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Sur une relation entre l'absorption de l'atmosphère et la proportion de lumière polarisée contenue dans la lumière diffusée par le ciel

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(1)

HAL Id: jpa-00242626

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242626

Submitted on 1 Jan 1914

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proportion de lumière polarisée contenue dans la lumière diffusée par le ciel

A. Boutaric

To cite this version:

A. Boutaric. Sur une relation entre l’absorption de l’atmosphère et la proportion de lumière polarisée

contenue dans la lumière diffusée par le ciel. Radium (Paris), 1914, 11 (1), pp.15-26. �10.1051/ra-

dium:0191400110101501�. �jpa-00242626�

(2)

c’est l’énergie des rayons indépendants les rayons X caractéristiques qui seraient excités dans

cet exemple, augmenteraient l’énergie totale émise.

Recherches antërieures.

Wien2 en 1905, a étudie la question de l’enerjie transportée par les ravons Il employait un tube à

rayons N à anticathode de platine. et utilisait une

diférence de potentiel constante entre la cathode et

l’anode de 58700 volts. Il mesurait l’énergie des

rayons en se servant à la fois d’un bolomètre et d’une pile thermique. La n1l.tltode du bolomètre don- nait NN=0,00109 ; la pile thermique donnait

0,00153. En calculant les valeurs qu) seraient

données par l’équation 4, nous avons N 195

B=0,467. Par conséquent

Mais les rayons cathodiques dans l’experience de

BBïen étaient hétérogènes, si bien clue l’encrée du

faisceau devait correspondre à un potentiel intérieur à 58 700 Nolts. L’auteur a trouvé qu’avec de tels poteti-

tiels élevés le courant principal de rayons cathodiques

à une vitesse correspondant à environ dew tiers du potentiel tel qu’il est donné par l’étinccllu de 1 écla-

teur. Quand les rayons cathodiques sont dévies pour duuner un spectre magnétique, la hande lumineuse

sur l’écran de willéuite est discontinue, les disconti-

nuité correspondant aux oScillations de la décharge

li chaque rupture du courant printaire dans la bobine.

Cinq ou six de ces oscillations peuvent ordinairement être reconnues par le spectre de la cathode lumineuse,

la vitesse dcs ravons diminuant avec chaque oscilla-

tion successive. D une étude sur les rayons catllodi-

ques hétérogènes analysés suivant cette méthode,

l’ auteur conclut que le nombre de la formule 5 doit être divisé par six pour correspondre aux conditions

du l’expérience de Wien. On a

C’est encore une valeur plus élevée que les résul- tat de Wien, mais la tolérance pour l’absorption des

rayons mous dus au verre peut amener les deux va-

leurs à être voisines. Evidemment, on ne peut pas

corriger l’absorption de ces rayons mous en détermi-

nant l’absorption due à une seconde pièce de verre.

Whiddington a trouvé que l’énergie des rayons N

provenant d’une anticathode d’argent variait à peu

près comme la quatrième puissance de la vitesse des rayons cathodiques. Il décrit m’expérience de la façon

suivant :

Il La première expérience avait pour but de voir comment l’énergie (Ep) primaire actuelte du rayon-

nement Röntgen, passant à travers W dépendait de

la vitesse v des rayons cathodiques frappant l’anti-

cathode. A cet effet, le radiateur 1’t était rremplacé

par la chambre d ionisation I. Après correction des valellrs observées des courants d ionisation pour le, Bariations des coefficients d’absorption des rayons

Röntgen, avec v, il résulte que Ep (par unité de

courant cathodique) est presque proportionnet à w »

Dans un mémoire ultérieur, on discutera les résul- tats décrits ici concernant leur rapport avec des théo-

ries de la méthode de transport de l’eénergie du rayon

cathodique au rayon X.

C’est pour moi un grand plaisir de reconnaître l;l bomé que sir J. J. Thomson m’ a continuellement

prodiguée pendant ce travail.

[Manuscrit réçu le 31 Janvier 1914].

Sur une relation entre l’absorption de J’atmosphère

et la proportion de lumière polarisée

contenue dans la lumière diffusée par le ciel

Par A. BOUTARIC

[Faculté des Sciences de Montpellier.

2014

Laboratoire de physique.

1.

-

Introduction.

1.

-

Ou designe sous le nom de constante solaire la quantité du Soleil à sa distance

moyenne l’ihncidence normale par

l’unitl" de surface d’un corps de pouvoir absorbant

1 87 1912

2. 5 1906 991-1007

égal à l’unité que situé à la extrème de

notre atmosphere.

Il n’est pas que la quantité ainsi

soit une constance.

penser. dans

Abbot avoir réussi à mettre

85 1911 528 2.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:0191400110101501

(3)

en évidence des variations périodiques atteignant

8 pour 100.

Mais ces variations sont en général complètement masquées. à la surface du globe, par l’influence,

beaucoup plus considérable, des changements conti-

nuels dont l’atmosphère est le siège (variations de la quantité de vapeur d’eau et des autres substances qui

absorbent la radiation solaire, variations dans l’état de condensation de ces substances, influence des pous-

sières, etc.).

L’étude des variations du pouvoir absorbant de

notre atmosphère, plus directement abordable à

l’observation, est, pour la iiiétéorologic et la physique

du globe, d’un intérêt au moins aussi grand que la déterlninatioll de la constante solaire.

J’ai tenté d’aborder cette étude dans un cas parti-

culier. Je me suis proposé de rechercher s’il n’existe- rait pas une relation entre le pouvoir absorbant de

l’atmosphère et la proportion de lumière polarisée

contenue dans la lumière diffusée par le ciel.

L’existence possible d’une relation entre la polari-

sation atmosphérique et l’intensité de la radiation solaire à la surfacc du sol a été plusieurs fois soupçon- néc’. Ceux qui se,sont occupés d’actinométrie ont

depuis longtemps rcltlrtlué que pour obtenir de boiiines déterminations de la constante solaire, il fal- lait opérer sur des journées la polarisation atmos- phérique ait une valeur- élevée 2.

Mais, al llla connaissance, aucune étude systéma- tique n’a été entreprise jusqu’ici. C’est cette lacune

que j’ai essayé de combler cii mettant à profit les

conditions climutériques de Montpellier, particulière-

ment favorables à ce genre de recherches.

Il.

-

Méthodes et appareils de mesure.

2.

-

J’ai mesuré, aussi souvent (juc l’ont permis

les conditions atmosphériques: 1° la proportion de

lumière polarisée contenue dans la lumière diffusée

.

par le ciel, dans le vertical du Soleil, et ii 00° (c’est

la région du ciel uû la proportion de lumière pola-

risée est maxima) ; 2° 1 intensité calorifique de la

radiation solaire aux diverses heures de la journée.

Pour les mesures polarimétriques, j’ai utilisé le photopolarimètre de Cornu 5. C’est un instrument

d’un maniement commod et d’une grande sensibilité.

Il permettrait aisément d’atteindre une précision de

l’ordre du millième, si les condition atmosphérique

1. MASCART. Rev. gén. des 21 1910 908.

2. L’emploi du polarimètre et du anomètre devient pré-

cieux et permet de s’assurer des bonnes conditions des obser-

vations : le cyanomètre doit assurer une coloration du ciel d’un bleu profond et très peu lumineuse le polariszcope ou

polarisation très elevé qui peut atteindre 0.80.

Rapport au Congrés international de physique 3 (1900 402

5. CORNE

grès de la Rochelle 1882 et de

demeuraient parf’aitement constantes 1. En réalité, les variations accidentelles que suffisent à provoquer des traces de fumées ou des huées totalement invisibles, rendent un peu illusoire une telle précision.

Les mesures d’intensité calorifique de la radiation solaire ont été effectuées à l’aide du pyrrhéliomètre à compensation de Knut Angström 2.

Je rappelle ici le principe de cet instrument. Deux lames noircies iden-

tiques A et B (fig. 1)

sont placées côte à i

côte. L’égalité de

leurs températures peut être constatée à l’aide de pinces thermo-électriques .

Un galvanomètre

relié aux pinces est

au zéro quand les températures des lames sont les mêmes.

L’une des lames, A, par exemple, est exposée au rayonnement solaire, tandis que l’autre, B, est ombragée. Dans la lame B, on fait passer un courant

électrique qui l’échauffe et dont on fait varier l’inten- sité jusqu’à ralnener au zéro le galvanomètre. A ce

moment, l’équilibre de température étant réalisé

entre les deux lalnes, on écrit que l’énergie fournie

par le courant à la laine B, f2n, est égale à l’énergie

reçue du Soleil par la lame A.

L’appareil que possède l’Institut de physique de

l’Université de Montpellier, et dont je nie suis servi, a

été construit par la maison llose, d’Upsal, et étalonné

par Angstrom lui-même. L’intensité calorifique de la

radiation solaire, exprimée en calories-grammes par minute et par centimètre carré, est donnée par la for- lunule

l’intensité 1 étant éBaluee en ampères. Pour la mesure

de cette iiitensiié, j’ai utilisé un ampèremètre de précision de Sieinciis et Halske.

3.

-

L’appareil d’Angstrôm, d’un usage aujour-

d’hui assez répandu, a été l’objet d’un certain nombre

de critiques.

a) Une objection très sérieuse a été f’aite par Abbot

au principe même de la méthode. La lanlclle exposée

est chauffée par devant la lamelle ombragée est

chaunee de part et d’alltl’c, de telle sorte que : 1- la lamelle exposée est en réalité plus chaude que la lainelle ombragée, bien qu’ayant la même influence

sur la pile thermo-électrique ; 2° la lamelle exposée perd plus que l’autre par conycction et rayonnement.

Cette dissymétrie a lmur effet de rendre trop faible;

les indications de l’instrument.

1. A. BUCTARIC. Bull.Acad, roy. de Belgique (1913) 463.

2. KNLT ANGSTROM. Nova Soc. Scient. Upsal.

III-20 et W-1.

(4)

d’après Abbo. pour rendre correcte les mesures il faut multiplier par le facteur constant 1.092 les nombres fournis par le pyrhéliomètre d’Angstrom.

Aussi bien. pour l’étude que j’avais en vue, il

importait surtout d’avoir des mesures relatives com-

parables. Je n’ai donc pas eu à tenir compte de la

correction indiquée par Abbot.

b) Les pinces thermoélectriques appuient sur les lames, mais en sont separées par un isolant électrique,

un morceau de papier de soie imbibé de gomme laque.

C’est là un processus qui semble mal définit. Et si les deux soudures du couple Ne sont pas rigoureusement

identiques, il n’est plus vrai d’écrire que le nombre de walts dépensés par le courant dans l’une des lames

mesure l’énergie du rayonnement so!aire reçu par l’autre.

Cette objection a été formulée notamment par

MM. G. Millochau et C. Féry1, qui ont proposé la

méthode de correction suivante :

« Un actinomètre thermoélectrique est analogue à

une balance dont les deux bras seraient inégaux. Le

moyen le plus siulple de faire une mesure exacte dans ces conditions est d’avoir recours à une méthode de double pesée.

« On fera donc agir sur une des deux soudures, disposée à cet effet, le courant électrique, ce qui per-

mettra de tracer la courbe d’étalonnage de l’instru-

ment, relie à un millivoltmétre de sensibilité conve-

nable, et, au moyen de 1 observation, lorsque la même

soudure sera exposée au rayonnement solaire, une simple lecture sur le cadran du millivoltmètre indi- quera l’énergie électrique et, par conséquent, le

nombre de calories qui mesurent le rayonnement

salaire. Toutes les conditions étant les mêmes, cette

méthode de substitution ne soulèBe aucune objection. »

La remarque qu’il est difncilc d admettre l’identité absolue des deux soudures est parfaitement fondée.

Mais la méthode que proposent MM. Millochau et

Féry ne me semble pas offrir de sérieuses garanties.

D’abord un galvanomètre possède rarement une sen-

sibilité constante pour toutes les déviations. De plus,

et surtout, rien n’assure que la dissymètre qui peut exister à un certain moment entre les deux soudures

demeure constante. Si cette dissymètres provient du papier qui n’isole pas théemiquement les deux lannes

de la même façon, on pourrait penser en particulier

à une iinfluence possible de l’état hygromètrique de l’atmosphère. Et alors l’étalonnage n’aurait aucune valeur.

2. Dans la même note, MM. Millochau et Féry un nomètre qui constituerait un recepteur intégral.

Le principe de l’instrument est axcellent.

drait parfaitement pou la

Mais de la

en question

4.

-

La méthode proposée par Angstrom, qui est

une méthode de zéro me parait préferablement. Elle

nécessite seulement un galvanomètre sensible.

due quelle nature sont les causes d’erreur:

1 Si la conductibilité thermique du papier n’est

pas la même pour le; deux bandes et d’une façon

générale, si les deux pinces ne sont pas identiques,

du ce que le galvanomètre revient au zéro on ne peut plus conclure que les deux lames ont la même tem-

pérature. L’une d’elles peut conserver un léger excès ;

2° On peut avoir mal déterminé le zéro du galva- nomètre. Dans ce cas quand on revient à la

position choisie comme zéro, l’une des lames est en

réalité à une température plus élevée que l’autre.

Il est facile de montrer que les erreures commises s’éliminent si l’on a soin d’exposer et d’ombrager

alternativement les deux lames et de prendre la

moyenne des deux déterminations.

Supposons, en effet, que le galvanomètre étant au zéro, l’une des lames, la lame B, par exemple, garde

un certain excès de température 0 sur la lame A.

Exposons la lame A au rayonnement solaire; elle reçoit un flux w d’énergie sous l’influence duquel elle prend un excès de température 1 sur la température

ambiante. Comme 1 est petit, on peut écrire u’ =ht.

Faisons passer le courant dnll, la lame B de manière

;1 ramener au Zéro le galvanomètre : à ce moment,

l’excès de température due la lame B sur la tempéra-

ture amiuante est t + 0 ; l’énergie fournie par le

courant est donc

Maintenant, inversons les deux lames. La lame n,

identique tl A, Il, rayonnement solaire et prend,

par suite, le même ex ès de température t sur la tem- pératrure ambiante. Dans la

courant. Lorsque le palvanomètre est revenu en zero

et que l’équilibre est établi, la lame A conserve un

exvès - 0 sur la température ambiante L’énergie

fournie par le courant est donc

Le rayonnement solaire est bien la moyenne des

energies calorifiques fournies successivements par le

courant

de donne pendant

ing f-trois

Comme l’inten- dure tros rapide-

ment vers le la

jeune

-

(5)

Remarques.

-

Dans l’appareil (lue j’ai utilisé,

l’énergie calorifique fournie par un courant d’inten- sité i est donnée par la formule

d’où

En réalité, on peut prendre simplement

L’erreur relative que l’on commet ainsi est négli- geable. On a en effet

La différence entre les deux lectures 1 et i’ n’a ja-

mais dépasse deux unités pour une valeur moyenne de i ct i’ égales à 100 unités. D’oû

L’erreur est négligeable, eu égard à la précision

que l’on peut attendre des mesures de l’énergie so-

laire.

En réalité, je faisais toujours trois mesures pour

une détcrmination :

lame A ombragée : intensité : i1;

» D » » i’ ;

» A » » il.

Je prenais

comme mesure de l’intensité caloritique du rayonne-

ment solaire à l’époque T oil la lame B était oIl1- bragée.

III.

-

Observations.

5.

-

Voici, résumées en quelques tableaux, les

mesures de l’intensité du rayonnement solaire et due la polarisation atmosphérique pendant les journées

que j’ai pu utiliser pour les comparaisons que j’avais

en vue. Je l’ai conservé que les mesures faites pen- dant des journées oit le ciel était absolument sans

nuage.

Lps heures 11 indiquent l’instant des mesures en

temps solaire B rai 1. Les intensités calorifiques de la

1. .1 .1 ai pu connaitre 1 heure ave c une grande précision. gràce

auB stgnauB radion-telégraphiques dc la Tour Eiffel qui sont

reçu· quotidiennement au laboratuire de 31. )Ie:,lin. directeur de 1 Institut de physique de l’Université de Montpellier. Une

correction très simple perm’ t d’avoir l’heure locale.

(6)

radiation solaire sont exprimées en petites calories

par centimètre carré et par minute. La polarisation

P indique la proportion de lumière polarise contenue

dans le vertical du Soleil a 90°.

Ir.

-

Examen des résultats obtenus.

6.

-

J’ai d’abord traCt’, les courbes horaires des calories, c’est-à-dire les courbes représentant l’inten-

sité caloritique dl’ la radiation solaire aux différentes heures de la journée

J’ai porté sur un même graphique les courbes ob-

tenue... pour des journées peu éloignées. Dans ces con- ditions, les épaisseur traversées aux même heure sont très voisines et peuvent être sonsiderées comme

ide ntiques Les courbes pe rmettent donc de comparer

les intensité pour des épaisseur atmosphé-

riques par suite. de voir, qualitativement.

suivant un manque de

l’intensité

des courbes comme des accidents passagers.

1 aux maxima

tadja- -jue de

i

(7)

comment varie le degré de transparence de l’atmo- sphère pour ces journées rapprochées.

Voici quel(lues remarques que suggère i examen

de ces courbes :

COCBBES 1 (1 l’r et 13 février).

-

La courbe des ca-

lories du 14 février est tout entière au-dessus de celle du 13 février. En même temps, si l’un se reporte aux tableaux dru 14 et du 15 février, on vomit que la pola-

risation a, le 14 février, une valeur nettement suhé-

rieure à celle qu elle prend aux mêmes luures le 14 février.

La courbe du 11 février n’est pas symétrique par

-

rapport à l’ordonnée de 12 heures ; elle est très apla-

1ie l’après-midi. Corrélativement on peut remarquer que la polarisation diminue régulièrement depuis le

matin et est beaucoup plus faible à 14 heures qui 7 h. 50 m (0. 62 au lieu de 0.74).

La courbe du 15 février est à peu près symétri-

que. La polarisation conserve une valeur à peu près

constante.

COURBES Il 4 et 8 avril).

-

La courbe du 4 avril, d’abord très au-dessus de celle du 8 avril, la coupe et passe au-dessous verts 14 h. 50 m. La polarisation du

4 avril. d’abord supérieure à celle du 8, diminue et

devient inférieure.

La courbe du 4 avril, qui correspond à des valeurs

.

de la polarisation nettement décroissants depuis le

(8)

matin, est dissymétrique. Le 8 avril. la polarisation

demeure constante et la courbe est approximativement symétrique.

COURBES III 8 et 10 avril).

-

La courbe du

10 avril, nettement an-dessus de celle du 8 avril dans la matinée, tend ensuite vers cellc-ci. Les polarisa-

tions suivent des variations analogues.

La courbe du 10 avril, qui correspond a des Y3-

leurs de la polarisation tes depuis le ma- tin. est dissymetrique

2013 La courbe du 14 avril est dans la

du 8 avril. Les deux courbes se rapprochent l’après-

midi. Les popularisations, d’abord différentes, prennent des valeurs très voisines dans l’après-midi.

COURBES V 20 et 21 avril. - Le 21 avril. la po-

larisation a une valeur très faible. les quelques points que j’ai pu obtenir donnent-ils une courbe située bien au-dessous de la courbe du 20 avril. Vers 1 1 heures, le temps se couvre et il devit¡nt impossible

de faire des mesures.

COURBES VI (2 (it j mai).

-

La courbe du ’2 mai

coïncide presque, le matin, avec celle du 3 mai ;

l’après-midi, elle est nettement au-dessous. La pola-

risation du 2 mai, d’abord celle du 3 mai, décroit et devient ensuite très intérieure.

La courbe du 2 mai est nettement aplatie l’après-

midi.

(9)

COURBES YII (11 et 17 mai).

-

La courbe du

11 n1ai se place bien au-dessous de celle du 17 mai.

Les polarisations suivent des variations analogues.

Les quelques points que j’ai détermines le 51 mai

dans l’après-midi se placent bien au-dessous de la courbe du 17 mai ; corrélativement, la polarisation a

une valeur très faible. Je n’ai pas représente les points

du 51 mai afin d’éviter les confusions avec ceux du /11 1 mai qui seraient très voisins. D’ailleurs, la com-

paraison direct? des courbes horairez-7 du 1 1 mai et

du;)1 Il1ai Hf’ serait pas légitime, car les épaisseurs

traversées, aux mêmes heures, ne sont plu, compa- rables.

COURBES VIII (15 et 16 juin).

-

La courbe du 16 .juin. d’abord au-dessus de ceH’’ du 15 juin. passe ensuite au-dessous. La polarisation du 16 juin,

d’abord supérieure devient inférieure à celle du

1:) juin.

COURBES IX (1 R, 19, 20 et 25 juin).

-

Les courbes

se placent dans l’ordre des polarisations. A remar-

quer la courbe du 25 juin : la polarisation, d’abord

inférieure à celle du 19 juin, devient supérieure; la

courbe des calories, d’abord au-dessous, passe au- dessus.

COURBES X 12:) et 26 novembre).

-

Les courbes

seplaeent dans l’ordre des polarisations.

A remarquer, le 26 novembre, le point déterminé

(10)

à 12 heures, qui est extrêmement l’as. Il lui corres-

pond une valeur très faible de la polarisation.

COURBES B1 4, 5 et 7 décembre).

COURBES B11 10. ! 1 et 13 décembre).

-

Les courbers

se

placent dans ordre des polarisations.

Lne conclusion très nette se dégage des comparai-

sons precédentes : Le pouvoir absorbant de l’atmos-

phère, pour des journées rapprochées, varie eo

sens inverse rle la polarisation : il augmente, par

exemple, quand la polarisation dinlitltlt’.

Ceci montre déjà l’importance, au pnint d’’ B lie de l’absorption atmosphérique, des modifications que révèle l’étude de ln polarisation.

Ces modifications qui influent sur la polarisation

sont-elles les seules import ? Hien n’est moins sûr. Hans tous les cas, les comparaisons précédentes

ne permettent pas de l’affirmer. Elles portent sur des journées trop voisines. Et les causes susceptibles de

faire varier 1(’ pouvoir absorbant de l’atmosphère

sans influer sur la polarisation pourraient demeurer

sensiblement identiques pour des journées voisines.

En particulier, si la présence de substances ayant une absorption sélective joue un certain rùle dans l’absorp-

tion, il se pourrait que, pour des journées voisines, la proportion de ces substances dans l’atmosphère fut â

peu près constante.

7.

-

Pour être absolument concluantes, les com-

paraisons devraient pouvoir porter sur toute une

année. Mais alors on se heurte à unc difficulté :

quand on prend des journées éloignées (mire elles de plus d’une semaine, la comparaison des courbes horaires n’indique rien de précis; à la même heure,

les épaisseurs atmosphériques traversées sont trop

différentes.

J’ai, sur les diB erses courbes horaires, relevé lis ordonnées correspondant aux diverses heures de la

journée et caieulé les masses atmosphériques traver-

sées à ces mêmes heures. Pour le calcul de ces masses, divreses formules peuvent être utilisées . La réa- lité, les épaisseurs que j’ai eu à considérer n’ont jamais été bien grandes et toutes les formules don- nent, dans ce cas, des resultats sensiblement concor-

dants. J’ai oli. :1 profit le tableau des épaisseurs

horaires traversées pour chaque semaine à Montpel- lier, qui

se

trouve dans un mémoire de

J’ai résumé les calculs en quelques tableaux. J’ai

indiqué pour !t’· différentes heures 11, la polarisation

P, la masse traversée et l’intensité caloritique 1 de

la radiation.

J’ai omis volontairement dans ces tableaux leur de l’intensité Ù 12 heures. A cause de 1 la depres-

sion qui se produit toujours, à Montpellier, vers midi.

cette valeur est mal déterminée et n’a pas de signifi- cation net 1.

La dernière colonne contient la i aluur d’un certain coefficient JI iltii peut servir à caractériser la trans-

missibilité de l’atmosphère et dont la signification sera précisée plus loin.

J’ai représen loritiques 1 en fonc-

tion des masses bes XIII et XIV

cause de la dissymétrie des courbes

-

(11)

port a l’ordonnée de midi, j’ai tracé deux seriez de courbes, les unes relatives aux valeurs obtenues le matin, les autres aux valeurs obtenues l’après-midi,

Sur chaque graphique les courbes s’échelonnent

hien, en général, dans l’ordre croissant des polarisa-

tions. Quand les polarisations sont les mènies, les points sc repartissent suivant une mème ligne, même

s’ils appartiennent à des journées éloignées : il en est ainsi, par exemple, pour les points du 8 avril ct du

5 mai, obtenus pour une même valeur O,fi2 de la polarisation.

Il y a bien quelques anomalies. Les points du

15 février, obtenus pour la même valeur de la pola-

risation (0,62) que les précédents, ne sont pas sur la mème courbe : ils sont nettement au-dessus. Les

points du 18 juin (même polarisation : 0,63) sont légèrement au-dessous. Les points du 5 décembre et ceux du 2 mai (même polarisation : 0,57) sont sur

deux lignes très éloignées.

D’abord, il faut remarquer que la valeur de la pola-

risation, inscrite en regard des courbes, n’est le plus

souvent qu’une valeur moyenne. Rarement la polari-

sation garde une valeur bien constante pendant une demi-journée. Et comme, au monlent oit je faisais

les déterminations, je ne pensais pas poursuivre aussi

loin les comparaisons, je ne nie suis peut-être pas

toujours astreint à faire un nombre suffisant de me-

sures de la polarisation. La valeur indiquée pour la

polarisation peut donc ne pas correspondre toujours

très exactement à la valeur réelle de la polarisation au

moment des mesures d’intensités calorinques.

1)’autre part, les considérations suivantes expli-

quent la plupart des anomalies. Admettons que Soleil rayonne dans l’espace de la même façon pendant

Courber XIV.

l’année. L’énerâie que reçoit 1 centimètre carré de la surface de la Terre varie en raison inverse du carré de

sa distance au Soleil. Or, cette distance est plus grande le 8 avril que le 15 février, et le 18 juin que le 8 avril. Rien d’étonnant à ce flue, pour des aloorp-

1ions atmospliériques égales, l’intensité reçue soit

plus grande le 15 février que le 8 avril ou le 5 mai,

et plus grande lie 8 avril que le 18 juin. La distance

du Soleil est également plus grande le !2 mai que le 5 décembre et l’anomalie constatée sur ces journées

est dans le sens prévu.

Un trouve dans la Connaissance des TeHlJ1s la va-

leur pour chaque jour, a midi moyen, du logarithme

du rayon vecteur de la distance de la Terre au Soleil

(12)

les distances sont exprimées en fonction du demi-

grànd axe dè te terrestre).

Voici. dans le tableau ci-joint. les valeurs hel)do- madaires moyennes de log r2 1.

Les ordonnées du 8 wril, pour être comparables à

celles du 15 févricr, doivent être multipliées par le

rapport r2 r’2. Ce rapport, calculé au moyen du tableau précédent, est égal à 1,05. En multipliant par 1,05

les ordonnées du R avril, on diminue beaucoup et on

annule presque, en certains points, l’écart qui existe

entre la courbe du 8 avril et celle du 15 février.

En 111ultlpllant par 1 .027 les ordonnées du 18 juin,

les points obtenus se placent très sensiblement sur les courbes du 8 avril et du 3 mai.

Pour pouvoir comparer les ordonnées du 8 mai et celles du 5 décembre. il faut multiplier par les ordonnées du 2 mai. Même aprt’S cette correction, les courbes restent ici séparées.

Aussi bien, les mesures polarimétriques ne peuvent révéler que la présence des particules eii suspension

dans l’air. Le nombre et la grosseur de ces particules

sont un des facteurs importants de la transparence de l’atmosphère. Mais il n’est pas probable que ce

soit le seul. En particulier, l’eau, à l’état de vapeur.

1. Tableau dressé par M. LOISEL, tnc. cil,. p. 31,

n exerce aucune influence sur la proportion de

lumière polarisée: elle produit cependant, dans l’in- fra-rouge. une action sélectif’ qui ne peut être négli- gée. Or, la quantité de vapeur contenue dans l’atmo-

sphère, en un lieu rapprocha de la nier comme Montpellier, est généralement plus grande en mai qu’en décembre : et c’est probablement la raison de l’anomalie constatée entre la courbe du ’2 niai ut (’elle du 5 décembre.

8. - Un certain nombre de formules ont été pro-

posées qui permettent de représenter, dans une même journée, la variation de l’intensité calorifique de la

radiation 1 en fonction de la masse atmosphérique

traversée . La formule indiquée par Crova 1 :

est d’un emploi commode et donne de bons résultai.

C désigne ce que l’on appelle la « constante solaire )),

et p, un coefficient qui dépend de l’absorption atmosphérique, croit avec elle et peut lui servir de

mesure.

J’ai calculé ce coefficient pour chaque groupe de deux valeurs de 1 et de :

rai indique le résultat du calcul dans la dernière colonne des tableaux précédentes.

Généralement, les valeurs de p augnlentent quand

la polarisation diminue. Pour des journées les polarisations sont les mêmes, le coefficient p yl’f’lln

des valeurs voisines.

Ces résultats ne sont vrais qu’en gros. Il semble que les valeurs de p sont généralement plus faibles

en hiBer qu’en été. Ce phenomène pourrait sans doute

être rattaché à l’influence de la vapeur d’eau. De nou-

velles observations sont nécessaires.

Y.

-

Conclusions.

L’étude précédente montre que, pour la majeure partie des radiations du Soleil, l’absorption exercée par l’atmosphère est étroitement liée pro- portion de lumière polarisée contenue dans la lumière diffusée par le .

Ce résultat conti l’opinion actuellement admise

que l’atmosphère agit plutôt par diffusion que par de chim. et de phys. -14

2 l’absorption de l’ atmo

même pour des

lisation varie. En opérant ainsi sur

sation des valeurs différents, il est probable que l’on

obtenir des valeurs différentes de Peut-êt-re est-ce la

résultats obtenus par les

a constant- . C’est un intention d’approfondir.

(13)

absorption sélective. Lorsque 1 atmosphère est parfai-

tement claire, c’est la diffusion sur les molécules

elles-mrmes qui intervient, et la proportion de lumière polarisée est très forte. (Lord Rayleigh.) S’il y a des particules en suspension (vésicules d’eau, pous- sières, etc.), la polarisation diminue et l’absorption augmenter

L L’absorption dépend du nombre pl surtout de la grosseur des particules en suspension. Si l’on produit dans une cuve à

faces parulléles un précipite tri-s fin de chlorure d’argent, on

constate que l’absorption exercée sur la lumière croit avec le

L’absorption sélective ne parait s’exercer que pour certaines portions du spectre bien déterminées :

absorption de la vapeur d’eau dans une petite portion

de l’infra-rouge, de l’oxygène dans l’extrême rouge, de l’ozone dans l’ultraviolet.

temps ; la proportion de lumière polarisée contenue dans la

lumière diffusée à 90° du ravon incident varie en sens inverse.

l,e poids du précipite produit demeurant constant. à mesure

que les grains grossissent. l’absorption augmcnte et la polarisa-

tion diminue. D’ailleurs, cette expérience présente un certain

nombre de particularités intéressantes sur lesquelles je me pro- pose de revenir.

ANALYSES

Radioactivité

Sur la numération électrique des particules a,

-

Myssowsky (L). et Nestourkh (K). [Jolt1’n. Soc.

phys.-chim. fusse, 45 (1913) 149-173.]

-

Les auteurs

ont reproduit le dispositif qui a servi à Rutherford et Geiger

en 1908 pour mettre en évidence l’effet ionisant des par- ticules a individuelles ; on se rappelle que la méthode con-

siste à faire entrer les particules dans un tube cylindrique

contenant de l’air à pression réduite, à travers un ori6ce étroit recouvert de mica mince. Un fil isolé, tendu suivant

l’axe du tube, est réuni à un électrométre; le cylindre lui-

mclne est chargé a un potentiel négatif presque suffisant pour produire une décharge par étincelle. Dans ces condi- tions, l’entrée d’une seule particule provoque une forte ionisation par choc, et l’électromètre dévire d’une quantité appréciable.

Les auteurs ont surtout porté leur attention sur les

déviations qui se produisent, dans certaines conditions, en

l’absence de la substance active qui émet les rayons a ; Rutherford et Gciger les appellent « natural disturbances »

et disent que l;t difficulté principale de l’expérience consiste

à faire en sorte qu’elles soient faibles par rapport aux déviations causées par les particules. Duane [Rad., 7 (1910) 1961 a signalé un effet analogue.

La grandeur et la fréquence de ces déviations parasites dépendent de la valeur du potentiel appliqué, des dimen-

siuns de la chatnhrf’ d’ionisation et de l’état de sa surface interne. Si la surface est bien polie et le fil axial bien centré, on peut arriver a les rendre insensibles : dans ces

conditions, en augmentant graduellement le potentiel on

finit par établir, a un moment donné, un courant continu très faible dans la cliotllre d’ionisation ; c’est lit l’état des choses le plus favorable aux observations. Mais si la sur-

face du cBlindre e,t noueuse ou que lu fil présente des

saillies, il

’-l’

produIt. avant que le courant continu punisse

, des déviations plus ou moins périodiques it r;ti-

son de plusieurs par minute, mais de grandeur irrégulière.

Il est évident que la présence d’aspérités sur lu cylindre ou

’Ut le fil doit favoriser l’apparition anticipée de la décharge

l’n augmentant localement la densité électrique ; or. eu supposant, par exemple, deux saillies placées vis-à-vis, le volume ÙU iaz contenu eiilre elles est faible, est la distri- bution d’"- ions dans le volume varie continuellement. Si le

potentiel est presque suffisant pour la décharge, cette dis-

tribution peut, de temps à autre, devenir telle que les conditions de l’ionisation par choc se trouvent réalisées, et le courant passe alors pour cesser aussitùt après ; ce régime persiste tant que le potentiel n’a pas atteint une valeur suivante pour produire l’ionisation par choc pour toutes les distributions possibles. C’est ainsi que doivent s’inter-

préter, d’après les auteurs, les « perturbations naturelles » de Rutherford et Geiger ; la radioactivité propre des parois

du cylindre n’y serait pour rien.

Supposons le potentiel voisin de celui qui provoque la

décharge, mais tel que les déviations naturelles ne se pro- duisent pas encore ; si l’on fait agir en ce moment les par- ticules a, elles augmenteront l’ionisation générale dans le

condensateur et les déviations parasites commenceront il avoir licu; il s’agira alors de distinguer entre les déviations ainsi produites et celles qui sont dues à l’entrée des parti-

cules individuelle, Les auteurs estiment que la méthode de Rutherford et Geiger n’offre pas de moyen sur pour faire cette distinction, et considèrent ceci comme son

défaut important. 11 seinble bien cependant que l’incerti- tude en question ait été évitée dans les expériences de numé-

ration qu’on a faites plus récemment [v. Rad. 10 (1913) 8 7].

L. KOLOWRAT.

La dispersion et l’absorption des rayons y du radium. - Gray (J. A.) [Phil. 154 (1913) 614- 623].

-

L’auteur fait tomlor un faisceau de rayons y

sur divers corps (carbone, fer, plomb) et en se servant

d’un électroscope protégé des rayons directs par des écrans convenablement disposés, il étudie les rayons secondaires

(ou dispersés) émis dans diverses directions, tant au point

de vu3 de l’intensité comparée ii celle des rayons primaires qu’au point de vue de l’absorption.

En discutant les résultats de ses expériences il parvient

auB conclusions suivantes :

1 (Juand les rayons y sont ct dispersés il y a un chan-

gement dans la qualité, les rayons secondaires étant d’au- tant moins pénétrants que l’angle qu’ils font avec les rayons

primaires est l,lu, grand. Le changement est d’ailleurs

graduel et petit quand cet angle est petit;

d° La même explication semble devoir ètre donnée pour LI dispersion des rayons X et des rayons ;

3 LI qualité et la quantité de la radiation secondaire

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