HAL Id: jpa-00237795
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Submitted on 1 Jan 1881
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STEFAN. - Ueber die Beziehung zwischen der Wärmestrahlung und der Temperatur (Sur la relation
entre le rayonnement calorifique et la température);
Sitzungs berichte d. K. Akademie d. Wissenschaften in Wien, p. 84
J. Violle
To cite this version:
J. Violle. STEFAN. - Ueber die Beziehung zwischen der Wärmestrahlung und der Temperatur (Sur la relation entre le rayonnement calorifique et la température); Sitzungs berichte d. K.
Akademie d. Wissenschaften in Wien, p. 84. J. Phys. Theor. Appl., 1881, 10 (1), pp.317-319.
�10.1051/jphystap:0188100100031700�. �jpa-00237795�
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STEFAN. 2014 Ueber die Beziehung zwischen der Wärmestrahlung und der Tempera-
tur (Sur la relation entre le rayonnement calorifique et la température); Sitzungs-
berichte d. K. Akademie d. Wissenschaften in Wien, p. 84.
D’une discussion très
soignée
desexpériences
deDulong
et Petitet de celles de MM. de la
Proyosta) e
etDesains,
31. Stefan con-clut que l’intensité du
rayonnement émanant
d’un corps est pro-portiollnelle
il laquatrième puissance
de latempérature
absolzcede ce corps.
Comparons
en effet les vitesses de refroidissement déterminées.par
Dulong
et Petit et les différences(273
+80)4 - 2734, (273 + 100)4
-2734,..., multipliées
par un facteur convenable :Les différences ne sont pas
plus grandes
que celles queDulong
(ILPetit ont laissées entre leurs calculs et leurs observations :
Mais ces nombres se
rapportent
à unphénomène complexe
danslequel la
conductibilité de l’air sesuperposait
au rayonnement pourune part
importante
et méconnue(1).
Prenons les différences des vitesses de refroidissement d’un même thermomètre successivement nu et
argenté (l’influence de la con-
(1) Cette conductibilité, toutefois, ne modifie pas essentiellement la lui du refroi- dissement, bien que l’accroibscment avec la température se trume sensiblement ra-
lenti.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0188100100031700
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ductibilité
disparait
dans ladifférence);
MM. de laProvostaye
etDesains ont trouvé :
Si l’on divise les nombres de la dernière colonne par les diffé-
rences des
quatrièmes puissances
destempératures
absolues du thermomètre et del’enceinte,
il vientc est-à-dire un nombre
remarquablement
constant.En divisant les mêmes nombres
par a03B8__
I, suivant la formule deDulong
etPetit,
on trouveL’avantage
est assurément à la formule desquatrièmes puis-
sances.
Il en est ainsi pour toutes les
températures
nedépassant
pas 200°ou 300°.
Au-dessus,
l’auteur ne trouveplus
depoints
derepère
certainspour comparer sa formule à
l’expérience.
Les recherches intéres- santes, mais peuprécises,
deDraper
et d’Ericsson ne fournissent que des indicationsqui
luiparaissent
d’accord avec la loi de laquatrième puissance.
Je doisajouter
que mes observations person- nelles ne confirment pas cette manière de voir(1).
Si pour les tem-pératures
élevées la loi deDulong
et Petit I =maT,
ni et cc étanttous deux constants, donne un accroissement
trop rapide
deI,
auxmêmes
températures
la formule 1 = mT4 reste bien au-dessous des mesuresexpérimentales.
Je ne suivrai donc pas l’auteur dansl’application qu’il
en fait aux diverses déterminations de la chaleur Voir Comptes rendus des séances de l’Académie des Sciences, t. LXXXVIII, p. 1(1879), et t. XCII, p. 866 et 1204 (1881).
319 solaire pour en tirer la
température
du Soleil(il
trouve ainsi desnombres
compris
entre 6000° et ii ooo° ).
Mais
je signalerai
encore dans son Mémoire unChapitre impor-
tant, consacré à l’évaluation de la radiation en mesure absolue. En
désignant
parI0
etI 100
lesquantités
de chaleurrayonnées
par Icq de surface recouverte de noir de fumée à 0° et à100°,
toutes lesexpériences ( de quelque
manièrequ’on
lescalcule)
s’accorden t très sensiblement à donnerl’unité de
temps
étant laminute; mais,
suivant que l’onadopte
laloi de
Dulong
et Petit ou celle desquatrièmes puissances,
ontrouve
et rien ne nous
indique lequel
des deux nombres on doitpréférer.
J. VIOLLE.
LECHER ET PERNTER. 2014 Ueber die absorption dunkler Wärmestrahlen in Gasen und Dämpfen (Sur l’absorption des rayons calorifiques obscurs par les gaz et les
vapeurs); Sitzungsberichte d. Akademie d. Wissenschaften in Wien, t. LXXXII, p. 265; 1880.
LECHER. 2014 Ueber die absorption der Sonnenstrahlung durch die Kohlensäure un- serer Atmosphäre (Sur l’absorption des rayons solaires par l’acide carbonique de
notre atmosphère); Sitzungsberichte d. Akademie d. Wissenschaften in Wien,
t. LXXXII, p. 851; 1880.
L’appareil
de MM. Lecher et Pernter consiste essentiellement en une clocherenversée,
à lapartie
inférieure delaquelle
est t in stalléeune
pile tliermoo-électrique
sans cônes ni réflecteursquelconques;
à la
partie supérieure,
uneplaque
de cuivre enfumée etpouvant
être
rapidement portée
à 100° par unjet
de vapeur sert de sourcede chaleur. La cloche est maintenue dans un bain à
température
constante. On
y fait
levide,
on provoque lerayonnement,
onmesure la déviation
galvanométrique.
On introduit lentement le gaz ou la vapeurpris
à latempérature
même de lacloche,
on faluagir
la sourcecalorifidue,
on lit la nouvelle déviation. On en con-clut