HAL Id: jpa-00237151
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Submitted on 1 Jan 1876
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A KUNDT ET E. WARBURG. - Ueber Reibung und Wärmeleitung verdünnter Gase (Sur le frottement et la conductibilité des gaz raréfiés); Annales de Poggendorff,
t. CLV, p. 337 et 525; et t. CLVI, p. 177
J. Violle
To cite this version:
J. Violle. A KUNDT ET E. WARBURG. - Ueber Reibung und Wärmeleitung verdünnter Gase (Sur le frottement et la conductibilité des gaz raréfiés); Annales de Poggendorff, t. CLV, p. 337 et 525; et t.
CLVI, p. 177. J. Phys. Theor. Appl., 1876, 5 (1), pp.118-122. �10.1051/jphystap:018760050011801�.
�jpa-00237151�
II8
et
l’énergie
totale du noyaumultipolaire
estce
qui
renferme la loi trouvée parexpérience.
Ajoutons,
enterminant,
que la loi fondamentaleEQ =-
7n2l,
découverte par
l’expérience
seule(1),
a été déduitepostérieure--
ment, par 81.
Moutier,
de la théorie dumagnétisme (2).
A KUNDT ET E. WARBURG. 2014 Ueber Reibung und Wärmeleitung verdünnter Gase
(Sur le frottement et la conductibilité des gaz raréfiés); Annales de Poggendorff,
t. CLV, p. 337 et 525; et t. CLVI, p. I77.
Il est trois
propriétés
des gaz, ladiffusion,
la viscosité et la cyon-ductibilité,
entrelesquelles
la tlléorielxiécaiiique indique
une liai-son intime .
- Considérons une masse de gaz limitée par deux
plans
horizontauxet concevons un
plan
horizontalquelconque
mené à l’intérieur du gaz : par suite de la diffusion les molécules traversent ceplan,
lesunes dans un sens, les autres en sens
contraire,
et cetéchange
demolécules entre les deux
parties
dumilieu,
situées depart
et d’autre duplan considéré,
tend nécessairement à enégaliser
lespropriétés.
Si les
parois
sont Immobiles toutes deux et toutes deux à la mêmetempérature,
lacomposition
du milieu tendrasimplement
à s’uni-formiscr dans toute la masse : c’est la diffusion ordinaire.
Si l’une des
parois glisse
sur elle-même d’un mouvements uni-forme,
la moyennequantité
de mouvements due à la translation varie avec la hauteur. En s’élevant ou en s’abaissant dans lemilieu,
les molécules entraînent avec elles leur
quantité
de mouvementpropre, et de
l’échange
desquantités
de mouvement naît une forcetendant à
égaliser
les vitesses des diverses couches. Onappelle
coef-ficient de frottement ou viscosité du gaz la force
tangentielle qui
s’exerce sur l’unité de surface de l’un ou l’autre des deux
plans
li-mites, lorsque
la distance de ces deuxplans
estégale à
l’unité et(1) Bulletin de la Société Philomathique; journal l) 1 nstitllt, 9 novembre I872.
Dulletiti de la Société Philomathique; journal l’Iristititt, 23 novembre I872.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018760050011801
II9
lorsque
la surface mobile sedéplace parallèlement
à elle-même avecl’unité de vitesse.
Le
transport
de la chaleur par conductibilité dans un gaz l’estautre
chose,
suivant cettethéorie,
que letransport
des forces vives desmolécules,
par leurdinusion,
dans lemilieu,
et le lien entre cenouveau
phénomène
et la diffusion ou la viscosité se voit immé- diatement.M. Maxwell a
particulièrement développé
les relationsqui
existententre ces trois
phénomènes ;
il a même cherchée à déterminer la va- leur absolue de chacun d’eux dansl’hypothèse
d’unerépulsion
entre les molécules inversemcnt
proportionnelle
à lacinquième puis-
sance de la distance. Des vérifications
expérimentales,
dontj’ai déjà
eu
plus
d’une fois occasion d’entretenir les lecteurs de ceJournal,
ont été tentées à diverses
reprises ,
et voici encore un essai de cegenre du à MM. Kundt et
Warburg.
Cesphysiciens
se sontparticu-
lièrement
proposé d’opérer
à de très-faiblespressions,
c’est-à-dire dans des conditions telles que le chemin moyen d’une molécule ga- zeuse(lequel
est inversementproportionnel
à la densité dugaz)
,
devienne
comparable
aux dimensions del’enveloppe.
I. Les recherches de MM. Kundt et
Warburg
sur le frottementcomprennent
unepartie théorique
et unepartic expérimentale.
Dans la
partie théorique,
ilsétudient, d’après M. Maxwell,
le frot-tement d’une masse de gaz
comprise
entre deuxparois
solidesplanes,
dont l’une est fixe et l’autre se meut dans son
plan
avec une vitessedéterminée,. Si
l’épaisseur
de la couche frottante estsupérieure
à uncertain nombre de fois le chemin moyen d’une
molécule,
nombrequ’ils
fixent à14,
la théoriehydrodynamique
ordinaires’applique
à la seule condition de tenir
compte
duglissement
du gaz contre laparoi
et d’admettre pour coefficients deglissement
un nombre pro-portionnel
au chemin moyen. Sil’épaisseur
de la couche frottanteest moindre que la limite
indiquée
deI fi
fois le chemin moyen, les lois du frottement secompliquent bcaucoup,
et l’on ne retrouve deslois
simples
que pour lesdegrés
deraréfaction,
tels que le chemin moyen deviennetrès-grand
parrapport
àl’épaisseur
de la couchegazeuse.
Les
expériences
neportent,
à vraidire,
que sur lepremier
cas,les auteurs
n’ayant
encore réussi à obtenir aucun résultat net, lors-I20
que le chemin moyen d’une molécule devient
supérieur
à-L
de l’é-paisseur
de la couche frottante. Leurappareil, qui
n’est au fondque celui de MM.
Maxwell
etlB1eyer,
réalise detrès-près
les condi-tions
théoriques :
undisque
de verre extrêmementléger
est sou-tenu par une
suspension
bifilaire entre deuxdisques fixes, égale-
ment en verre, et
peut
osciller horizontalcment autour de son axe;un miroir solidaire du
disque
mobilepermet
desuivre,
à l’aided’une lunette et d’une
règle divisée,
le décroissement des oscilla-tions, qu’une
formule due à M.Maxwell (1)
rattachetrès-simplement
au coefficient de frottement. Tout
l’appareil
est enfermé sous unecloche que l’on
peut remplir
de tel gaz que l’on désire sous la pres- sion voulue à l’aide dedispositions
faciles àconcevoir,
le seul soinessentiel étant de faire tous les raccords par
soudure,
pour éviter les rentrées d’air. On atrouvé,
pour l’air à 15degrés,
un coefficients de frottementégal
à o, o0oz Sg,
un peuplus petit
que celui de M. Max-well,
o,ooorgS.
Les constantes pourl’hydrogène
et l’acide carbo-nique,
déterminées ici pour lapremière
fois par la méthode des os-cillations,
s’accordent bien avec les nombres déduits par Graham de sesexpériences
detranspiration,
cequi
est unegarantie
de lapureté
des gazemployés :
les valeurs du coefficient de frottement sont, eneffet,
pourl’hydrobène o,oooog23
et pour l’acide carbo-nique 0,000I52
ou, enprenant
le coefficient de frottement de l’air pour unité0,488
eto,806;
Graham avait trouvé0,486
et0,807.
M.
Maxwell
n’avait obtenu pour ces deux gaz que des valeurs peu sa-tisfaisantes,
par suite sansdoute,
comme il le ditlui-même,
de l’ini-pureté
des gazemployés.
Les auteurs ont aussi déterminé le coefficients de frottement de la vapeur d’eau et l’ont trouvéégal
à0,0000975.
Nous trouvons enfin dans ces recherches une v érification
expéri-
mentale
iniportante
del’indépendance
du coefficient de frottementet de la
pression,
la loi s’étant maintenue pour les gaz étudiés à toutes lespressions comprises
entre75o
millimètres et 1 mjlli- mètre.II. Pour déterminer les coefficients de conductibilité des dii’fé-
rents gaz, on a suivi le refroidissement d’un thermomètre dans le gaz à
étudier,
ce gaz étant enfermé dans une enceinte à zéro et sous(1) Philosophical Transactions, p. 259; 1866.
I2I une
pression
que l’onréglait
à volonté au moyen d’une pompe àmercure. Le thermomètre
perdait
de la chaleur par rayonnementet aussi par conductibilité du gaz environnant. L’effet de cette der- nière cause était d’abord
complètement masqué par les
courantsqui
se forment sous l’influence de la
pesanteur
dans une masse gazeuseinégalement
échauffée.Mais,
en diminuant lapression,
on voit lescourants s’affaiblir
eux-mêmes,
et leur action devient insensible àpartir
d’une certaine valeur de lapression qu’il
estpossible
de dé-terminer ;
car, à toutepression plus faible,
la durée de refroidisse-ment du thermomètre restera invariable pour un même abaissement de
température,
le coefficient de conductibilité d’un gazétant, d’après
la théoriemécanique, indépendant
de lapression ;
et cetteconstance dans la durée du refroidissement
persistera
tant que le chemin moyen d’une molécule seraphysiquexnent négligeable
àcôté des dimensions linéaires de l’enceinte.
Les auteurs ont
opéré
avec trois enceintes différentes et reconnu ,que le temps
employé
par lethermomètre,
pour se refroidir d’un même nombre dedegrés,
restait le même entre i 5o millimètres et i millimètre environ pour l’air et l’acidecarbonique,
et entreI5o millimètres et g millimètres environ pour
l’hydrogène.
Dansces limites l’action des courants est donc insensible avec les appa- reils
employés,
et les mesures obtenuespermettront
d’évaluer les coefficients deconductibilité,
si toutefois on réussit à déterminerquelle
part dans ces nombres revient aurayonnement.
Afin d’évaluer cette
influence,
les auteurs ont cherché à faire unvide
parfait
dans l’enceinte : ils y ont à peuprès
réussi en la chatif-fant à 20o
degrés
et la vidant ainsi desséchée avec toute laperfection possible.
La vitesse de refroidissement s’est alors montrée sensible-ment
indépendante
de la forme del’enceinte,
cequi
prouve que l’influence de la conductibilité était devenuenégligeable.
Ils ont pu dès lors déduire de ces dernières recherches la vitesse de refroidis-sement due au
rayonnement seul ; puis,
au moyen de la val eur ainsiobtenue,
éliminer despremières expériences
l’influence du rayon- nement, et enfin évaluer le coefficient de conductibilité. Ils ont ainsi trouvé pourl’hydrogène,
d’accord avec la théorie de M. Maxwell etles
expériences
de M.Stéfan,
un coefficient de conductibilité 7,1 fois aussigrand
que celui del’air,
et pour l’acidecarbonique
un coefficiento,5g
sensiblement moindre que celui °,70 calculé par M.Maxwell.
I22
Il est vrai que le coefficients
théorique
est mal déterminé pourl’acide
carbonique,
ce coefficieiitdépendant
durapport
des deux chaleursspécifiques, lequel rapport
varie avec latempérature,
et la théoriene tenant pas
compte
de ces variations.Quant
aux valeurs absoluesdes
coefficients,
valeursqu’il
aurait étéparticulièrement
intéressant de détermincr à cause des difficultés de la théorie sur cepoint,
lesauteurs ne
peuvent
pas lesdonner, n’ayant
pas mesuré assez exacte-ment la valeur en eau de leur thermomètre.
Les
expériences
faites auxplus
faiblespressions
ont montré unefois de
plus
combien il est difficile d’enlever les dernières traces de *matière, particulièrement
de vapeurd’eau,
adhérentes auxparois
du verre. Les meilleures vides à 10o
degrés
sont encoretrès-ilnpar- faits ;
il suffit de eliauffer un peu fortement uneportion
de l’enceintepour en
dégager
unequantité
de vapeurtrès-appréciable,
non pasau
manomètre,
mais authermomètre,
dont la vitesse de refroidisse-ment se trouve dès lors considérablement
augmentée.
La durée du refroidissement passa dans uneexpérience
de 299 secondes à274s,5
et
264%5, lorsqu’on
vint à chauffer au rouge sombre unpremier point, puis
un seconde de la boule formant l’enceinte. Le tllerrno- mètrc se montre donc ainsi le meilleur révélateur des dernièrestraces de matière existant dans un espace où l’on a fait le vide.
J. VIOLLE.
DVO0158ÁK. 2014 Ueber die akustische Anziehung und Abstimmung (Sur les attractions et les répulsions acoustiques); Sitzungsberichte der K. Akad. Wien, juillet I875.
Il
s’agit
ici des mouvementsopposes
que depetits pendules éprouvent
dans levoisinage
des corps sonores; ils ontdéjà
été si-gnalés par Guyot,
Güthrie et Shellbach.On fait vibrer lentement une verge de bois. On en
approchée
unpetit
carré depapier suspendu
à un fil de soie. Ondéplace
métho-diquement
lepetit pendule
successivement dans le sens horizontalet dans le sems vertical en maintenant le
papier vertical, parallèle
aux faces étroites de la verge; on fait aussi varier la distance du
pendule
à la verge. Dans certainesplaces;
lependule
estrepoussé;
dans