HAL Id: jpa-00236839
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Submitted on 1 Jan 1873
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E. MACH. - Ueber die temporàre Doppelbrechung der Körper durch einseitigen Druck (Sur la double
réfraction temporaire des corps isotropes, produite par la pression, la traction ou les vibrations); Annales de
Poggendorff, t. CXLVI, p. 313; 1872
A. Terquem
To cite this version:
A. Terquem. E. MACH. - Ueber die temporàre Doppelbrechung der Körper durch einseitigen Druck
(Sur la double réfraction temporaire des corps isotropes, produite par la pression, la traction ou les
vibrations); Annales de Poggendorff, t. CXLVI, p. 313; 1872. J. Phys. Theor. Appl., 1873, 2 (1),
pp.220-223. �10.1051/jphystap:018730020022002�. �jpa-00236839�
220
de la pompe pour que la
pression atmosphérique
cliasse leliquide
dans le
récipient.
La même pompe et le même
appareil
m’ontpermis
d’extrairefacilement les gaz du sang, dont l’étude est si
importante
enphysio- logie.
J’ai pu aussi réaliserplusieurs analyses chimiques
où dés gazse dissolvent au sein d’un
liquide, exemple : dosage
descarbonates,
de l’urée par le réactif de
Millon,
etc. Je pense avoirmontré,
parces
exemples,
combien estutile,
enphysique,
en chimic et enphy- siologie,
la pompe à mercure.JAMES THOMSON-BOTTOMLEY.2014Schmelzen und Wiedergefrieren des Eises (Fusion
et regel de la glace); Annales de Poggendorff, t. CXLVIII, p. 492; mars 1873.
L’expérience
suivante montre, d’une manièrefrappante,
lespropriétés
connues de laglace.
Un bloc deglace
de formeparallélé- pipédique
estplacé
entre deuxplanches ;
un fil defer, placé
des-sus,
pend
dechaque
côté et porte despoids.
On voit alors le fil de ferpénétrer
dans lebloc,
le traversercomplétement ;
et,lorsqu’il
estarrivé à la
partie inférieure,
le bloc est entier : leplan qui
a été sciépar le fil ne se
distingue
que parquelques
bulles d’air du reste du bloc. On peut constater que lefil,
à l’endroit où il touche laglace,
a une
température
inférieure àzéro,
car de l’eau mise en contactavec lui se
gèle
instantanément. ’A. POTIER.
E. MACH. - Ueber die temporàre Doppelbrechung der Körper durch einseitigen
Druck (Sur la double réfraction temporaire des corps isotropes, produite par la pression, la traction ou les vibrations); Annales de Poggendorff, t. CXLVI, p. 3I3;
I872.
L’auteur
analyse
lui-même très-succinctement,
sans donneraucun
développement théorique,
ses recherches sur ledéveloppe-
ment de la double réfraction
temporaire
due aux actions mécani- ques ; ildétermine,
par de nouvelles mé thodestrès-ingénieuses
ettrès-simples,
les constantes des formules que Neumann avait éta-Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018730020022002
blies pour donner
l’explication
de cephénomène,
etqui
se trouventreproduites
dans les OEuvres deVerdet,
t.VI,
p.387.
Soient v la vitesse de la lumière dans la substance
isotrope (celle
de la lumière dans le vide étant
égale
à1), V, V’,
V" les trois vitessesprincipales
depropagation
des vibrationsparallèles
aux trois axesd’élasticité; s, E’,
e" lesdilatations (positives
ounégatives)
suivantces trois axes. Neumann a admis que l’on avait
1. Ni. Mach
plaçait
entre deux Nicols croisés une lame de gypseassez
épaisse
et la lame de verrequi
devait être soumise à une trac-tion. On
décompose
la lumièreémergente
à l’aide d’unprisme,
etl’on obtient un spectre sillonné de bandes d’interférence. Si alors
on soumet la lame de
glace
à unetraction,
les bandes sedéplacent;
on les ramène à leur
position primitive
à l’aide d’un compensateur de Babinet. Le verre étant étiré par unpoids
due 50kilogrammes
par centimètre
carré,
la différence de marche entre les deux rayonspolarisés
àangle
droit est les 0,00127 de la différence de marche queproduirait
un quartz de mêmeépaisseur.
M. Mach aconstaté,
comme l’avait
déjà
fait Brewster(1816),
que, par latraction,
leverre devient
positif.
Il atrouvé,
parl’application
des formules deNeumann, p-q = v2 0,126.
En examinant les lignes isochromatiques
d’une bande de v erre
infléchie,
Neumann avaitobtenu p-q
=0,134.
v2
2. Pour déterminer
directement p
et q, M. Mach aplacé
deuxlames de verre de même
épaisseur
dansl’appareil
à interférences de M. Jamin. Ondécompose
le faisceauémergent
à l’aide d’unprisme,
et l’onplace
devant la lunettequi
sert à examiner le spectreun
prisme
despath achromatisé,
ayant sa sectionprincipale
verti-cale ou horizontale
(l’auteur
nel’indique pas).
Si l’oncomprime
une des
glaces
dans le sensvertical,
les bandes d’interférence des deux spectres sedéplacent inégalement
dans les deux spectres fournis par leprisme
despath,
et deux foisplus
vite dans le spectre dont leplan
depolarisation
est vertical que dansl’autre;
si les222
lames sont
plongées
dans del’eau,
ledéplacemcnt
est trois foisplus rapide.
De là M. Mach adéduit,
pour le rapport de la dilatation transversale à la contractionlongitudinale,
le nombre0,239.
Neu-mann, pour cette détermination
de p
et q, avaitplacé
une bande deverre infléchie devant un écran portant deux fentes
étroites,
et avaitdéterminé le
déplacement
desfranges d’interférence,
un des fais-ceaux traversant la
partie compriméc,
l’autre lapartie allongée
decette bande de verre.
M. Mach a
obtenu p=0,132, q=-0,216,
v2 v 2 tandis que Neumann avait obtenu lesnombres - o 113
1 et-0,213.
La difi’é-rence p - q n’est pas constante pour tous les corps. Ainsi de la colle forte récemment
coulée,
etpressée
seulement entre lesdoigts, prend
une double réfraction aussiénergique
que cellequi
seraitproduite
dans le verre par unpoids
de 5okilogrammes ;
Brewsteravait
déjà
constaté ce fait. Par latraction,
aucontraire,
la doubleréfraction de la colle est
insignifiante
par rapport à celle du verre.Pour les substances à moitié
fluides,
telles que le v errefondu,
la
colophane
fondue, le baume deCanada,
l’acidephosphorique sirupeux,
la double réfraction due à lapression
ne dure que si celle-ci estcontinuée,
etdépend
de larapidité
aveclaquelle
elle estproduite.
Le baume de Canada estnégatif
parpression,
comme leverre; l’acide
phosphorique sirupeux,
aucontraire,
estpositif
parpression.
3. Si l’on
place
une verge de verre dans levoisinage
de son mi-lieu avec une lame de gypse entre deux Nicols
croisés,
on pourra,comme
précédemment,
obtenir un spectre sillonné de bandes d’in- terférence. Si l’on fait vibrer la verge, ces bandes sedéplacent
depart et d’autre de leur
position primitive.
On fait tomber le spectresur une corde
blanche,
surlaquelle
lesfranges
d’interférence for-ment de
larges points noirs ;
si alors on fait vibrer la corde trans-versalement, pendant
que la verge vibrelongitudinalement,
cespoints
noirsparaissent
décrire les courbesacoustiques
de Lissa-jous.
Avec undiapason
muni d’unmiroir,
il seraitfacile, je crois,
de
projeter
ces courbes sur un écran.Si l’on
prend
une verge ayant unelongueur de 1m,50,
par un ébranlement modéré on obtient desdéplacements
defranges
iden-223
tiques
à ceux queproduirait
unepression
ou une traction de 180kilogrammes
par centimètre carré; toutefois le travail néces- saire pour exercer ces efiôrts n’est quede410
dekilogrammètre.
Sil’on
prend
une verge en colleforte,
ledéplacement
desfranges
estalors visible
directement,
à cause de la lenteur des vibrations . A. TERQUEM.OUDEMANS Jr.2014Ueber den Einffuss optisch inactiver Lösungsmittel auf das Drehungs- vermögen optisch activer Substanzen (Sur l’influence des dissolvants optiquement
inactifs sur le pouvoir rotatoire des substances actives dissoutes); Annales de Pog- gendorff, T. CXLVIII, p. 337; 1873.
On nomme,
d’après Biot, pouvoir
rotatoirespécifique
ou molé -culaire d’une substance
active ,
relatif aux rayons d’uneréfrangi-
bilité
déterminée, l’angle
dont leplan
depolarisation
de ces rayonsest dévié par une couche active de 1 décimètre
d’épaisseur,
de den-sité et de concentration i . En d’autres termes, soient oc
l’angle
dontle
plan
depolarisation
est dévié par une couched’épaisseur
l et dedensité 1 de la substance active pure,
(oc)
lepouvoir
rotatoirespé- cifique (ou
par abréviation P. R.S.),
on a, pardéfinition,
ou
bien,
si l’on a dissous unpoids
P de matière activ e dans unpoids p de dissolvant,
et si l’onpose -p=
P+ p si on aBiot avait établi
expérimentalement,
et l’onadmettait, d’après lui,
que le P. R. S. estindépendant
de la concentration aussi bien que de la nature du dissolvant inactifemployé.
Une seuleexception1.,
relative à l’action
tartrique,
avait étésignalée
par Biotlui-même,
en 1852. Ce
fait,
demeuréjusqu’ici isolé, constituerait, d’après
NI.
Oudemans,
le casgénéral,
dont la loi de Biot ne seraitqu’un
casparticulier.
Les