirten Lichtes bei der Beugung (Effets
de la diffraction sur la lumière polarisée); Annales de Poggendorff, t. CXLIX, p. 273.
Stokes a
étudié,
lepremier,
l’action que les réseaux exercent sur la lumièrepolarisée.
Ilespérait
tirer de sesexpériences
des conclu-sions relatives à la direction des vibrations lumineuses par rapport
au
plan
depolarisation.
Considérons en effet uneportion
infinimentpetite
d’une ondepolarisée,
limitée par une ouverture étroitepercée
dans un écran opaque. Cette
portion
d’onde envoie de la lumière dans tous les sens, et,puisque
les vibrations lumineuses sont per-pendiculaires
au rayon, les vibrations sur les divers rayons ditlractésne sont pas
parallèles
entre elles. Leplan
depolarisation
de la lu-mière
diffractée,
dans un azimutquelconque,
diilércradonc,
engé- néral,
duplan
depolarisation
de la lumière incident.Stokcs suppose
(1)
que l’éther a une constitutiontelle, qu’il
nepeut transmettre de vibrations
longitudinales,
et démontre que, par ladiffraction, la
vibration serapproclie
duplan qui
contient le ravon incident et le rayon dinracté( pl an
dediilraction). D’après
cela le(1) Voir VERDET, Polarisation par diffraction (Optique, t. Il).
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01874003003301
34
plan
depolarisation
des rayons diffractés s’écartera ou serapprochera
du
plan
dediffraction,
suivant que, dans la lumièrepolarisée,
lesvibrations seront
perpendiculaires
ouparallèles
auplan
depolarisa-
tion. Les
expériences
deStokes,
faites sur des réseaux audiamant,
n’ont pas donné de résultats
parfaitement concluants,
mais semblentétablir que les vibrations lumineuses sont
perpendiculaires
auplan
depolarisation,
ainsiqu’on
l’admetdepuis
les travaux deFresnel.
Holtzmann, opérant
avec des réseaux au noir defumée,
obtintdes résultats diamétralement
opposés
à ceux de Stokes.Depuis,
divers
expérimentateurs
ont trouvé des résultatsconformes,
soit àceux de
Stokes,
soit à ceux de Holtzmann.Eisenlohr,
traitant laquestion théoriquement,
dansl’hypothèse
que les vibrationslongi-
tudinales sont transmises
par l’éther,
maisrapidement
absorbées par des milieuxpondérables,
a donné une formule nouvelle pour le cas oû l’on suppose les vibrationsperpendiculaires
auplan
depolari-
sation. Cette formule concorde avec les résultats des
expériences
deIloltzmanii mieux
qu’aucune
des deux formules données par Stokes pour le cas de vibrationsperpendiculaires
ouparallèles
auplan
depolarisation.
Tel était l’état de la
question quand
NI.Quincke
aentrepris
sestravaux sur la diffraction. Dans un
Nlémoire, auquel
fait suite celuique nous
analysons aujourd’hui (1),
l’auteur introduit dans l’étude des réseaux un élément decomplexité, négligé
à tortjusqu’ici.
Onconsidère,
eneffet,
les réseaux colnme formés de fentesétroites,
demême
largeur
etéquidistantes, séparées
par des intervalles opaques.Or est-il
permis
de grouper, sous cette définitionunique,
des ré-seaux aussi différents que ceux que l’on obtient : 10 en tendant verticalement un
grand
nombre de fils opaqueséquidistants (Draht- gitter);
20 en recouvrant de noir de fumée l’une des faces d’uneglace
de verre et enlevantrégulièrement
l’enduit opaque avec unepointe
traçante(Russgitter);
3° en traçant au diamant des sillonséquidistants
sur une lame de verre(Furchengitter)?
M.Quincke
a vérifié cjuc l’intensité des
iinages
fournies par les réseaux dans la lumière ordinairedépctld
essentiellemcnt de la nature des ré-seaux, et, puur une même
espèce,
les réseaux sillonnés parexemple,
(1) Poggendorff’s Annalen, t. CXLYI, p. 65; et Philosophical Magazine (mai 18ï3).
35 de la
profondeur
dessillons,
de la matière(air
oueau) qui
les rem-plit: enfin,
de toutes lescirconstances,
même lesplus insignifiantes
en apparence,
qui
modifient la nature de la surface où la diffractionse
produit.
La
complication
des résultats fournis par la diffraction de la lu- mière naturelle se retrouve dans la diffraction de la lumièrepola- risée ;
l’effet obtenudépend
de conditions simultiples
que l’on doitrenoncer à
l’espoir
de rienapprendre
à l’aide desréseaux,
relative-ment à la direction des vibrations dans la lumière
polarisée.
Dans une
première
série derecherches,
l’auteurdispose
le réseauqu’il étudie,
avec sesouvertures verticales,
uplusieurs
mètres dedistance d’une flamme de sodium très-brillante. L’oeil
placé
derrièrele réseau
aperçoit
une séried’images rangées
sur une mêmeligne horizontale,
dont l’intensité varie avec la formc des ouvertures du réseau et avecl’angle
de diffraction. Si l’oninterpose
alors entrel’oeil et le réseau un
prisme biréfringent achromatique
dont la sec-tion
principale
estverticale, chaque image
sedédouhle,
et l’onvoit,
par
conséquent,
deuxrangées d’i mages ;
larangée supérieure
est for-mée
d’images
extraordinaires dont la lumière estpolarisée parallèle-
ment au
plan principal
dedifli-’action;
larangée
inférieured’images
ordinaires
polarisées perpendiculairement
au mêmeplan.
Lesimages
de même ordrc
superposées
sont, engénéral, également
brillantes;mais on
aperçoit
des diucrences pour lesimages
lesplus pàlcs,
etalors c’est tantôt
l’image ordinaire,
tantôtl’Image
extraordinairequi l’emporte.
Il suffit même dedéplacer
le réseau que l’oncmploie
pa- rallèlement à lui-même pour que les apparenceschangent con1plé-
tement. On obtient des résultats
analogues
si leprisme biréfringent
est
placé
entre le réseau et la sourcelumineuse,
ou encore si l’onobserve non
plus
la lumièretransmise,
mais la lumière réfléchie par le réseau.Ainsi,
suivantl’angle
dediffraction
lafornze
desouvertures et l’étal de la
surface
dit réseau, tantôt la lumière po- lariséeperpendiculairement,
tantôt la lumièrepolarisée parallè-
felllent ait
plan principal
dediffraction, possède
laplus grande
intensité.
Pour
analyser
deplus près
l’eflèt de ladiffraction,
on aopéré
dela manière suivante : un faisceau liorizontal de rayons solaires fourni par un héliostat est reçu par un collimateur it fente
verticale,
ettombe sur un Nicol dont la section
principale
est iiicliiiée 45 de-grés
par rapport auplan principal
de diflraction. La lmnièrepola-
risée traverse ensuite le réseau
placé
normalement ouobliquement
aux rayons incidents avec ses ouvertures
verticales,
et enfin arriveà un Nicol
analyseur,
dont la sectionprincipale, perpendiculaire
à celle du Nicol
polariseur,
est parconséquent
à45 degrés
duplan principal
de diffraction du côtéopposé :
on observe à l’aide d’une lunetteachromatique.
Dans ces
conditions,
lechamp
serait entièrement noir s’iln’y
avaitpas de
réseau;
maisl’interposition
d’un réseauquelconque
entre lesdeux Nicols fait immédiatement
apparaître
unerangée
horizontaled’images
faiblement éclairées. Si l’on fait tourner le Nicolanalyseur
d’une
petite quantité,
on peutparfois
éteindre l’une ou l’autre desimages,
mais non toutes à la fois. Il arrive même leplus
souventque l’on ne peut trouver une
position
du second Nicolcapable
d’éteindre une
image déterminée ;
la lumièrecorrespondante
estalors
polarisée elliptiquement,
et l’on peutproduire
l’extinction eninterposant
un mica d’un quartd’onde,
à moins que la lumière dif-fuse, mélange
de rayons diversement colorés et depolarisation ellip- tique diverse,
ne soit trop abondante dans lechamp.
L’image centrale,
pour diversazimuts j3
du Nicolanalyseur comptés,
àpartir
duplan
vertical et voisins de45 degrés, paraît
co-loréc,
et la couleurdépend
du réseau que l’onemploie.
Si l’on inter-pose entrc l’oeil et
l’analyseur
unpetit appareil spectral,
on obtientun spectre de
l’image
centrale traversé par une bande noire.Quand
on fait tourner
l’analyseur,
parexemple,
dans le sens des azimutsB croissants,
cette bande sedéplace
du rouge vers le bleu avec cer-tains
réseaux,
du bleu vers le rouge avec d’autres réseaux de mêmeespèce.
Or la valeur del’azimut j3
est d’autantplus grande
que le rapport del’amplitude
de lalumière, polarisée perpendiculairement
au
plan principal
dediffraction,
àl’amplitude
de lalumière, pola-
risée
parallèlement
à ceplan,
est lui-mêmeplus grand. Ainsi,
pourune série de i-éçeaiix, la lumière transrnise
correspondant
àl’ilnage
centrale et
polarisée parallèlement
aitplan principal
dediffilac-
tium domine dans la
partie
rouge dit spectre, tandis que la lumièrepolarisée perpendiculairement
domine dans lapartie
bleue; l’in-verse a lieu pour utte autre série de réseaux.
Les mè mes recherches ont été étendues aux
images
d’ordrequel-
conque et ont fourni des lois
expérimentales particulières,
suivant37 la nature des réseaux
enlployés;
mais on aobtenu,
avec les réseauxde fils opaques et les réseaux sillonnés
(Drahtgitter
et Furclzen-gitter),
ce résultatremarquable
que,quand l’angle
de diffractioncorrespondant
àl’image
observée augmente, l’azimutj3,
pour une mêmecouleur,
ne varie pastoujours
dans le même sens, comme cela résulterait des théorïes deStokes,
de Holtzmann ou d’Einsen-lohr,
mais croit et décroîtpériodiquement
d’unefaçon différente,
avec un mème réseau pour les diverses
couleurs,
et avec des réseauxdifférentes suivant l’état de la surface et le milicu dans
lequel
s’ef-fectue la diffraction. La différence de marche des rayons
polarisés parallèlement
etperpendiculairement
auplan
de diffraction. d’où résulte lapolarisation elliptique
de la lumière desimages,
estaussi soumise aux mêmes alternatives de croissance et de décrois-
sance.
La conclusion à tirer des intéressantes recherches de M.
Quincke,
c’est que la théorie
complète
des réseaux est encore afaire,
mèmeaprès
les nouveauxdéveloppements
que l’auteur a donnés à l’an- cienne théorie.Quant
à la direction dcs vibrations dans la lumièrepolarisée,
on doit chercher ailleurs la solution duproblème,
ainsique l’a fait M. Fizeau dans ses belles recherches sur le
déplacement
des
franges
d’interférence par le mouvement des milieuxpondé-
rables traversés par les faisceaux interférents..
E. BOUTY.
TOEPLER. 2014 Ueber einige Anwendungen der Luftreibung bei Messinstrumenten (Emploi de la résistance de l’air dans les instruments de mesure); W iener Aca- demischer Anzeiger, I873.
Pour éteindre les oscillations de
l’aiguille
d’ungalvanomètre,
on
attache,
au-dessous de cetteaiguille,
en dcllors du cadre, unelame nunce d’aluminium de forme
circulaire
de direction III B verticale. x .11(,.Le fil
qui
la supporte passe dans le couvercle d’unepetite
boite mé-tallique
d’un diamètre et d’une hauteur un peuplus grands
que le diamètre de la lame. Deux lames verticales formant des dcmi-cloi-sons sont