HAL Id: jpa-00237184
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Submitted on 1 Jan 1876
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H.-F. WEBER. - Chaleur spécifique du carbone, du bore et du silicium; Annales de Poggendorff, t. CLIV, p.
367-423 et p. 553-582; 1875
G. Lippmann
To cite this version:
G. Lippmann. H.-F. WEBER. - Chaleur spécifique du carbone, du bore et du silicium; Annales de Poggendorff, t. CLIV, p. 367-423 et p. 553-582; 1875. J. Phys. Theor. Appl., 1876, 5 (1), pp.229-230.
�10.1051/jphystap:018760050022900�. �jpa-00237184�
229
H.-F. WEBER. 2014 Chaleur spécifique du carbone, du bore et du silicium;
Annales de Poggendorff, t. CLIV, p. 367-423 et p. 553-582; I875.
L’auteur a
repris
lesexpériences qu’il
avaitpubliées
sur cesujet
en
1872 (1).
Pour les déterminations faites au-dessous de 20o de-grés,
la méthodeemployée
a consisté à porter le corps à une tem-pérature
mesurée au moyen du thermomètre à mercure, et con- vertie endegrés
d’un thermomètre àair;
le calorimètreemployé
était le calorimètre à
glace
de Bunsen(2) :
cet admirablepetit
instru-ment se
prête particulièrement
par sa sensibilité à des mesuresfaites sur de
très-petites quantités
de matière. Pour lestempéra-
tures
supérieures
à 200degrés,
l’auteuremploie
le calorimètre àeau : il mesure la
température acquise
par le corps par une méthodescalorimétrique,
en niesurant laquantité
de chaleur abandonnée par un morceau deplatine porté
à la mêmetempérature
que le corps enexpérience.
Peut-êtrel’emploi
despoints
fixes d’ébullitionemployés
par MM. Il. Sainte-Claire Deville et L. Troost eût-il donné des résultatsplus
sûrs.Quoi qu’il
ensoit,
l’auteur est arrivéà des résultats intéressants. Le diamant et les autres variétés du carbone ont aux
températures
ordinaires des clialeursspécifiques
environ sept fois trop
petites
pour satisfaire à la loi deI)ulong
etPetit;
mais ces chaleursspécifiques
augmentent avec latempéra- turne;
au-dessus de 600degrés,
elles sont constantes et satisfont à la loi deDulong
et Petit. Il en est de même du bore. Le siliciumrentre dans la loi de
Dulong
et Petit àpartir
de 20odegrés (Si = 28). D’après
M.Weber,
toutes les variétés opaques du car- bone ont exactement la même cllaleurspécifique
dedegré
en de-gré ;
lediamant,
aucontraire,
est à part etprésente
une différencesqui
nedisparaît qu’à
600degrés.
Si l’on a attribué au charbon poreux une
plus grande capacité qu’au
charbon compacte, cela tient à ce que le charbon poreux dé- gage de la chaleur en s’imbibant d’eau(3);
il faut l’enfermer dans(1) Journal de Physique, t. T, p. 400.
(2) Annales de Chimie et de Physique, 4e série, t. XXIII, p. 50.
(3) Voir POCILLET, Annales de Chimie et de Physique, 2e série, t. XX, p. I4I;2013 MELSETO, Journal de Physique, t. 111, p. 27.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018760050022900
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une
ampoule
de verre. Cette cause d’erreur avait étémentionnée,
mais non élinminée par M.
Regnault.
L’exactitude de la loi de
Dulong
et Petit comme loi limite res- sort donc desexpériences
de l’auteur.G. LIPPMANN.
F. SCHAACK. 2014 Zur Construction von Blitzableitern für telegraphen-Leitungen (Con-
struction de paratonnerres pour les lignes télégraphiques); Poggendorff’s Annalen, t. CLV, p. 624; 1875.
M. Scllaack propose de substituer au
système employé
ordinaire-ment la
disposition suivante ;
uneportion
du fil deligne
est recou-verte d’une faible
épaisseur
d’une substance isolante(de
la soieimbibée d’une dissolution de
caoutchouc) ;
cetteportion
du fil estplacée
dans un vasemétallique plein
d’eau et en communicationavec la terre. A. POTIER.
OVERBECK. 2014 Ueber eine neue Méthode die Leitungsfähigkeit von Flussigkeiten für
die Elektricität zu bestitnmen (Nouvelle méthode pour déterminer la conductibilité électrique des liquides); Pogg.’s Annalen, t. CLV, p. 595; 1875.
Les deux électrodes d’un
appareil
d’induction sont terminées par des boulesmétalliques
dont la distance variable peut êtremesurée,
ce
qui
constitue un micrométre àétincelles ;
ces deux électrodessont encore réunies par une dérivation dans
laquelle
oninterpose
une colonne du
liquide
àétudier;
unliquide
étantdonné ,
oncherchée,
pour une intensité constante et connue de courant induc- teur, la distance maximum àlaquelle
on peut écarter les boulessans que les étincelles d’induction cessent de
jaillir
d’une manière continue.Si,
pour deux colonnesliquides différents,
cette distanceest la
même,
l’auteur en conclut que ces deux colonnes ont la même résistance.La difficulté d’avoir un courant inducteur constant, l’incertitude
sur la mesure de la distance maximum définie
plus
haut ne sem-blent pas autoriser à croire à la
précision
de cetteméthode ;
l’auteurne donnant que des moyennes et non tous les nombres
observés,
on ne peut avoir une