HAL Id: jpa-00237059
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Submitted on 1 Jan 1875
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H. HELMHOLTZ. - Zur Theorie der anomalen
Dispersion (Théorie de la dispersion anomale); Annales de Poggendorff, t. CLIV, p. 582; 1875
E. Bouty
To cite this version:
E. Bouty. H. HELMHOLTZ. - Zur Theorie der anomalen Dispersion (Théorie de la dispersion
anomale); Annales de Poggendorff, t. CLIV, p. 582; 1875. J. Phys. Theor. Appl., 1875, 4 (1),
pp.216-219. �10.1051/jphystap:018750040021601�. �jpa-00237059�
216
et
F-’~71
F-E’-- FO -;- OE’égal à
la force électromotriceeffective, développée
dans le circuit de résistance J~! .- OC.De
même,
AE - F‘E’ et BE - F’E’représentent
les forces é,ec- tromotrices eilectives dans les circuits AO de résistance r, et OB de résistancel" (fig. 6).
On a donc ainsi tous les éléments nécessaires à la discussion de la médiode de
compensation.
L’auteur termine son travail par
l’exposition
de la troisième nlé-thode ; j’en
aidéjà indiqué
leprincipe
dans ce Journal(t. III,
p.
2~~~.
Je ne crois pas utiled’indicluer
lessimplifications qu’y
apporte
l’auteur ctqui dispensent
du tracégéométrique
desl~~Tper- boles,
cette troisième méthode étantbeaucoup
moinspratique
queles deux
premières.
A. CROVA.H. HELMHOLTZ. 2014 Zur Theorie der anomalen Dispersion (Théorie de la dispersion anomale); Annales de Poggendorff, t. CLIV, p. 582; 1875.
La
dispersion
anomaleprésentée
par certains milieuxqui
absor-bent fortement la lumière a été découverte par M. Le Roux
(1),
étudiée
depuis
par diversphysiciens,
entre autres par lB1~1. Chris-tiansen (2),
Kundt et~oret ~ 3 ) .
Divers essais de théorie ont étéproposés
pourl’explication
de ces nouveauxphénomènes, spécia-
lement par Sellmeicr
( ~ ),
Ketteler(5),
O.-E.Meyer (6).
La théorieplus complète, présentée aujourd’hui
par I1I.Hellllholtz, emprunte
son
principe
à la théorie de 1B1.Scllmeier,
dont elle ne diffèrequ’en
cequ’elle
établit un lienprécis
entre lespliénoiiii>iies
del’absorption
de la lumière et de ladispersion.
L’auteur
admet, après
31.Sellmeicr,
que, dans les milieux trans-parents,
certaines moléculespondérables participent
aux vibrationsde l’éther
qui
les eIlVII’OI111C. Pourécliapper
aux difficultés inextri- (’; LE Roux, Comptes rendus des séances de l’Académie des Sciences, t. LV, p. 126;1862.
1’ ) CuxtsT~ wsrv, Annales de Poj~endor~’, t. CX LIli, p. ’¡ 79.
(8) KCXDT, SoMET : voir Journal de Ph) sique, t. l, p. 38 et suiv., et p. 68, des ana- lyses de leurs Memones par 11. Lëvihtal.
(4) SELLUEICR, voir Journal de Physique, t. l, p. lOI¡.
(5) hcTTCL~:t;, Annales de P~~c/~or~’, Jubelbande, (B) O.-E. MEYER, Annales de
Po~~ertdor~’,
t. CXLV.Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018750040021601
cables
qui
résultent de la discontinuité de l’éther et des moléculespondérables
conibraiites. iladmet,
àrexenlple
deCauch~ ~ (1),
que l’onpeut
considérer l’étlier et la matièrepondérable.
comme deuxmilieux continus
agissant
l’unsur l’autre,
de telle manière que leur actionréciproque
est la même en unpoint quelconque
de 1 undes milieux. De
plus,
pourexpliquer
le fait del’absorption
de lalumières,
il admetqu’une partie
dc5 vibrations transmises aux mo-lécules
pondérables
se transforme en vibrationsirrégulières,
c’est-à-dire en
chaleur;
ce que l’onpeut cxprimer
en disant que le milieupondérable
oppose au mouvement des molécules covi- brantes une résistanceanalogue
au frottement.Considérons une onde
plane
sepropageant
dans le sens de l’axe des ~-, et examinons les forcesqui agissent
sur une molécule d’étheret sur une molécule matérielle covibrallte.
Chaque
molécule d’éther estsoumise,
outre la réactionélastique
de
l’éther,
à une forceprovenant
du milieupondérable;
celle-cidoit être
proportionnelle
audéplacement
relatif d’une moléculed’éther par
rapport
à une moléculepondérable.
Chaque
molécule covibrantc est soumise : 10 à une forceégale
et directement
opposée
à laprécédente;
2° à une forceprovenant
des moléculespondérables immobiles,
s’il y en a,qui
tend à ra-mener les molécules covibrantes dans leur
position d’équilibre,
etqui
doit êtreproportionnelle
à leurdéplacement;
3° à une forceretardatrice
proportionnelle
à la vitesse dudéplacement;
cette der-nière est Fenet du frottement intérieur admis par Ilelinlioltz au
sein du milieu
pondérable.
Soient ~
et x lesélongations
d’une molécule d éther etd’une
molécule covibrantc autemps
t; leséquations
du mouvement vi-bratoire seront,
d’après
lesprincipes précédents,
Dans ces
équatioiis, F
et nireprésentent respectivement
les masses(’ ) Cauchy, dans son gratitl Mémoire sur la dispersion, public en 183~î, substitue à l’éther discontinu des milieux pondérables un éther fictif de densité constante. (Voir VERDET, Oj~tique ph~ si~~ue, t. 1, p. 3 et sui~~.)
218
de l’unité de volume d’étl1er et de milieu
coyibrant;
a2 est la con-stante
élastique
del~étller ~ ~ ’, cL~ et ~2
sont des constantes.On
peut
satisfait e ausystème (i)
enposant
les constantes
J~ A, 1
et n étant liées entre elles par les relationsLes
équations (2),
où ireprésente ~~
i , sont leséquations
d’unmouvement vibratoire
correspondant
à n vibrations par seconde.La
longueur d’onde,
ainsi quel’absorption, dépendent
du coeffi-cient
1 qui, lui-même, dépend
de nd’après
leséquations ( 2 a).
Sil’on
multiplic
ces deuxéquations
membre àmembre,
onobtient, après réductions,
L’examen de cette dernière formule montre que, si il est
réel, 1 est
nécessairement
complexe. Nous
poserons, pourabréger,
~
et n
c sontégaux respectivement
à lapartie
réelle et au coeffi-cient de
~/2013
i dans la valeur de 1 tiréede (2 b).
Sous cetteforme,
on reconnait
due k représente
le coefficientd’absorption
dumilieu,
et c la vitesse de
propagation
dans l’intérieur du milieu de la lu- nière considérée.D’ailleurs,
si l’ondésigne
par C la vitesse depropagation
dansle
vide, Ç
e est l’indice de réfraction du milieu pour la lumière ca- ractérisée par n vibrations par seconde. La formule( 2 b)
fournitdonc le moyen d’étudier
séparément
la marche del’absorption
etcelle de la
réfrangibilité, quand
on fait varier le nombre de vibra- tions de la lumière.L’auteur
développe
les calculs dans deux cas distincts : celuid’une
absorption
très-faible et celui d’uneabsorption
considérable.Dans le P
premier
cas, il reconnait que ~ lerapport
P~é-
c estsusceptible
P d’un maximum pour une valeur déterminée de n, et les formules obtenues luipermettent
de reconnaîtrequelles
sont les constantesdes
équations
différentielles( 1],
d’oùdépend
l’intensité de l’ab-sorption
au centre de la bandesombre,
ainsi que lalargeur
de labande.
Quant
à l’indice deréfraction,
la discussion des formules établit que ses variations nepeuvent produire
dans le cas actuelde
dispersion
anomale à undegré
sensible. Seuls les milieuxqui
exercent sur la lumière une
absorption
extrémementpuissante jouissent
de cette curieusepropriété,
commel’expérience
l’a d’ail-leurs établi.
Dans le second cas, on
peut
encore étudier commodéinent la varia- tion de1 absorption
et de l’indice dans levoisinage
du maximumd’absorption,
et les résultats obtenus sont en accord avecl’expé- rience, spécialement
en cequi
concerne le sens danslequel
l’indicevarie.
Il est à remarquer que tous les
développements qui précèdent n’expliquent
la formation que d’une seule bande sombre.Quand
ily a deux ou
plusieurs
bandesd’absorption,
onpeut
faire intervenir diverses sortes de moléculespondérables
covibrantes. Leséquations
différentielles du
problème
sont alors au nombrede ~
-+- i :et fournissent pour le
voisinage
dechaque
banded’absorption
desrésultats
analogues
auxprécédents.
E. BOUTY.