HAL Id: jpa-00236880
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Submitted on 1 Jan 1873
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TH. EDELMANN. - Apparat zur Objectivdarstellung der Metallspectren (Appareil pour la projection des
spectres des métaux); Annales de Poggendorff, t.
CXLIX, p. 119; 1873
M. Bouty
To cite this version:
M. Bouty. TH. EDELMANN. - Apparat zur Objectivdarstellung der Metallspectren (Appareil pour la projection des spectres des métaux); Annales de Poggendorff, t. CXLIX, p. 119; 1873. J. Phys.
Theor. Appl., 1873, 2 (1), pp.360-362. �10.1051/jphystap:018730020036001�. �jpa-00236880�
360
Lance R de
façon
à ramener legalvanomètre
à zéro. La valeur ducourant sera alors
weber par seconde.
Il est évident aussi que, connaissant la valeur de la force électro- motrice du
couple
type, on peut déterminertrés - rapidement
lacomposantes horizontale du
magnétisme
terrestre en unpoint
donnéavec une
simple
boussole de sinus ou de tangentes.En
résume,
l’unité depotentiel électrique
ne le cède enimpor-
tance
qu’à
celle de résistanceélectrique,
etl’usage
d’unpareil couple
type, combiné avecl’emploi
d’unepile auxiliaire,
commeon l’a décrit
ci-dessus,
admet une variétéd’applications qui
seracertainement
très-appréciée
dans les recherches d’électricité.TH. EDELMANN. - Apparat zur Objectivdarstellung der Metallspectren (Appareil
pour la projection des spectres des métaux); Annales de Poggendorff, t. CXLIX,
p. II9; I873.
(Traduit par M. BOUTY.)
On sait que l’on réussit à montrer les spectres des métaux à un
auditoire nombreux au moyen de la
lampe électrique.
On peut arri-ver au même résultat par un
procédé
moinspénible
et moins coû-teux. J’ai trouve que la flamme d’un chalumeau à gaz, alimenté par le gaz
d’éclairage
etl’oxygène, développe,
sous lapression ordinaire,
une lumière
métallique
intensequand
elle contient ummélange
depicrate d’ammoniadue
et d’un selmétallique approprié.
Ma
lampe spectrale
se compose de deux tubesconcentriques;
legaz
d’éclairage
arrive parl’espace annulaire, l’oxygène
par le tube intérieur.Au-dessus,
on fixe un cône creux de charbon de cornue(fig. y,
à l’extrémitéduquel
on enflamme le gaz. Onprépare
autantde cônes de charbon que l’on veut
produire
de spectresmétalliques
différents. A cet
effet,
on broie ensemble dans un mortier lepicrate d’amn1.oniaque
et le selmétallique
choisi, et l’on en fait avec del’alcool une
pâtre
dont onrevêt,
au moyen d’unespatule,
l’intérieur du cône decharbon, qu’on
laisse ensuite sécher à latempérature
ordinaire. La
lampe spectrale
estdisposée
pour être introduite dansArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018730020036001
36I la lanterne de
Duboscq.
Onemploie
la lumière du sodium pour dis- poser lafente,
leslentilles,
leprisme
et l’écran. Il estbon,
parconséquent,
depréparer
deux cônes à sodium.On élève d’abord le
plus possible
le tube àoxygène
dans une boiteà
étoupes, disposée
verticalement à ceteffet;
on ouvre ensuite lerobinet du gaz, on l’enflamme et l’on ouvre le robinet du tube à
oxygène;
on abaisse ensuite lentement ce dernier tube et l’onrègle
le courant gazeux de manière à obtenir le
plus grand dégagement
de lumière.
Fig. i .
Les métaux
qui
seprêtent
le mieux à ce genred’expériences
sontle
sodium,
lethallium,
l’indium(pour
cesdernièrs,
il suffit d’unetrès-petite quantité
dematière),
lecalcium,
lestrontium,
lebaryuln
et le cuivre. Les sels les
plus
convenables sont, pour lesodium,
lethallium,
l’indium et lecalcium,
lechlorure;
pour le strontium etle
baryum,
le chlorate ou lenitrate ;
et, pour lecuivre,
le nitrate oule chlorure. On réussit encore avec le
lithium,
le bismuth et le po-tassium ;
mais lephénomène,
dans ce cas, n’est pas très-brillant.Les spectres ainsi obtenus sont exempts de lumière blanche et
peuvent
atteindre,
enprojection,
7o centimètres delong
sur 3o cen-timètres de hauteur. Cette méthode est
employée depuis plusieurs
années
déjà
aux Cours de Beetz et de von Bezold.Les
lampes spectrales
sontfabriquées
dans mon atelier. On yprépare
aussi lesproduits chimiques
et lescylindres
de charbon.Remarquons,
enterminant,
quel’emploi
dupicrate
d’ainmonia- que peut être d’unegrande
utilité dans tous les travaux sur les spec-362
tres. Cette substance s’obtient aisément pure, et les spectres de-
viennent,
par sonemploi,
assez lumineux pour montrer nettementdes
lignes qui pourraient
autrement passerinaperçues
à cause deleur peu d’intensité .
Acre. DE LA RIVE ET ÉDOUARD SARASIN. - Sur la rotation sous l’influence magné- tique de la décharge électrique dans les gaz raréfiés et sur l’action mécanique que peut exercer cette décharge dans son mouvement de rotation; Archives des Sciences
physiques et naturelles, nouvelle période, t. XLV, p. 387 ; 1873.
Dès
1868,
M. de la Rive avait découvert que lepôle
d’un fort ai-niant
imprime
un mouvementrapide
de rotation à ladécharge
élec-trique qui
s’enéchappe
en traversant un gaz raréfié. Plücker mon- tra ensuite que cette action obéit aux lois del’électrodynamique,
etqu’elle
estidentique
à celle que le même aimant exercerait sur un courant circulant dans un filqui occuperait
laplace
de ladécharge.
M. de la Rive
reprit
l’étude de cephénomène
en1866 ;
il cherchaà reconnaître l’influence de la nature du gaz en
opérant
avecl’air, l’azote, l’lzydrogène, plus
ou moinschargés
de vapeursd’eau,
d’al-cool ou d’éther. Il trouva, en
effet,
que l’action dumagnétisme
surla
décharge
varie notablement dans ces différentsmilieux,
cequi
nepeut tenir
qu’à
des différences de constitution moléculaire.Le Mémoire dont nous
parlons
en ce moment, comme celui que les mêmes auteurs ontpublié
en1871,
est encore consacré à de nouvelles recherches sur le mêmesujet.
Elles ont été faites avec unappareil analogue
à celuiqui
avait servi auxexpériences
de 1866.Il se compose de deux
cylindres
de verre, fermés à leurs extrémi-tés par des
plaques
de laiton bienmastiquées,
et portant des ro- binetsqui
permettentd’y
faire le vide etd’y
introduire divers gaz à despressions
connues. Dans l’intérieur de cesbocaux,
on faitjaillir
l’étincelle de la machine Ruhmkorff entre une boule de cuivre
pla-
cée dans l’axe et un anneau de laiton
concentrique.
Chacun de cesdeux
cylindres
repose d’ailleurs sur l’un despôles
d’un gros électro-aimant,
animé par unepile
de 30 ou 40couples
Bunsen.Les observateurs ont étudié d’abord l’influence de la
pression
dugaz sur la vitesse de rotation du