HAL Id: jpa-00236899
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Submitted on 1 Jan 1873
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N. LUBIMOFF. - Neue Theorie des Gesichtsfeldes und der Vergrosserung der optischen Instrumente (Nouvelle
théorie du champ et du grossissement des instrments d’Optique); Annales de Poggendorff, t. CXLVIII, p.
405; 1873
E. Gripon
To cite this version:
E. Gripon. N. LUBIMOFF. - Neue Theorie des Gesichtsfeldes und der Vergrosserung der optis- chen Instrumente (Nouvelle théorie du champ et du grossissement des instrments d’Optique); An- nales de Poggendorff, t. CXLVIII, p. 405; 1873. J. Phys. Theor. Appl., 1873, 2 (1), pp.403-404.
�10.1051/jphystap:018730020040301�. �jpa-00236899�
403 chaleur par
elle-même, indépendamment
de l’action de la lumière.Ce sont donc les affinités
chimiques qui
enectuent les travaux ac-complis
dans cettecirconstance,
et non pas lalumière, laquelle joue simplement
le rôled’agent
provocateur.Entre le travail de la
lumière, qui
détermine lacombinaison,
etla chaleur totale
dégagée
parcelle-ci,
il n’existe pasplus
de relationqu’entre
le travail de la mainqui
ouvre le robinet d’un réservoir etle
poids
de l’eauqui s’échappe
ensuite du réservoir.J’ai
déjà développé
cesobjections
dans mes études sur les réac-tions
endothermiques
etexothermiques (1).
En
résumé,
la mesure du travail de la lumière solaire doitêtre,
selon
moi,
cherchée dans les réactionsqui s’accomplissent
avecabsorption
dechaleur,
la lumière étant la cause efficiente de laréaction ;
encorefaudrait-il,
même dans ce cas,distinguer
les effetspéciaux
dechaque espèce
de radiationlumineuse,
ces ellèts n’étantpas
applicables
à la mesure totale des effets dus à l’ensemble des radiations.BERTHELOT.
N. LUBIMOFF. 2014 Neue Theorie des Gesichtsfeldes und der Vergrosserung der op- tischen Instrumente (Nouvelle théorie du champ et du grossissement des instru-
ments d’Optique); Annales de Poggendorff, t. CXLVIII, p. 405; I873.
L’auteur
reproche
aux auteurs des traités dephysique
la défini-tion
qu’ils
donnent duchamp
à la lunette de Galilée. On admet que lechamp
est un cône ayant pour base lapupille
et pour som-met le centre
optique
del’objectif.
Suivantlui,
lechamp
réel estcinq
ou six foisplus grand.
Il raisonne ainsi : Soit D le diamètre de
l’objectif
et l’oeilplacé
derrière l’oculaire à une distance Fi
F2
del’objectif,
enappelant
Fi et F2 les distances focales de
l’objectif et
de l’oculaire. On peut considérer une lunette comme une fenêtre au travers delaquelle
onregarde l’image
considérée comme unobjet
réelplacé
dans uneposition
déterminée en avant de la fenêtre.En
regardant
dans une lunette deGalilée,
on voit un cercleéclairé dans
lequel
se trouvent lesimages,
etqui joue
le rôle de fe-(1) Annales de Chimie et de Physique, 4e série, t. XVIII, p. 83.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018730020040301
404
nêtre : c’est
l’image
del’objectif
vu au travers del’oculaire,
etcomme, du centre
optique
d’unelentille,
on voit sous le mêmeangle l’objet
et sonimage.
on peutprendre D F12013F2 pour l’an g le
visuel
de cette fenêtre. En
remplaçant
donc toutl’appareil optique
parune telle ouverture et laissant l’oeil en
place,
le cônequi
auraitpour
angle
la moitiéde F D 1, découperait,
dansl’espace extérieur,
tout ce
qui
peut être vu d’un seul coup d’oeil. Mais comme la lu-nette
grossit
nfois,
c’est comme si lesobjets
étaient n foisplus rapprochés
del’oeil,
et l’on ne doit voir au travers de la lunette que la nièmepartie
du cercled’objets
extérieurs définis ci-dessus. Legrossissement
est nF,
donc lechamp
estet il
dépend,
comme on levoit,
de lagrandeur
del’objectif.
Le raisonnement de l’auteur ne se rapporte
qu’à
un casparticu-
lier. A la suite de ce
Mémoire,
M. Bohn a traité laquestion qui
avait été
déjà
élucidée à diversesreprises.
Son travail ne laisse rienà désirer.
E. GRIPON.
C. BOHN. 2014 Ueber das Gesichtsfeld des Galilei’schen Fernrohres (Sur le champ de
la lunette de Galilée) ; Carl’s Repertorium, t. IX, p. 97; I873.
Une lunette de Galilée a un oculaire de diamètre mmr
(fig. 1)
et un
objectif
de diamètrepp’.
On peut considérer le
champ
de la lunette comme limité par lespoints qui
envoient à l’oeil un seul rayon . On a cequ’on appelle
l’étendue du
champ possible.
On peut limiter le
champ,
comme le faitEuler,
auxpoints
telle-ment
placés
que l’axe secondaire du faisceau réfracté entre dans l’oeil.Enfin l’on peut, avec