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O.-E. MEYER. - Ueber die innere Reibung der Gase (Sur le frottement intérieur des gaz) ; Annales de Poggendorff, t. CXLVIII, p. I et 203

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00236855

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236855

Submitted on 1 Jan 1873

HAL

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O.-E. MEYER. - Ueber die innere Reibung der Gase (Sur le frottement intérieur des gaz) ; Annales de

Poggendorff, t. CXLVIII, p. I et 203

Violle

To cite this version:

Violle. O.-E. MEYER. - Ueber die innere Reibung der Gase (Sur le frottement intérieur des gaz) ; Annales de Poggendorff, t. CXLVIII, p. I et 203. J. Phys. Theor. Appl., 1873, 2 (1), pp.268-271.

�10.1051/jphystap:018730020026801�. �jpa-00236855�

(2)

268

d’une

décharge violette (17

millièmes de

seconde), puis

1 o à

20

étincelles,

durant à peu

près 9

millièmes.

Distance 2 millimètres : même

résultat;

la

décharge

violette dure

12 millièmes et la série d’étincelles 5.

Distance 3 millimètres : même

résultat ;

durée totale de la dé-

charge, 12

millièmes.

Pour les distances

plus grandes,

le nombre d’étincelles et la durée totale diminuent pour

8mm, 75;

il

n’y

a

plus

que deux étin- celles à 1 millième de

seconde;

au delà une

seule,

la distance

maxima étant

de 1 omm, 75.

Électrodes

en fil de

platine.

Apparences analogues,

la durée de la

décharge

variant

de 7

mil-

lièmes de seconde à 2 et le nombre des étincelles

qui

la consti-

tuaient de r o à 2,

lorsque

la distance des électrodes variait de i à 15 millimètres.

A. POTIER.

O.-E. MEYER. - Ueber die innere Reibung der Gase (Sur le frottement intérieur des gaz) ; Annales de Poggendorff, t. CXLVIII, p. I et 203.

Ces deux Mémoires terminent une

longue

série de recherches sur

la constitution des gaz.

Dans le

premier

de ces deux Mémoires

(4e de

la

série),

l’auteur

montre, par une série

d’expériences

suffisamment

concordantes,

que l’écoulement d’un gaz à travers un

long

tube

capillaire

s’effectue

très - sensiblement de la même manière que l’écoulement d’un

liquide

à travers une conduite de

très-petit diamètre ;

et, par consé- quent, que les lois données par Poiseuille

(1),

pour l’écoulement des

liquides

dans les tubes

capillaires, s’appliquent

aux gaz, c’est-à-dire que la vitesse d’écoulement du

liquide

est

proportionnelle

à la

charge,

en raison inverse de la

longueur

du tube et en raison directe de la

quatrième puissance

du diamètre.

La loi de Poiseuille permet

donc,

pour les gaz comme pour les

liquides,

de calculer

théoriquement

la vitesse d’écoulement à travers

les tubes

capillaires.

Il y a,

toutefois,

pour les gaz, une

complication analogue

à celle que l’on rencontre

dé jà

pour ces corps dans l’étude

1 ) Mémoires des Savants étranges, t. IX, p. 433; 1846.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018730020026801

(3)

269 de la

propagation

des vibrations sonores. Les

changements

de tem-

pérature,

relativement

considérables, qui

accompagnent dans les gaz les variations de

pression, amènent,

comme l’on

sait,

dans la vitesse du son une

augmentation

dont

Laplace

a, le

premier,

reconnu la vé-

ritable

origine,

en même temps

qu’il

a montré comment on devait

corriger

la formule

théorique

de la vitesse du son dans les gaz, pour tenir compte de cet élément

négligé

par Newton.

Mais la

question

est encore

plus compliquée

ici. Si l’on ne peut,

en

effet,

supposer que la

température

du gaz reste constante

pendant

son

trajet

dans un

long

tube

capillaire qu’il

ne traverse

qu’en

se

détendant,

on ne saurait admettre non

plus

que le

phénomènc

calo-

rifique, qui

accompagne la

détente,

reste localisé dans la masse

gazeuse même se

produit

la variation de

pression

car cette

hy- pothèse, qui

ne

s’éloigne guère

de la vérité

quand

il

s’agit

de la pro-

pagation

d’une onde sonore dans une colonne gazeuse

indéfinie,

ne

saurait convenir au cas actuel où le gaz traverse un tube extrême-

ment

étroit,

dont les

parois

ne peuvent pas être

regardées

comme

dénuées de toute conductibilité

calorifique.

Tout ce

qu’on

est donc

en droit

d’affirmer,

c’est que les

phénomènes thermiques

accompa- gnant la détente ne peuvent

qu’élever

la vitesse d’écoulement du gaz dans un tube

capillaire,

au-dessus de la valeur de la vitesse calculée

sans tenir compte de ces

phénomènes thermiques.

Or cette vitesse

est en raison inverse du frottement intérieur du gaz. La valeur du coefficient de frottement

intérieur,

que l’on déduira de ces

expé- riences,

ne pourra donc que se trouver inférieure à la valeur exacte.

Mais ce même coefficient de frottement peut être calculé à l’aide des

expériences

ayant pour but de déterminer l’influence retarda- trice de l’air sur le mouvement d’un

pendule

matériel et, cornnze on le voit

facilement,

les causes d’erreur tendent

ici,

au

contraire,

à

faire trouver une valeur trop forte de coefficient.

Or la valeur de ce

coefficient,

déduite des

expériences

de l’auteur

sur l’écoulement de l’air dans un

long

tube

capillaire,

est, pour la

température zéro,

0,000168,

et les

expériences

les

plus

exactes sur le mouvement d’un

pendule

dans l’air conduisent à la valeur

0,000184.

(4)

270

La valeur de ce coefficient peut donc être considérée comtue connue avec une exactitude suffisante pour la

température

de

zéro.

Les

expériences rapportées

dans le

premier

Mémoire prouvent manifestement que ce coefficient augmente avec la

température;

mais l’influence de la

température

ne

s’y dégage

pas assez nettement des autres causes de variation pour

qu’on puisse

en conclure aucune

loi.

La théorie

dynamique

des gaz de

Bernoulli,

telle

qu’elle

est

gé-

néralement admise

depuis

les travaux de

Krönig

et de Clausius

(1), exige

que ce coefficient croisse

proportionnellement

à la racine

carrée de la

température

absolue. C’est ce que l’auteur s’est

proposé

de vérifier dans une nouvelle série

d’expériences

faisant

l’objet

de

son second Iflémoire. Tous ses soins ont donc tendu ici à démêler l’influence de la

température

sur la vitesse

d’écoulement,

et pour cela il s’est attaché à maintenir constantes toutes les autres circon-

stances du

phénomène

et, en

particulier,

la différence de

pression

aux deux extrémités du tube. Un

régulateur automatique

de la pres- sion a

permis

à l’auteur de réaliser

très-simplement

cette condition.

Il a

opéré

aussi par la méthode

plus directe, proposée

par

Maxwell,

pour étudier le frottement intérieur des gaz. L’accord satisfaisant des résultats obtenus

par les

deux méthodes lui fait

regarder

comme

démontré que le coefficient de frottement varie

plus

vite que la

puis-

sance

2

de la

température absolue ; l’exposant

exact de la

puissance paraît compris entre 2

et 1. Si l’on

rapproche

ce résultat des cal- culs conduisant à la valeur

théorique

du coefficient de frottement

intérieur,

on voit que ce coefficient

change

avec la

température plus

vite que la vitesse moyenne des

molécules,

et, par

suite,

que le chemin moyen, parcouru par une molécule entre deux chocs suc-

cessifs,

croît avec la

température,

ce que l’on peut

admettre;

mais

l’accroissement de ce chemin moyen avec la

température

entraîne

la diminution dans les mêmes conditions de la distance des centres de

gravité

de deux molécules

choquantes

au moment du

choc,

et il peut

paraître

bien extraordinaire que cette distance

change

avec la

température.

L’auteur essaye de se tirer de cette difficulté en ad- e) E. VERDET, Théorie mécanique de la Chaleur, publiée par Prudhon et Violle,

t. Il.

(5)

mettant que

chaque molécule,

c’est-à-dire

chaque système d’atomes,

se dilatant

quand

la

température s’élève,

les vides entre les atomes

isolés s’accroissent par là

même,

de manière à permettre une

péné-

tration

plus profonde

des deux molécules et, par

suite,

un rappro- chement

plus grand

des centres au moment du choc.

L’auteur ne renonce donc pas pour si peu à

l’expression théorique

du coefficient de

frottement,

telle que la fournit la théorie

dyna- mique

des gaz, et il se sert de cette

expression

pour calculer la lon- gueur 1 du chemin moyen parcouru par une molécule entre deux chocs successifs.

Il trouve ainsi

valeur

qui

s’accorde très-bien avec celle déduite par Stefan

(1)

des

recherches de Loschmidt

(2)

sur la

diffusion,

..

et

qui

ne diffère

guère

de celle que donne la mesure de l’influence.

retardatrice de l’air sur le mouvement d’un

pendule,

Ces nombres sont

importants

comme marquant, avec ceux

déjà

donnés par Stefan

d’après

les

expériences

de

Maxwell,

la

première

tentative d’évaluation

numérique

des

grandeurs

introduites dans la science par la théorie

dynamique

des gaz.

VIOLLE.

BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE.

Annales de Chimie et de Physique.

4e série. - Tome XXIX. - Juillet 1873.

BERTIiELOT. - Recherches calorimétriques sur l’état des corps dans les dis- solutions. - Sur l’union des alcools avec les bases (2.c Mémoire), p. 289.

(1) Wiener Sitzungsber., t. LXV; 1872.

(2) Ibid., t. LXI et LXII.

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