HAL Id: jpa-00239084
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00239084
Submitted on 1 Jan 1890
HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
P. LENARD et M. WOLF. - Zerstäuben der Körper durch das ultraviolette Licht ( Pulvérisation des corps par la lumière ultra-violette ) ; Wied. Ann., t. XXXVII,
p. 443; 1889
Ch.-Ed. Guillaume
To cite this version:
Ch.-Ed. Guillaume. P. LENARD et M. WOLF. - Zerstäuben der Körper durch das ultraviolette Licht ( Pulvérisation des corps par la lumière ultra-violette ) ; Wied. Ann., t. XXXVII, p. 443; 1889. J.
Phys. Theor. Appl., 1890, 9 (1), pp.245-246. �10.1051/jphystap:018900090024500�. �jpa-00239084�
245
P. LENARD et M. WOLF. 2014 Zerstäuben der Körper durch das ultraviolette Licht
( Pulvérisation des corps par la lumière ultra-violette ) ; Wied. Ann., t. XXXVII, p. 443; I889.
Les auteurs entreprirent ce travail pour vérifier l’idée préconçue
que la dissipation de l’électricité négative à la surface des corps soumis à l’effet de la lumière ultra-violette pouvait provenir d’une
convection due à la pulvérisation du métal. Diverses expériences
furent exécutées dans ce but.
Plusieurs feuilles d’or, collées sur du verre, furent enfermées à l’abri de la poussière dans des caisses qui laissaient pénétrer la
lumière à travers une plaque de gypse, de mica ou de quartz. Une
plaque argentée fut cuivrée sur une moitié; la moitié cuivrée fut couverte de quartz, l’autre de mica. Après cinquante heures d’exposition à la lumière de l’arc voltaïque, on remarqua que les parties éclairées à travers le quartz avaient pris un aspect ru- gueux. Sur la dernière plaque, le cuivre s’était un peu avancé vers
l’argent.
Pour démontrer directement l’existence de la poussière, les
auteurs se servirent du jet de vapeur étudié par M. Aitken et par R. von Helmholtz; la lumière était fournie par une grosse bobine de RLlhmkorfl’ avec électrodes de zinc. Dès les premières expériences,
on observa des poussières derrière la plaque de quartz; le phéno-
mène cessait lorsque celle-ci était couverte de verre ou de mica.
Ces poussières paraissent provenir du quartz ; si celui-ci contient du silicate de soude, ainsi que le pensent MM. Warburg et Teget- meier, il doit être en effet expulsé, puisqu’il absorbe la lumière
ultra-violette.
La plaque de quartz étant fixée dans un écran de zinc, il fut possible de démontrer que les poussières s’éloignaient normale-
ment de la surface postérieure du quartz, et s’échappaient ensuite
latéralement en suivant un chemin curviligne, pour se rapprocher
de l’écran. Dans les expériences ultérieures, le jet de vapeur était émis latéralement, en un endroit protégé de la poussière de quartz
par une mince lame de verre. Tous les métaux montrèrent une
pulvérisation, et il fut possible de démontrer que les poussières s’échappaient de la partie éclairée pour se déposer sur le reste de
la plaque. Certains métaux ne donnaient des poussières que s’ils
.