• Aucun résultat trouvé

W.-C. RÖNTGEN. — Ueber die von Herrn Kerr gefundene, neue Beziehung zwischen Licht und Electricität (Sur la nouvelle relation trouvée par M. Kerr entre la lumière et l'électricité); Ann. der Physik und Chemie, nouvelle série, t. X, p. 77; 1880

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "W.-C. RÖNTGEN. — Ueber die von Herrn Kerr gefundene, neue Beziehung zwischen Licht und Electricität (Sur la nouvelle relation trouvée par M. Kerr entre la lumière et l'électricité); Ann. der Physik und Chemie, nouvelle série, t. X, p. 77; 1880"

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00237652

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237652

Submitted on 1 Jan 1880

HAL

is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire

HAL, est

destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

W.-C. RÖNTGEN. - Ueber die von Herrn Kerr gefundene, neue Beziehung zwischen Licht und Electricität (Sur la nouvelle relation trouvée par M.

Kerr entre la lumière et l’électricité); Ann. der Physik und Chemie, nouvelle série, t. X, p. 77; 1880

E. Bichat

To cite this version:

E. Bichat. W.-C. RÖNTGEN. - Ueber die von Herrn Kerr gefundene, neue Beziehung zwischen Licht und Electricität (Sur la nouvelle relation trouvée par M. Kerr entre la lumière et l’électricité); Ann.

der Physik und Chemie, nouvelle série, t. X, p. 77; 1880. J. Phys. Theor. Appl., 1880, 9 (1),

pp.253-255. �10.1051/jphystap:018800090025300�. �jpa-00237652�

(2)

253

W.-C. RÖNTGEN. 2014 Ueber die von Herrn Kerr gefundene, neue Beziehung zwischen Licht und Electricität (Sur la nouvelle relation trouvée par M. Kerr entre la lu- mière et l’électricité); Ann. der Physik und Chemie, nouvelle série, t. X, p. 77;

I880.

On connaît, les curieux

phénomènes

découverts par M. Kerr re- lativement à la double réfraction

développée

dans le verre et dans

quelques liquides par l’induction électrique (voir

Journal de

Plly- si(lue,

t.

IV,

p.

366;

t.

V,

p.

98 ;

t.

VIII,

p.

414).

M.

Rontgen

a tout d’abord

répété

les

expériences

de M. Kerr.

Modinant ensuite la méthode

d’observation,

il

compléta

les résultats obtenus par ce dernier

physicien.

La

façon d’opérer

est la suivante. Dans deux

parois opposées

d’un flacon de forme

quadrangulaire

on a

percé

deux ouvertures

fermées ensuite par deux lames de verre que l’on choisit très

minces,

pour éviter la double réfraction que l’on observe habituel- lement dans les

plaques épaisses.

Normalement à ces ouvertures,

on fait arriver de la lumière fournie par une

lampe

de Drummond.

Cette

lumière, polarisée

par un nicol dans la section

principale

et

inclinée de

45°

sur la

verticale,

traverse le flacon. Elle est reçue ensuite sur un second nicol

placé

à l’extinction.

Parle col de la bouteille et par une ouverture

pratiquée

dans le

fond

passent

deux fils de laiton terminés soit par des

boules,

soit

par une boule et un

disque,

soit

simplement

par deux fils de forme

parallélépipédique.

Les deux électrodes ainsi

disposées

verticale-

ment l’une au-dessus de l’autre sont mises en communication avec

les

pôles

d’une machine

électrique.

Leur distance est de Om,002 à

0m,003.

On

remplit

le vase de sulfure de carbone débarrassé autant que

possible

des

poussières qu’il

peut contenir.

Si l’on vient alors à tourner la machine tandis que l’oeil est

placé

derrière le second

nicol,

la lumière

apparaît

peu à peu, et, si l’on tourne de

plus

en

plus vite,

la lumière peut devenir assez vive pour que l’oeil ne

puisse

la supporter.

Jusqu’à présent,

c’est le

phénomène

observé par M. Kerr. Grâce à

l’emploi

de

prismes

de nicol pouvant embrasser un

champ

de

vision très

étendu, grâce

aussi à la

disposition

verticale des élec-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018800090025300

(3)

254

trodes,

1B1.

Rôntgen

a pu observer d’autres

particularités

fort inté-

ressantes

qui

avaient

échappé

à M. Kerr.

Si l’on

regarde

avec attention

l’espace compris

entre les élec-

trodes,

on

aperçoit

des

franges

ou

plutôt

des

houppes

obscures

qui

partent des bords des électrodes dans des directions

qui

sont in-

clinées à

450

par

rapport

à la verticale. Le

champ

de vision est

alors

partagé

par ces

quatre houppes

en deux

parties :

la

partie

in-

térieure très

brillante,

et la

partie

extérieure lumineuse encore, mais seulement contre les bords des

électrodes,

l’on

aperçoit

des sortes de taches brillantes. M.

Kerr, qui

observait seulement le

centre du

champ,

ne

pouvait apercevoir

ces

houppes.

Telle est

l’apparence

que l’oxa observe

lorsque,

comme nous

l’avons

supposé,

les sections

principales

des

prismes

de Nicol sont

inclinées de

45°

sur la verticale.

Si l’on visent à tourner ces sections

principales

de

45°

de ma-

nière à

placer

verticalement celle du

polariseur

et horizontalement celle de

l’analyseur, l’aspect

du

phénomène

est

complètement changé.

Au centre, à la

place

de la

partie brillante,

on voit

réap- paraître l’obscurité,

et,

réciproquement,

les

parties

obscures de-

viennent lumineuses.

Les deux

figures

observées dans les deux

positions

des

prismes

de Nicol sont donc

complén1entaires. Supposons

maintenant que, les

prismes

de Nicol étant dans la

première position,

on

place

entre

la bouteille et

l’analyseur,

comme l’a fait M.

Kerr,

une lame de

verre que l’on

peut comprimer

dans une direction horizontale ou

dans une direction verticale. Si la

compression

a lieu dans le sens

horizontal,

la

partie

centrale devient

plus

brillante et les taches

latérales deviennent

plus

sombres. Si la

compression

a lieu dans

le sens

verticale

les

houppes

se

rapprochent,

la

partie

centrale tend

à devenir

plus

obscure.

Lorsque

les

prismes

de Nicol sont dans la seconde

position,

on

n’observe

plus

rien

lorsque

l’on

conlprlnle

la lame de verre dans

un sens horizontal ou dans un sens

vertical;

mais on obtient au

contraire un effet extrêmement

marqué lorsque

la

compression

a

lieu suivant une

ligne

inclinée à

45"

sur la verticale. Les taches situées à

gauche

de l’électrode

supérieure

et à droite de l’électrode infériezire deviennent

plus brillantes ;

les deux autres deviennent

plus obscures,

ou

réciproquement.

(4)

255 De ces

expériences

on peut conclure que, par suite de l’action des forces

électriques,

le sulfure de carbone est devenu biréfrin- gent. Les vibrations lumineuses s’exécutent suivant des directions

parallèles

aux

lignes

de force et se propagent suivant des direc- tions

perpendiculaires.

Les

expériences

faites avec le verre

comprimé prouvent,

comme

l’avait d’ailleurs annoncé M.

Kerr,

que le sulfure de carbone se

conduit comme du verre

qui

aurait subi une tension suivant la di- rection des

lignes

de force.

Par la même

méthode,

M.

Rôntgen

a étudié

plusieurs liquides

mauvais

conducteurs,

et il a

trouvé,

comme M.

Kern,

que certains d’entre eux se conduisent comme du verre

qui

a été

comprimé

sui-

vant les

lignes

de force. L’huile de foie de morue est dans ce cas.

Ces

liquides

sont dits

négatifs,

le sulfure de carbone étant le

type

des

liquides positifs.

Lorsque

les

liquides

sont médiocrement

conducteurs,

il

faut,

si

l’on veut observer le

phénomène, ménager

une

interruption

entre

l’une des électrodes et la machine. La lumière

apparaît

au moment

où,

dans cet

intervalle, jaillit

une étincelle. Elle

disparaît

immé-

diatement

après.

Ce fait avai t

déjà

été mis en évidence par M. Kerr pour le nitro benzol. M.

R(jntgen

a montré que l’on

pouvait,

en

modifiant la

longueur

de cet intervalle et en intercalant dans le circuit une ou deux bouteilles de

Leyde,

arriver à observer les

mêmes

phénomènes

dans des

liquides

meilleurs conducteurs en-

core, comme la

glycérine,

l’éther

sulfurique

et même l’eau dis- tillée.

M.

Rôntgen

vérifie encore que le

phénomène

ne peut être at-

tribué à des courants

liquides qui

prennent naissance entre les électrodes. Si l’on

remplace

en effet l’électrode inférieure par un tube effilé au moyen

duquel

on lance un

jet

de sulfure de carbone

contre l’électrode

supérieure,

il ne se manifeste aucune double ré-

fraction. E. BICHAT.

J. KERR. - Measurements and law in electro-optics (Mesures et loi relatives à

l’électro-optique); Phil. Magazine, 5e série, t. IX, p. I57; I880.

Le Journal de

Physique

a

publié

de

remarquables analyses

des

Références

Documents relatifs

- Ueber die Wirkung von Gazen und Dämpfen auf die optische Eigen- schaften reflectirender Flächen (Action des gaz et des vapeurs sur les propriétés optiques des

dont on évalue les déplacements relatifs par la méthode de Poggen- dorff ; mais elle s’approche beaucoup plus de l’être avec des fils de cuivre qu’avec des fils

- Ueber die specifische Wärme der Gemische von Essigsaüre und Wasser (Chaleur spécifique des mélanges d’eau et d’acide acétique) ; Annalen der Physik und Chemie, nouvelle

Wüllner calcule la chaleur perdue en prenant la surface rayonnante totale du calorimètre, y compris la surface de l’eau, et représentant par E le pouvoir émissif

Leur aspect est très variable, suivant la nature du liquide et le signe des pôles : le pétrole donne des aigrettes plus longues que les autres liquides; la

- Ueber die electromagnetische Drehung der Polarisa- tionsebene des Lichts in den Gasen (Sur la rotation électromagnétique du plan de polarisation de la lumière dans les gaz);

- Ueber die Ursache der Electricitätserregung beim Contact heterogener Metalle (Sur la cause de production de l’électricité dans le contact des métaux hétérogènes); Ann.. der

- Ueber die Beziehungen zwischen dem galvanischen Widerstande und der specifischen Wärme (Relation entre les résistances galvaniques et les chaleurs..