HAL Id: jpa-00237744
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Submitted on 1 Jan 1881
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A. KUNDT. - Ueber anomale Dispersion im glühenden Natrium Dampf (Dispersion anomale de la vapeur de sodium); Ann. der Physik und Chemie, nouvelle série, t.
X, p. 321; 1880
C. Daguenet
To cite this version:
C. Daguenet. A. KUNDT. - Ueber anomale Dispersion im glühenden Natrium Dampf (Dispersion anomale de la vapeur de sodium); Ann. der Physik und Chemie, nouvelle série, t. X, p. 321; 1880. J.
Phys. Theor. Appl., 1881, 10 (1), pp.130-132. �10.1051/jphystap:0188100100013001�. �jpa-00237744�
130
d’interférence
qu’on peut grandir
en lesprojetant
au moyen d’une lentille. On montre facilement l’influence de lalongueur
d’onde enplaçant
des verres colorés aufoyer conjugué
de l’écran.C’est,
endéfinitive, 1 expérience
fondamentaled’Young
sous une formeplus
commode à réaliser.
2. Si l’on
dispose rigoureusement
dans le mêmeplan
deux nli-roirs
rectangulaires
deom,o i
delargeur,
de manière que lesgrands
côtés soient
parallèles
entre eux et à lafente,
on obtient les mêmes apparences queprécédemment.
Mais leréglage
est bienplus
diffi-cile. C’est ce
qu’on
aurait avec les deux miroirs deFresnel,
s’ilsne se touchaient pas et étaient
placés
dans le mêmeplan.
3. Il est
facile,
aucontraire,
de réaliserl’expérience précédente en plaçant,
derrière un miroir noir assez étroit et recevan t des rayons trèsinclinés,
un second miroirargenté, perpendiculaire
aupremier.
Dans ce cas, tout se passe comme si l’on avait pour second miroir noir
l’image
dupremier
dans le miroirargenté.
Lephénomène
d’interférence se
projette
sur l’écranqui porte
la fente lumi-neuse.
4. En recouvrant la surface d’un miroir noir de raies d’encre de Chine
équidistantes
etégalement larges,
on obtient sous une inci-dence convenable de beaux
spectres
de réseau.Dans ces diverses
expériences,
les interférences seproduisent
entre rayons diffractés. Il est donc assez
singulier
de lesplacer
entête de la théorie des
interférences;
il est vrai que, les surfaces ré- fléchissantes étant dans le mêmeplan,
lephénomène
est assezsimple
et seprête
à uneexposition élémentaire,
surtout si l’on sup- pose les rayons incidentsparallèles,
cequ’on
réalise enregardant
les
franges
à l’aide d’anspectroscope.
H. DUFET.A. KUNDT. 2014 Ueber anomale Dispersion im glühenden Natrium Dampf (Dispersion
anomale de la vapeur de sodium); Ann. der Physik und Chemie, nouvelle série,
t. X, p. 321; 1880.
D’après
lesexpériences
de M. Le Roux sur la vapeurd’iode,
de1B1.
Christiansen
sur la fuchsine et de l’auteur sur diverses sub-Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0188100100013001
131 stances, les corps
qui présentent
ladispersion
anomalepossèdent
unpouvoir
absorbant considérable. Il estprobable
que les gaz et les vapeursqui
absorbent siénergiquement
certains rayonspossèdent
aussi la
dispersion
anomale. Cettepropriété
a été constatée par M. Kundt dansl’expérience
du renyerSen1ent de la raie D. Un faisceau de lumièreélectrique
traversait unprisme
à arêtes verticales et un bec de Bunsen contenant unfragment
desodium ;
il donnaitsur l’écran un
spectre
avec la raie D trèslarge,
et lesparties
lumi-neuses
présentaient
la formeindiquée
dans lafigure ci-jointe.
Fig. i.
On peut expliquer
ce résultat enremarquant
que la flamme co-nique
du bec Bunsen secomporte
comme unprisme
horizontaldont l’arête est tournée vers le
haut;
les rayons àgauche
de D sontplus
déviés que les autres vers labase ;
leur indice de réfraction estdonc
plus grand. L’expérience
a étérépétée plusieurs fois,
et lephénomène
constaté soit parprojection,
soit dans une lunette.Pour que cette
expérience réussisse,
il faut que la flamme soit fortementcolorée,
par la combustion du sodiummétallique
parexemple.
Cetteflammc,
observée auspectroscope,
doitprésenter,
aulieu des deux raies
brillantes,
unelarge bande jaune
à bords mal dé-finis,
avec deux raies sombrescorrespondant
aux raiesD ;
avec unevapeur moins dense donnant seulement les deux raies
brillantes,
il estimpossible
de constater l’anomalie.Les essais de transformation de la flamme
conique
en une flammeprismatique
au moyen de lames de verre ou de mica n’ont donnéaucun résultat. Avec les autres vapeurs on n’a pu encore con stater l’anomalie.
Il est à relnarquer que les corps solides et
liquides qui
absorbentfortement une
partie
duspectre possèdent
ungrand pouvoir
ré-flecteur pour les rayons voisins de la
région absorbée ;
il est pro-bable, quoiqu’on
n’ait pu encore le constater parexpérience,
que132
les gaz
possèdent
aussi unpouvoir
réflecteuranalogue.
Cette pro-priété pourrait
modifier les conclusions relatives à la nature des corps célestesd’après
les indicationsspectroscopiques. Nous pourrions
en effets
prendre
pour de la lumière émise directement par ces corps des rayons de lumière émis par d’autres astres et fortement ré- fléchis par lespremiers.
C. DAGUENET.E.-H. HALL. - On the new action of magnetism on a permanent electric current (Nouvelle action du magnétisme sur un courant électrique permanent); American
Journal of Science, t. XX, p. 161; Phil. Magaz., 5e série, t. X, p. 301; 1880.
VON ETTINGSHAUSEN. 2014 Bestimmung der absoluten Geschwindigkeit fliessender Electricität aus dem Hall’schen Phänomen (Mesure de la vitesse absolue du cou- rant électrique au moyen du phénomène de Hall ) ; Pogg. Ann., n° 11, p. 432-443.
Dans cette
Thèse, présentée
à l’Université de JohnHopkin
M. Ilall donne les résultats de ses mesures sur le nouveau
phéno-
mène dont il avait
déjà
annoncé la découverte(’).
Plusieurs métaux ont été examinés en feuilles
d’épaisseurs
dif-férentes. Dans le
fer,
la force électromotriceproduite
est de mêmesens que la force
électromagnétique qui
tend àdéplacer
le courant.Dans
l’or, l’argent, l’étain,
métauxdiamagnétique,
la force élec- tromotrice est de sens contraire. Dans leplatine, qui
est un peumagnétique,
et dans le nickelqui
l’estfortement,
la force électro- motrice est de mêmesigne
que dans l’or. Lesigne
de la force élec-tromotrice n’est donc pas défini seulement
par le
caractèremagné- tique
oudiamagnétique
du métal.Soient
1 l’intensité du courant
principal;
1 la
largeur
de lafeuille;
e son
épaisseur;
E la force électromotrice
produite;
M la force
magnétique
duchamp
danslequel
la feuille estplacée.
L’expérience
montre que pour un même métal laquantité
MIeE est constante(1) Voir Journal de Physique, t. IX, p. 288; août 1880