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Relation entre le degré de polarisation et l'intensité de la lumière diffusée par des molécules anisotropes. Nouvelle détermination de la constante d'Avogadro

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(1)

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Submitted on 1 Jan 1920

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Relation entre le degré de polarisation et l’intensité de

la lumière diffusée par des molécules anisotropes.

Nouvelle détermination de la constante d’Avogadro

Jean Cabannes

To cite this version:

(2)

LE

JOURNAL DE

PHYSIQUE

ET

LE

RADIUM

RELATION ENTRE LE

DEGRÉ

DE POLARISATION ET

L’INTENSITÉ

DE LA

LUMIÈRE DIFFUSÉE

PAR DES

MOLÉCULES

ANISOTROPES. NOUVELLE

DÉTERMINATION

DE LA CONSTANTE D’AVOGADRO

par JEAN CABANNES

SÉRIE VI. NOVEMBRE 1920 N° 5

(Faculté des Sciences de

Marseille.)

f

1. -- Lord

Rayleigh (1)

a établi

théoriquement

en 1899 que les

molé-cules d’un milieu

transparent.

dans

lequel

se propage un faisceau de

lumière,

diffusent

une fraction de

l’énergie

incidente. Dans un milieu de .

faible

densité,

un gaz par

exemple,

la formule de lord

Rayleigh

donne le

rapport

entre l’intensité

diffusée,

dans une direction

perpeiidi-culaire au rayon, et l’éclairement d’un

plan

normal au faisceau

primaire

qu’on

suppose non

polarisé ;

-A est la

longueur

d’onde ;

[J~, l’indice de réfraction du gaz; 7z, le nombre de molécules par unité de volume et JT. le volume diffusant.

J’ai pu prouver, en

1914,

par une

expérience

de

laboratoire;

qu’en

effet

les gaz

transparents

usuels diffusent de la lumière

(2)

et que la valeur de

l’intensité diffusée est

égale (à quelques

dixièmes

près)

il celle que

prévoit

la théorie.

Ces mesures

photométriques, reprises

avec une

précision plus grande,

peuvent

conduire à une bonne détermination de la constante

d’Avogadro,

mais il faut

connailre,

avant tout, le

degré

d’exactitude de la formule

(1)

(1) Lord Rayleigh. Ph il.

i1/ay.,

1899, t. XLVII, p. 3 î 5.

(2)

Conzptes

Rendus, 1915. t. CLX, p. 62.

Sans connaitre les résultats

déjà

acquis; Smoluchowski en 1916 luI. cle l’Acad. des Sc. de 218), puis Il.-J. Strutt en 1918

(l’roo.

î-oy. Soc., p. ont démontré expérimentalement la diffusion de la lumière par les molécules des gaz.

(3)

(Lui

n’est

applicable

en toute

rigueur qu’aux

molécules

isotropes;

or le

travail

expérimental

de 1 1 . -J . Strutt. sur la

polarisation

de la lumière

diffusée à

angle

droit du faisceau incident, a mis en évidence

l’anisotropie

optique

des molécules

(1)

et la nécessité de retoucher la formule

primitive.

,rai cherché à établir une relation

ttiéorique.

entre le

degré

de

polarisation

et t’intensité de la lumière

permettant

de calculer la constante

Ii. - 1"inleiisilé luiiiiiiietise

par

rcentimètres

cubes de gaz il 90" du faisceau

primaire:

r. l’intensité relative à la

vibration de Fresnel normale aux deux rayons incident et diffusé:

1 l’intensité de la vibration

parallèle

au rayon incident.

)n sait que, si les molécules n’ont pas de direction

privilégiée. i

s’an-iiiile par raison de

symétrie :

la lumière diffusée latéralement est alors

complètement polarisée

la relation

(1)

donne

2013

Lorsque

i n’est pas nul.

on conclu! que les molécules sont

anisotropes,

et l’on

peut

dans ce cas. eu

s appuyant

sur

quelques hypothèses simples.

calculer R =

con-iiaissa’i’ p -

).

Considérons des molécules

i(l(,i-iliclLies.,

distribuées et orientées au

hasard, sans action les unes sur les autres.

Chaque

molécule COllticnt

plu-électrons: chacun d*eux oscille autour d’une

position d’équilibre

fixe dans la molécule et les électrons voisms

agissent

sur la molécule

dont l-,t

symétrie

est. par

hypothèse,

celte (l’un

ellipsoïde

sont liés trois

plans

de eoorlonnées

i>ectaiigçulaii>i>;

coïncidant avec les

plans

1 )l’InCL panx.

Soit

>.,/.,i/=

!e trièdre

trirectangle

qui

cléfillit la direcHou du faisceau lumineux incident, relie de la vibration

prinlallBB

Z. et la direction

U//

suivant

laquelle

ou

-()it 1(-i

lumière diffusée. Sous l’action de ta force

électrique

l> direction fixe et d’intensité variable, un électron de masse

J» et de de sa

position d’équilibre.SoLent

compo-santes de récad les trots axes Or,

Puisque

la molécule est

;iiii,>li,t>j>>

il faut. pour les calculer,

projeter

d’abord la vibration

(1 > il.-J . Sll’lll l . 7.y..sr.. X(lN". p. llili.

2 J ’ ,:ii>d>ni,, ./. /. i, diffusée, en une seconde, dans un _,il ii 1 . ut dont !a dil’L’etinll ezt p>rj>%iiili>nliiii>i ii cène du rayon

(4)

primaire

Z sur les axes Oc. en

désignant

Il’- ces trois

projections

on a les

équations

du mouvement de t’éleetron

Pour des

perturbations

sinusoïdales de

période

T.

on en déduit immédialement ,

Si l’on considère l’ensemble des électrons de la molécule. - on a le

déplacement

1

électrique

suivant chacun des axes

principaux :

Posons :

A. B et Caont les

pi>t>jeclioiis. >ii i’

es de la molécule. du ment

électrique

dû à tous les

électrons,

lorsque

les

conlposantl’

1 T. 1 1 la force excitatrice sont

égales

à l’unité.Dans le cas cles gaz

(5)

sont

grands

vis-à-vis et les coefficients A.

B,

C

gardent

une

LI

T2

n

valeur finie et

positive.

(Test

l’inégalité

de ces coefficients

qui

caractérise

ici

lanisotropie

de la molécule

(’).

,

On calcule immédiatement les

projections

du

déplacement

sur les axes

fixes 0~.

Les

composantes x’et z

de la force

électrique

créée â la distance r dans

-la direction

0

par la molécule ont pour valeur au

temps t

+ ?

en unités

électrostatiques

. -

.-Y

représentant

la vitesse de la lumière.

En

supposant

la force Z

sinusoïdale,

on

peut

écrire

puis

(1)

Nous admettons que l’intensité de la force qui teiid à ramener un électron à sa

position d’équilibre varie avec la direction de l’écart. Cotton et Mouton

1910, t. XIX, p.

déjà

cherché à

justifier

une hypothèse analogue dans

le cas d’un liquide dont les molécules anisotropes s’orientent sous l’action d’un champ

magnétique

constant et forment un milieu biréfringent. Ils ajoutent un deuxième terme à

la force electnqne pour tetlir compte de l’action des électrons yoisins déplacés de leur

position lls ont ainsi, en désignant par Fi, les composantes de cette deuxième force,

-La force de restitution indépendante de la direction ; mais la composante U1 est

proportionnelle au déplacement électrique. ou encore à tc, et le facteur de proportionnalité

- dépend du nombre, de la charge et de la position des autres centres chargés de la

molécule. On a :

(6)

Ces

équations

donnent l’intensité de la lumière diffusée

Z2

latéralement par une molécule. En admettant que l’intensité totale est due à n molécules par unité de

volume,

placées

et orientées au

hasard,

on a

(;2)m

et

(~2)m,

carrés

1110yens

de ;2

et

~2,

ont été calculés par lord

Rayleigh

C).

et,

par

suite,

on

peut

écrire

en

posant

Si nous éclairons le gaz avec un faisceau de lumière

naturelle,

nous

devons introduire dans les calculs une vibration

parallèle

à

0 y

dont

l’anplitude

est encore

égale

à Z. Cette

vibration

crée suivant

Oy

une

vibration secondaire d’intensité et suivant Oz une vibration

égale

par

symétrie.

L’intensité lumineuse diffusée

(3)

est donnée. dans ce cas. par les

équations

On en tire

C’est

l’expression

à

laquelle

était arrivé lord (i) Lord Rayleigh, 1918, t. XXXV.

(2) On trouvera dans un travail théorique de J.-J. Thomson publié depuis la rédaction

de ce mémoire octobre 1920) une intéressante discussion de la formule (8)

dans le cas où les électrons ont une période voisine de celle de la lumière excitatrice. C’est le cas des phénomènes de résonance optique.

(3)

Pour les définitions de I, i, /~, p. voir page 130 et note

(2 > ;

le facteur 1/2 provient

(7)

III. - Evaluons en fonction de

,4;E; C

la constante

diélectrique

du gaz 7~=

¡.k 2"

La

composante

suivant 0,; de la

polarisation s’écrit,

avec les

notations

précédentes, 11 (m.

et l’on a

-ou

Pour calculer

m

introduisons les trois variables .

z

La dernière des

formules

(2)

devient

et l’on

oblient;

comme valeur moyenne,

lorsque

les 1110lécules

occupent

toutes les orientations

possibles

autour du

point

0,

La valeur de la réfraction est donc

I-V. - Nous venons d’obtenir

ainsi,

en fonction des

paramètres

A ,

B. C

qui dépendent

des

propriétés

de la

molécule,

les trois

quantités

L’étude de ces formules conduit aux conclusions suivantes :

i° si i les molécules sont

isoiropes,

.4 = l~ -

C;

donc

on retrouve la formule

primitive

de lord

Rayleigh.

(8)

Supposons

connu et

égal

il y, l’indice 11c réfraction du gaz. Si l’on lie

sait rien sur

l’anisotropie

des il est de déduire le nombre n

(et

par suite la constante

d’Avogadro)

des mesures faites sur

l’intensité de la lumière diffusée par les molécules 0n

peut

t

affirmer

cependant

que cette intensité est minima. pour 11n indice

donne,

dans le cas des molécules

isotropes.

Si donc 011 mesure la valeur de .l pour un gaz dont les molécule sont l

anisotropes

et si. il

partir

de ta valeur mesurée, on calcule JI il l’aide de la formule

(1),

oo doil pour Il une

30 Mais on

peut

toujours

mesurer p et I? : ces deux mesures suffisent

à déterminer Jl. Eliminons en effet et

é(tu;tlions

où nous avons

posé

L’élimination donne

()n en tire

Cette formule

(l2)

est

plus

générale

que relie de tord

Payleigh.

Lu

formule

(8)

nous a montre que p

pouvait

varier de

(molécules

isc-(ro cs

a

molécules dans les ucl(u1 Ie élecin» m 1

olé

1 alacu

tropes)

-t 1

(molécules

dans

lesquelles

électrons

peuvent

se

!éplacer

que suivant une seule

direction).

iil-

(1 >)

(leruier cas.

~rr par

V. -

Avant d’appliquer

M la détermination de Jc la formule

généralisée

(12)

j’ai

cherché à la vérifier

expérimentalement.

La mesure du

rapport ?

par Strutt rendait cette vérification

possible.

Il a pa:-, lieu de revenir ici

sur le travail de

Struttije

me contenterai de donner lu tableau

sui-vant,

avec les résultats

qu’il

a obtenus, ceux iiic>tir(ll

j’ai

(9)

Ce tableau montre la bonne concordance des 2 séries de mesures, seuls

différent notablement les résultats relatifs à

l’argon.

Je

trouve î i

inférieur

7

a 0, 008 : il est difficile d’af firmer

qu’une

aussi faible

proportion

de lumière

non

polarisée

n’est pas due à une cause

étrangère.

et l’on pourra considérer

comme totale la

polarisation

de la lumière diffusée latéralement par les

,inolécules

d’argon.

VI. - Ces résultats étant

acquis,

il m’a suiii; , pour contrôler la

formule

(12).

de comparer deux à deux les gaz du tableau

précédent.

Posons.

,

Si la formule

(1)

était exacte,

le coefficient a serait le même pour tous

les gaz

transparents;

les intensités diffusées seraient

proportionnelles

aux

carrés des

réfractions,

et la

comparaison

de deux

gaz 1

et 2 vérifierait la

relation

- 1 - -1-

.

Dans le cas où la formule

(1)

n’est pas

rigoureusement

vérifiée,

nous

pouvons poser -.-

-, ,

,

et

l’expérience

nous donne des valeurs

proportionnelles

aux coefficients ex

des différents gaz étudiés.

Les

premières

mesures avaient

permis

de vérifier

grossièrement

la loi

de lord

Ilayleigh.

Les coefficients a sont

(à quelques

dixièmes

près)

les mêmes pour tous les gaz con>i>ai>és ; la diffusion varie el peu

près

comme le

carré de la réfraction. Mais. si l’ol cherche ii

augmenter

la

précision

des

mesures, on constate que la loi de

proportionnalité

n’est pas

rigoureuse.

J’ai pu montrer

queles coefficients

varient d’un

gaz à

l’autre

(1):

(1) Je ne développerai pas ici le long travail expérin1cntal auquel il est fait allusion au

cours de ce mémoire (mesure de hour quelques gaz; comparaison des coefficients x ; mesure absolue de l’intemitu lunlineuse diffusée par l’azote et l’argon).

La description et la critique des bxpfriences paraîtront dans un mémoire détaillé. La

note actuelle résume uniquement expérimentaux et les conclusions qu’on peut

(10)

commise dans l’évaluation du

rapport

2013~

ne

dépasse

pas1

, 25

*

Les résultats des mesures sont contenus dans le tableau suivant. Soient 1

et 2 les

gaz

comparés :

la

première

ligne

du tableau donne les

rapports

il

1

la deuxième

ligne,

les

rapports

-20132013.

et la

troisième,

l’écart

;n (X2

2 -1)2

On constate : .

11

Que

l’écart est

toujours supérieur

il la limite ±

0,04:

de l’erreur

..

J

possible

dans la mesure du

1 , pp

J,’

2’

Que,

dans chacun des

exemples

étudiés,

cet écart est

positif lorsque

a

polarisation

de la lumière diffusée est moins

complète

dans le

gaz 1

que dans le gaz 2

auquel

on le compare; que l’écart est

négatif

dans le

cas contraire.

En introduisant

l’hypothèse

des molécules

ellipsoïdales

nous avons été

conduits à poser

(Cf.

formules 11 à

12)

. ,

Avec les valeurs de a ainsi calculées nous pouvons dresser un tableau

(voir

page

suivante),

dans

lequel

les nombres de la deuxième

ligne

niesureiit les

iapporls

V.12

- 1B2 ceux de la 1,roisié>ine

ligne,

les écaiIn

mesurent les

rapports

(11)

Les

écarts

sont ici

plus fables que dans le tableau

précédent (1)

eL

généralement

inférieurs aux erreurs

expérimentales possibles.

La

for-mule

(12)

parait

donc

justifiée

par

l’expérience

au

degré

de

précision

que .

comportent

les mesures

photométriques.

Il faut reconnaître,

cependant,

que

l’écart

-F

0,057

obtenu

dans la

comparaison

du gaz

carbonique

et de

l’argon

n’est pas facilement

explicable.

On

peut

résumer en un

seul

tn hlpnu les résultats obtenus

jusqu ici

en

portant

sur une mème

ligne,

pour tous les gaz

étudiés,

la valeur

expéri-mentale du coefficient « de la formule

(13)

Oli.

plus simplement,

la valeur

de 2 ‘

..

7t

Nous admettons que pour

l’ argon la

formule de lord

Rayleigh s’applique

2a .

exactement en

posant

dans ce cas

2013===1.

7t

La tlernih’p

ligne

con 1 iw nl les

2-,°‘

obtenues avecla formule

(14).

La dernière

ligne

° consent les valeurs ’ z obtenues avec la formule

(i4).

TC

Les nombres entre tires des mesures de btl’lllt.

’ > Sauf laiis lti ias le qiii iliiiu,>rail iiiie li>op qriiiiil> iiilin,it*

lui»1-(1 1)

Sauf dans le cas de . ’ qui diffuserait une trop grande intensité

lumi-.10 °

lieuse. v a-t-il tieu de tenir compte de la facilite avec laquelle la lumière peut

(12)

YII. - Pour déterminer la constante

on a

jl1sqn’jri :

Io Les mesures et FoAvIe sur la 1>

rntnlosph(’l’P

( 1 903-19 19) .

_

2° La mesure absolue de

l’intensité

inminense par

iiielqu>;

centimètres

cubes d’argon

que

ai

faite en t919-!920 et

(j tit

pas encore

été

publiée.

i le

(Transparence

de Dans Je cas de

l’air. la

polarisation

n’est pas

complète

il

angle

étroit dn

primaire;

le nombre /~ obtenu il

partir

de la formule

approchée

est

trop

faible. Les résultats

précédents

permettent

de le

corriger.

a)

Si 1’011

part

de la mesure de p l’on

peut

écrire eu admettant la

relation

(12)

les indices

1, 2,

3 étant rekdit’s a

l’oxygène,

à l’azote et à On en

tire

1J.

désignant

l’indice de l’air.

Les données

expérimentales

permettent

de calcule!’ la

b)

Mais l’intensité lumineuse

part.

direetement à cène que diffuse l’myon. ont t

(13)

En admcttant que

1 argon

(gaz

monoatomique

dont les molécules sont

isotropes)

diffuse la lumière confornnmcnt à la loi de lord

Raylcigh.

on

aurait .

On en tire :

1

L’erreur commise en confondant 12 et 121 est donc

voisine

de

-r .

Les très bonnes mesures de

Fowle

sur la

transparence

de

1 atmosphère

~1)

con-duisent à

adopter

Il est nécessaire de

corriger

ce nombre et l’on a soit :

soit :

Nous

admettnons

la valeur moyenne

ce

qui

donnc pour la constante

d’Avogadro

(nombre

de molécules

con-tenues dans 32 grammes

d’oyrgénc).

2a

déterîniîîatioîi

(Diffusion

de la lumière par

l’argon).

-

Le gaz étudié

était un

mélange

à 91

pour 100 d’argon;

8,

7

pour 100

d’azote et

0, 3

pour 100

d’oxygène.

Les mesures

pll0toll1étriqlles

ont donné pour le

rapport

R

(il

27°

et sous la

pression

normale) .

La lumière excitatrice était la radiation 4358 A de la vapeur de mercure.

On

peut

eu tirer la constante avec la seule

11ypothèsc

que

l’argon

diffuse la lumière suivant les lois de lord

Rayleigh,

ce

qui

revient

(1) FOWLE. Journal, 191~. t. p. ~3J..

(14)

à dire que les molécules

d’argon

sont

isotropes

(?=o)

et

qu’elles

x-comportent

comme des sources de lumière incoliérentes dont on

peut

additionner les intensités.

»

Soit a la densité du gaz diffusant par

rapport

au même gaz

pris

dans

les conditions

normales

de

température

et de

pression: soient rü

et il, 1 Ïn-dice de réfraction et le nombre de molécules par unité de volume dans les conditions normales. On

peut

écrire

les indices

1, 2, 3

étant ici relatifs

à l’argon,

l’azote et

l’oxygène.

Les valeurs

de

d1,

(p.

-

1)2

ét a

sont les suivantes :

0n a :

et

VIII.

Conclusion.

-

Si 1"on remarque que

l’atmosphère

peut

contenir.

même à haute

altitude,

des

particules étrangères

(gouttelettes

d’eau.

poussières volcaniques, etc.), qui

diminuent sa

transparence,

on doit 1

conclure que la valeur tirée des observations de Fowle est une limite

inférieure de la constante L’accord est donc aussi bon que

possible

entre

les deux

déterminations. Les molécules de l’air

produisent

le bleu du ciel comme les molécules des gaz en

vase

clos diffusent le faisceau

de lumière

qui

les éclaire. L’un ou l’autre de ces deux

phénomènes

donne très directement le nombre avec une bonne on

admet les deux

hypothèses simples :

10

Que

les gaz

transparents

étudiés

argon)

sont des gaz

parfaits

dont les molécules sont

complètement indépendantes

les unes des

autres.

ce

qui

permet

d ajouter,

dans le calcul de

1 intensité

luiiiineuse

diffusée,

les intensités diffusées par

chaque

molécules.

20

Que

l’argon

dont les molécules sont

isotropes.

comme le montrent

les mesures les

plus

récentes sur la

polarisation

de la lumière diffusée.

(15)

Cette nouvelle valeur de est

comprise

entre Ü.6 X 1023 et 7. ,1 X 1023. Elle est très voisine des valeurs

déjà

obtenues, un peu

supérieure

à celle de Millikan

~.u7x

sensiblement

égale

à celle de Perrin

((;,85x10").

On voit avec

quel

degré

de

précision

se vérifient les lois de lord

Rayleigh.

dont

l’expression

définitive est le résultat de la

dynamique

classique

et de la théorie

électromagnétique

élémentaire. avec

absorption

et

réémission

continues de

l’énergie. L’hypothèse

de l’émission par

quanta

ne serait pas universellement

applicable

au

L’ayonnelncllt

des

systèmes

moléculaires.

Manuscrit reçu le 15 octobre 1930.

Note. ajoutée xur épreuves le 3 déco 1920. Je regrette de n’avoir pas eu plus. tôt

connaissance des mesures récentes de lord

Rayleigh

sur la

polarisation

de la lumière diffusée. t9?o, 1. YCV11, p. 135 et t. XCVIII, Les résultats très

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