HAL Id: jpa-00239073
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Submitted on 1 Jan 1890
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W. VOIGT. - Ueber die Beziehung zwischen den beiden Elasticitätsconstanten isotroper Körper (Sur le rapport
entre les deux coefficients d’élasticité des corps isotropes); Wied. Ann., t. XXXVIII, p. 573
Bernard Brunhes
To cite this version:
Bernard Brunhes. W. VOIGT. - Ueber die Beziehung zwischen den beiden Elasticitätsconstan- ten isotroper Körper (Sur le rapport entre les deux coefficients d’élasticité des corps isotropes);
Wied. Ann., t. XXXVIII, p. 573. J. Phys. Theor. Appl., 1890, 9 (1), pp.201-202.
�10.1051/jphystap:018900090020100�. �jpa-00239073�
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CH.-ED. GUILLAUME.
W. VOIGT. 2014 Ueber die Beziehung zwischen den beiden Elasticitätsconstanten
isotroper Körper (Sur le rapport entre les deux coefficients d’élasticité des corps isotropes); Wied. Ann., t. XXXVIII, p. 573.
Les
propriétés élastiques
d’l1n milieu solide sont déterminées par la connaissance devingt
et un coefficients,qui,
dans le casdes corps
isotropes,
se réduisent à 2. Poisson les réduisait mêmeà i, il admettait que le rapport 7 entre
l’allongement produit
parune traction sur un cube et la contraction latérale
qui
estinsépa-
rable de
l’allongement
était constant etégal à ~
pour tous les corpsisotropes.
Cela revient t à admettre que les forcesélastiques
sontdes résultantes d’actions
moléculaires,
et que l’action exercée entre deux moléculesquelconques dépend uniquement
de leurdistance et n’est modifiée en rien par la
présence
des moléculesavoisiuantes (~ ).
Cette
hypothèse
de Poisson neparaît
pas vérifiée parl’expé-
rience. Pour les métaux, en
particulier,
le rapport 7 déterminéexpérimen talement
peut ts’éloigner
notablementde 1.
~1.Voig t
ne pense pas
qu’il
faille pour celarejeter l’hypothèse
de Poisson,et il attribue la
divergence
à ce que les corpssolides,
surlesquels
on a
opéré,
ne sont pas vraimentisotropes.
Il cherche ce que donneraient des corpsquasi-isotropes)
c’est-à-dire formés depetits
( 1 ) Leçons de Navier à l’École des Ponts et Chaussées sur la résistance des solides, avec des notes et des appendices par 1~Z. de Saint-Venant (z864}. ITOir Ap- pendice III, p. 55;.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018900090020100
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cristaux
identiques
orientes dans tous les sens,petits
par rapportaux dimensions du corps, mais
grands
par rapport au rayon d’ac- tivité moléculaire. En supposantqu’entre
deux molécules d’un de ces cristaux s’exerce une actiondépendant
de leur distance etaussi de l’orientation de la droite
qui
lesjoint
par rapport auxaxes du
cristal,
maisindépendante,
comme dans lapensée
de Poisson, de la présence des moléculesvoisines,
on arrive à cal-culer les coefficients d’élasticité du solide
quasi-isotrope
ainsi con-stitué en fonction des coefficients d’élasticité du cristal élémen- taire. Et l’on reconnaît que les
propriétés
du solide sont bien lesmêmes dans toutes les directions, ce
qui
tient à ce que les cris-taux
qui
le constituent sontsupposés
disséminés au hasard; maisle rapport 7
dépend
maintenant despropriétés élastiques
de cescristaux.
Il est difficile de donner de cette
conception ingénieuse
despreuves
expérimentales.
M.Voigt
apris
des corpsqui
existent àla fois
amorphes
et cristallisés, et il a calculé le rapport c dans lecorps
amorphe
en admettant l’identité des cristauxqui
le consti-tuent et des cristaux réels de la même substance. L’accord entre
’le calcul et l’observation est satisfaisant. Sur la
baryte,
parexemple,
le calcul a donné le nombre o,2585, et l’observation directe sur quatre échantillons debaryte
hrune : -. 0,258, o,256,o,9-59, 0,258.
BERNARD BRUNHES.W. VOIGT. 2014 Ueber adiabatische Elasticitätsconstante (Sur des constantes élastiques adiabatiques); Wied. Ann., t. XXXVI, p. 743; I889.
Il’intérêt
pratique
de calculer les constantesélastiques
isother-miques
etadiabatiques
réside dans le fait que diversphénomènes susceptibles
d’être observésdépendent
des unes ou des autres; engénéral,
les constantesisothermiques correspondent
àl’équilibre,
tandis que les constantes
adiabatiques
serapprochent davantage
des conditions du mouvement, ainsi que le dit l’auteur au début du Mémoire.
Nous ne
pourrions
donner une idée exacte du contenu de cetravail, qu’en
suivant pas à pas des calculslongs
etcompliqués.
L’auteur