HAL Id: jpa-00237971
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Submitted on 1 Jan 1882
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Sur une nouvelle expérience destinée à montrer le sens de la rotation imprimée par les corps à la lumière
polarisée
G. Govi
To cite this version:
G. Govi. Sur une nouvelle expérience destinée à montrer le sens de la rotation imprimée par les corps à la lumière polarisée. J. Phys. Theor. Appl., 1882, 1 (1), pp.372-373.
�10.1051/jphystap:018820010037200�. �jpa-00237971�
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SUR UNE NOUVELLE EXPÉRIENCE DESTINÉE A MONTRER LE SENS DE LA ROTATION IMPRIMÉE PAR LES CORPS A LA LUMIÈRE
POLARISÉE;
PAR M. G. GOVI.
C’est un fait bien connu des
physiciens
que, si l’onproduit
unspectre
très pur avec de la lumièrepolarisée rectilignement,
àlaquelle
on fait traverser d’abord uneplaque
de cristal de rocheperpendiculaire
àl’axe, puis
unanalyseur (prisme
deNicol,
deFoucault, etc.),
cespectre
est sillonné par une ouplusieurs
bandesnoires
qui
sedéplacent quand
on fait tourner soit lepolariseur,
soit
l’analyseur.
Le mouvement des bandes a lieu du rouge vers le violet ou du violet vers le rouge(l’analyseur
ou lepolariseur
tour-mant
toujours
dans le mêmesens),
suivant que laplaque
dequartz
interposée
estdextrog)/re
oulé()og)/re.
On adonc,
dans la direc-tion de ce mouvements, un indice
auquel
on peutreconnaître,
mêmeen
projectiol1,
le sens de la rotationimprimée
auplan
depolarisa-
tion par la substance
interposée.
Supposons
maintenant que, par un artificequelconque,
onpuisse imprimer
auspectre
et àl’analyseur
un même mouvement derotation,
le spectreayant
son extrémité rouge ou violette au centredu cercle dont il
représente
un rayon, on verra, si l’on tournelentement,
que la bande noireunique,
parexemple, glissera
sur lespectre
dequantités
sensiblementproportionnelles
auxangles
donton aura fait tourner
l’analyseur.
Orun point qui glisse
sur le rayon d’un cercleproportionnellement
à laquantité
don t ce r ayon tourne décrit sur leplan
du cercle unespirale d’Archimède;
si donc lemouvementdu spectre tournant est assez
rapide
pour quel’impression
dans l’0153il devienne
continue,
on verra sedessiner,
dansl’espace
ou sur
l’écran,
deux branches noires despirales,
diamétralementopposées,
sur undisque spectral ayant
le violet ou le rouge aucentre et le rouge ou le violet à la circonférence.
Si,
au lieu d’une seule bandenoire,
il y en aplusieurs
sur lespectre, il
paraît
alors autant de doublesspirales équidistantes qu’il
y a de bandes noires dans le
spectre,
cequi
donne à cephénomène beaucoup d’élégance.
La substitution d’une
plaque
déquartz lévogyre
à uneplaque
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018820010037200
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dextrogyre
intervertit le sens de laspirale
etpermet
aussi dedistinguer
immédiatement le sens de la rotation dans laplaque employée.
Cephénomène rappelle , j usqu’à
un certainpoint ,
les
spirales d’Airy, quoiqu’il
soit dû à une cause tout à fait dif-férente.
L’instrument à l’aide
duquel
on obtient cesphénomènes
a étéimaginé
et construit par M. J.Duboscq.
Il sert aussi à mon treren
projection
lapersistance
desimpressions
sur la rétine par lemouvement de rotation du
prisme
à visiondirecte;
il donne unspectre
circulaire danslequel
onpeut
faire varier laposition
res-pective
descouleurs,
par l’addition d’unprisme achromatique, qui,
selon laposition réfringente
par rapport aupremier,
permet d’avoir la lumière blanche ou le rouge ou violet au centre de ro-’
tation.
Cet
appareil
consiste en un tube de laitonqu’on peut
fairetourner
rapidement
autour de son axe et danslequel
on introduitles
prismes biréfringents,
leprisme
deNicol,
leprisme
d’Amici(prisme
à visiondirecte),
etc.,qu’on
veutemployer
dans lesexpé-
riences. Le
polarisateur
restefixe ;
une lentilledonne,
à traverstout le
système,
uneimage
nette dupetit
trou parlequel
lalumière
pénètre
dans l’instrument.KARL EXNER. - Ueber das Funkeln der Sterne und die Scintillation überhaupt (De l’éclat des étoiles et en particulier de la scintillation); Sitz. der K. Akad.
der Wissenchaft. Wien, décembre 1881
Trois théories
fondées,
l’une sur laréfraction,
l’autre sur lesinterférences,
la troisième sur la réflexion totale des rayons dansuns
atmosphère hétérogène,
ont étéproposées
pour rendrecompte
de la scintillation des étoiles.La
première
de ces théoriesexplique facilement,
à elleseule, d’après
M.Exner,
lesphénomènes
connus; lesconséquences
tirées des deux autres sont
également vérifiées,
mais elles ontune
importance beaucoup
moindre que celles déduites de la réfrac- tion.Le scintillomètre