HAL Id: jpa-00238257
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Submitted on 1 Jan 1884
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W.-C. RONTGEN. - Ueber die durch elektrische Kräfte erzeugte Aenderung der Doppelbrechung des Quarzes
(Sur la variation de la double réfraction du quartz produite par des forces électriques); Ber. der Oberrh.
Gesell. für Natur- und Heilkunde, t. XXII; Wied. Ann.
der Physik, t. XVIII, p. 213 et 534; 1883
M. Krouchkoll
To cite this version:
M. Krouchkoll. W.-C. RONTGEN. - Ueber die durch elektrische Kräfte erzeugte Aenderung der Doppelbrechung des Quarzes (Sur la variation de la double réfraction du quartz produite par des forces électriques); Ber. der Oberrh. Gesell. für Natur- und Heilkunde, t. XXII; Wied. Ann.
der Physik, t. XVIII, p. 213 et 534; 1883. J. Phys. Theor. Appl., 1884, 3 (1), pp.35-41.
�10.1051/jphystap:01884003003501�. �jpa-00238257�
beaucoup
deligures
les courbes déformées s’écartent assez pour fairedisparaître
cespoints.
Les
expériences
faites sur lesplaques
s’accordent avec les lois énoncées pour les membranes. E. GRIPON.W.-C. RONTGEN. 2014 Ueber die durch elektrische Kräfte erzeugte Aenderung der Doppelbrechung des Quarzes (Sur la variation de la double réfraction du quartz produite par des forces électriques); Ber. der Oberrh. Gesell. für Natur- und Heilkunde, t. XXII; Wied. Ann. der Physik, t. XVIII, p. 213 et 534; 1883.
On sait que Sir W.
Thomson,
pourexpliquer
lesphénomènes
de la
pyro-électrici té,
a émisl’hypothèse
suivante : l’intérieur des cristauxpyro-électriques
se trouverait dans un état depolarisa-
tion permanente, et l’action de cette
polarisation
à l’extérieur serait neutralisée par unecharge
permanente de leursurface,
tantque la
polarisation
n’est pas altérée. Des variations detempéra-
ture, en modifiant la
polarisation,
donneraient naissance auxphénomènes pyro-électriques.
Lesphénomènes pyro-électriclues
découverts par MM. Curie fournissent un certain
appui
à cettehypothèse.
En partant de cettedernière,
l’auteur fait le raisonne-ment
suivant, qui
l’a conduit auxexpériences
décritesplus
bas :«
Si,
dans un cristalpyro-électrique,
il y avait suivant certaines directions unepolarisation électrique
durable etsi,
de l’actionexercée par l’électricité
statique
sur lespropriétés optiques
desmilieux
simplement réfringents,
onpouvait
conclure que, non seulement unepolarisation produite
par des forcesélectriques
ex-térieures,
mais même unepolarisation préexistante,
peut avoir une influence sur les vibrations lumineuses dans cesmilieux,
les pro-priétés optiques
d’un cristalpyro-électrique
devraient être ino-clifiées de diverses
manières,
suivant que des forcesélectriques
extérieures viendraient à
produire
un renforcement ou un affai- blissement. de lapolarisation
naturelle. »Les
expériences piézo-électriques
montrent que, dans un cristal de quartz de structurenormale,
la surface d’une section faite per-pendiculairement
à l’axeprincipal
peut être divisée en sixchamps
par des
lignes
se coupan t en unpoint
arbitraire à 6o".Une
pression
exercée dans une direction passant par cepoint
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01884003003501
36
fait naître des électricités contraires aux extrémités de cette direc- tion. Si l’on fait varier la direction de la
pression
de manière apasser d’un
champ
dans un aur tre, on remarque que les électricitéschan gen t
designe
au lnoment où l’on traverse la limi te des deuxchamps
voisins. Il en résulte doncqu’une pression
exercée suivantl’une des trois directions
séparant
leschamps
voisins ne doitproduire
aucun
phénomène piézo-électrique,
et que le maximum d’électri- cité doit sedégager lorsque
lapression
s’exerce suivant les bissec- trices desangles
de ces trois axes depiézo-électricité
nulle.Les directions de maximum de
piézo-électricité
coïncidentplus
ou moins avec les axes latéraux du quartz
qui
réunissent ses arêtes latérales.On peut
imaginer
que les axes depiézo-électricité
maxima re-présentent
les trois directions depolarisation
naturelle et marquerleurs extrémités alternativement par les
signes
+ et -, corres-pondant
auxcharges
que lapression y
fait naitre. Lesigne
restele même pour tout le
champ
danslequel
se trouve l’extrémité de Faxe.Lorsqu’on
soumet un morceau de quartz à l’action inductrice de l’électricitéstatique,
de manière que leslignes
deforce,
sansêtre
parallèles
à un axe depiézo-électricité nulle,
soientdirigées
normalement à l’axe
principal,
lapolarisation
naturelle devrait être modifiée par l’action de ces forces et en même temps la double réfraction des rayons, norlnaux à l’axeprincipal
et auxlignes
deforce,
devrait augmenter ou diminuerd’après l’hypothèse
énoncée
plus haut;
les sens de ces effetsdépendraient
duchalnp
dans
lequel
se trouvent leslignes
de force et de leur sens.D’après
la mêmehypothèse,
aucunchangement
debiréfringence
ne devrait avoir lieu dans le cas où les
lignes
de force suivraient la direction d’un axe depiézo-électricité
nulle. Toutes ces con-clusions ont été confirmées par
l’expérience.
Voici comment les
expériences
ont été faites : deuxparallélépi- pèdes
de quartz pur de a III ,02 delongueur
et de om ,O I 2d’épaisseur,
ne
présentant
aucunedéformation,
sont taillés de manière que leur directionlongitudinale
coïncide à peuprès
avec celle d’un axehorizontal;
deux faces latérales sontperpendiculaires
à J’axeprin- cipal,
les deux autresparallèles
à cet axe et à peuprès parallèles
Ù l’axe horizontal. Au milieu des faces terminales on a
percé
des37
trous de o,oo2 de
profondeur,
laissant entre eux une couche deOm,002
d’épaisseor.
Les deux quartz sont collés l’un contre l’autre de manière que leurs axesprincipaux
soientperpendiculaires
entreeux : l’un des quartz se trouve dans le
champ électrique,
tandis que l’autre sert à compenser labiréfringence
naturelle dupremier.
Lalumière du
sodium, polarisée à 45°
des axesprincipaux,
entre dansle cristal normalement au
plan
contenant l’axeprincipal
et l’axesecondaire,
parconséquent
normalement aux faces latérales du cristal. Lechamp
devision,
entre deux nicolscroisés,
est presqueuniformément obscur. ,
Dans les trous du cristal soumis à
l’essai,
on introduit deux gros fils de cuivre(de Oc, 15 d’épaisseur),
mis en rapport avec les électrodes d’une machine de Hoitz. A l’aide d’une dérivation onrègle
la différence depotentiel
entre les fils de cuivre. Un commun- tateur permet dechanger rapidelnent
le sens de l’électrisation, L’eflét de l’électricité sur la lumièrequi
traversait le quartz étaitcomparé
à celui queproduisait
lacompression
d’uneplaque
deverre
placée
entre le cristal etl’analyseur.
On saitqu’une plaque
de verre
comprimée
se comporte, aitpoint
de vue de sespropriétés optiques,
comme un cristalnégatif,
dont l’axeprincipal
coïncideavec la direction de la
pression ;
le quartz est un cristalpositif.
Après
lesexpériences
sur la variation de labiréfringence,
on asoumis les quartz à des essais
piézo-électriques,
et les résultats detoutes les
expériences
peuvent se r ésumer ainsi : la double réfrac- tion du quartz augmentelorsqu’on charge
d’électricitépositive
l’extrémité de l’axe
horizontal, qui
deviendraitnégative
par unecompression
exercée dans la direction de cet axe, etqu’on charge négativement
l’autre extrémité. Labiréfringence
diminuelorsque
le sens de la
charge
est contraire auprécédent.
D’après l’hypothèse
de lapolarisation
intérieurenaturelle,
dontla direction dans le quartz
paraît
coïncider avec celle des axeshorizontaux,
lesphénomènes piézo-électriques
ne seraient que l’effet d’une modification de cettepolarisation ;
il en résulterait donc que l’extrémitéqui
devientnégative
par lacompression
estcelle que
regarde
le côténégatif
desparticules polarisées.
La
polarisation
doit augmenterlorsqu’on charge
cette extrémitépar l’électricité
positive.
Or nous avons trouvéprécédemment
qu’une pareille charge
fait augmenter la double réfraction. On38
arrive ainsi à ce résultat que la double réfraction du quartz aug-.
mente ou diminue suivant que les forces
électriques
extérieuresproduisent
un accroissement ou une diminution depolarisation
naturelle.
L’auteur a fait une autre série
d’expériences
dans le but deprouver que la double réfraction du quartz n’est pas
modifiée, lorsque
leslignes
de force suivent la direction d’un axe depiézo-
électricité nulle ou celle de l’axe
principal.
Lesexpériences
ontété faites avec deux quartz, l’un taillé
perpendiculairement
à labissectrice de
l’angle
de deux axes secondaires(de piézo-électri--
eité
maxima),
l’autreperpendiculairement
à l’axeprincipal.
Cesexpériences
ontpleinement
confirmé lesprévisions
de l’auteLxr.Restait à vérifier d’une lnanière directe l’existence de trois di- rections de
piézo-électricité
nulle. A ceteffet,
l’auteur se sert dedeux quartz, l’un taillé en
plaque
circulaire(de Oc, 58 d’épaisseur
et
Ic,8
dediamètre),
les faces étantperpendiculaires
à l’axeprin- cipal,
l’autre formant unesphère
de 3" dediamètre ;
tous lesdeux étaient presque
complètement
purs. Lesexpériences
avec laplaque
ont démontré l’existence dans le quartz de trois directions depiézo-électricité nulle;
ces directions se coupent à 6o, et coïn- cident presque avec les bissectrices desangles
des axes horizontaux(l’erreur ne dépasse
pas10).
Dans les
expériences
avec lasphère,
ons’arrangeait
de manière àproduire
lacompression
dans la direction d’un diamètre. On seservait à cet effet d’un support de
microscope :
lasphère
étaitcomprimé
entre leporte-objet
et le tube convenablementdisposé
pour ce but.
Nous citerons les résultats des
expériences.
1. En recherchant les
points
decharge piézo-électrique nulle,
ces
points
étaientmarqués
à l’encre deChine,
on a trouvé quetous ces
points
étaientdisposés
sur trois méridiens se coupant suivan t l’axeprincipal
et divisant lasphère
en sixchamps
de 60° apeu
près.
Ces méridiens contiennent les axes depiézo-électricité
nulle. Ce sont donc des
plans
depiézo-électricité
nulle..2.
Unepression produite
dans l’ul deschamps
faittoujours
naître l’électricité de même
signe
aux endroits del’application
de39 la
force;
cesigne change
avec lechamp.
On peut donc ainsi marquer leschamps
par lessignes
aluernatifs : + - + - + - . La direction depiézo-électricité
maxima est celle des bissectrices desangles
des axes depiézo-électricité
nulle.3.
Lorsqu’on
exerce unepression
dans la direction d’un axe depiézo-électricité nulle,
on n’a aucunecharge
aux extrémités del’axe,
mais la
sphère
se trouvepartagée
par leplan
depiézo-électricité
nulle
qui
contient cet axe en deux moitiéschargées
d’électricitéscontraires,
la moitié contenant deuxchamps positifs
étant élec-trisée
positivement
et l’autre moitiénégativement.
Le maximumde la
charge
se trouve aux extrémités de l’axe depiézo-électricité
maxima
perpendiculaire
à celui suivantlequel
s’exerce la pres-sion.
4. Une
pression
exercée dans la direction d’un axe depiézo-
électricité maxima partage aussi la
sphère
par unplan
depiézo-
électricité nulle normal à cet axe en deux moitiés
chargées
d’élec-tricités contraires,. Le
signe
de chacune des moitiés est celui deschamps qui
contiennent les extrémités de l’axedirigé
dans lesens de la
pression.
Le maximum de lacharge apparaît
auxpoints d’application
de la force.On
comprime
lasphère
suivant une direction intermédiaire entredeux axes
voisins,
l’un depiézo-électricité
maxima et l’autre depiézo-électricité nulle,
cette direction étanttoujours perpendicu-
laire à l’axe
principal.
Lasphère
est encorepartagée
en deuxn i iés,
mais leplan
sécant n’est niparallèle
niperpendiculaire
à la
pression :
il se trouve dansl’angle aigu
formépar la
directionde la
pression
et de l’axe depiézo-électricité
nulle suivant l’axe maximum leplus
voisin.L’angle aigu
formé par la direction de lapression
et leplan
sécant devient deplus
enplus petit
à mesureque celle-ci se
rapproche
de l’axe depiézo-électricité
nulle. Lors-qu’on
fait varier la direction de lapression
de manière à passer d’une direction depiézo-électricité
maxima à celle depiézo-élec-
tricité
nulle,
leplan
sécant tourne autour de l’axeprincipal
d’unangle
de goo. Lesigne
de lacharge
est déterminé par lesigne
des
champs
danslesquels
se trouvent lespoints comprimés.
Si la
pression agit
suivant la bissectrice del’angle
formé par40
un axe de
piézo-électricité
maxima et l’axe voisin depiézo-élec-
tricité
nulle,
leplan
partageant lasphère
forme avec la directionde la
pression
unangle qui
s’écarte peu de 45°. Le maximum depiézo-électricité
se trouvait aux extrémités du diamétre normal àce
plan diviseur,
c’est-à-dire dans ce cas aux extrémités d’un axede
piézo-électricité
nulle.6. On
produit
lacompression
suivan t une direction en tre l’axed’électricité lnaxima et l’axe
principal.
Lasphère
se partage en deux moitiéschargées
d’électricités contraires par leplan
depiézo-
électricité nulle
qui
est normal auplan
passant par l’axeprincipal
et la direction de la
pression.
Lesigne
de lacharge dépend
decelui du
champ
danslequel
se trouvent lespoints d’application
dela force.
7. Une
pression
exercée dans une direction autre que lespré- cédentes,
mais ne coïncidant pas avec l’axeprincipal,
partage tou-jours
lasphère
en deux moitiéschargées
d’électricités contraires.8. Une
pression
suivant l’axeprincipal
fait naître de faiblesquantités
d’électricité dans les sixchamps,
avec lesigne
corres-pondant ;
lespoints d’application
de la force restent nonchargés.
L’auteur s’est assuré que les indications de son
électroscope (de Fechner)
étaient bien dues à lacharge
despoints
de la surface du cristal aveclesquels
on le mettait encommunication,
et que l’influence despoints
de la surfaceéloignés était,
sinonnégligeable,
au moins trop faible pour
changer
la naturequalitative
des ré-sultats.
Des
expériences électro-optiques
ontprouvé qu’une charge
dans la direction d’un axe de
piézo-électricité
nulleproduit
deuxdéformations contraires suivant deux directions situées à
45°
decet axe. C’est le
phénomène
inverse de celui décrit sous le n° 5.En
effet,
on a vu que les extrémités de l’axe depiézo-électricité
nulle se
chargent
d’électricités contraireslorsqu’on
exerce unepression
normale à l’axeprincipal
et formant unangle
de45°
aveccelui de
piézo-électricité
nulle.Pour ces
expériences
on s’est d’abord servi de laplaque
taillée41 normalement à l’axe de
piézo-électricité nulle, qu’on
examinaitavec un
microscope polarisant pendant qu’on
la soumettait à l’ac- tion d’unchamp électrique dirigé
suivant l’axe depiézo-électricité
nulle. On a constaté que les cercles
concentriques
à l’extrémité de l’axeprincipal
se transformaient enellipses
dont les axes for-maient des
angles
de 45° avec la direction deslignes
de force. Lesaxes des
ellipses
sepermutaient
avec lechangement
de la direction duchamp.
L’auteur a fait une autre séried’expériences
avec unpetit cylindre
de quartz dont l’axe coïncidait avec l’axeprincipal
du cristal. Une électrode se trouvait dans l’axe du
cylindre,
uneautre sur sa surface latérale
(cette
surface était entourée de mer-cure).
On s’estarrangé
de manière à voir dans lemicroscope
lepremier
cercle extérieurconcentrique
à l’électr ode et l’on a puconstater que,
pendantl’électrisation, sixpoints
du cercle seulement étaient restés enplace,
ces sixpoints correspondant
aux extré-mités des axes de
plézo-éleelricité nulle ;
tout le reste du cercle sedéformait. M. KROUCHKOLL.
JULIUS ELSTER et HANS GEITEL. - Notiz über trockene Ladungssaulen (Note sur les couples secondaires secs); Wied. Annalen der Physik, t. XIX, p. 489; 1883.
Une
pile
sèche formée dedisques
enfilés par un gros fil de soie estdisposée
entre les conducteurs d’une machine de Holtzen
activité ;
lepôle
cuivrereçoit
l’électricitépositive,
le zinc lanégative.
La tension aux
pôles
de lapile qu’on
isole ensuite se trouveconsidérablement
augmentée;
elle peut donnerplusieurs décharges
et ne revient à son état
primitif qu’au
bout dequelques
heures.Il y a là
quelque
chosed’analogue
auxphénoménes
despiles
secondaires de Planté. On obtienten effet des
charges
considérables à l’aide depiles
sèches faitessimplement
dedisques
deplomb séparés
par dupapier
couvert debioxyde
deplomb
sur les deuxfaces.
On obtient
pendant
les dixpremières
minutes des étincellesde 1 mm,
puis
la tension auxpôles
décroît assez vite ; mais elle estencore sensible au bout de