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De l'action de la lumière ultra-violette de très courte longueur d'onde sur les gaz et sur une source très puissante de ces rayons

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00242459

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242459

Submitted on 1 Jan 1911

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longueur d’onde sur les gaz et sur une source très puissante de ces rayons

P. Lenard, C. Ramsauer

To cite this version:

P. Lenard, C. Ramsauer. De l’action de la lumière ultra-violette de très courte longueur d’onde sur les gaz et sur une source très puissante de ces rayons. Radium (Paris), 1911, 8 (3), pp.115-119.

�10.1051/radium:0191100803011501�. �jpa-00242459�

(2)

Bromure d’éthyle.

On a fait des déterminations de la mobilité des ions

négatifs dans l’air et les valeurs obtenues sont du même ordre que celles de Kovarik, attestant aussi un

accroissement considérable de la mobilité

aux

basses

pressions.

On considère l’ion négatif, soit comme un groupe-

ment de molécules autour d’un électron, le groupe- ment se simplifiant aux basses pressions, soit comme

une seule molécule (ou bien un nombrc constant de molécules) liée à

un

corpuscule, qui peut aux faibles

pressions voyager d’une molécule à une autre.

Si l’ion positif est un groupement de molécules

autour d’une charge positive, ce groupement suhsiste jusqu’aux plus basses pressions employées dans ces ex- périences. Si c’est une unité d’électricité positive, aux températures ordinaires et aux pressions au-dessus

de deux ou trois millimètres de mercure, cette unité est inséparable des molécules qui constituent l’ion,

sinon on aurait constaté un accroisscment de la mo-

bilité. Il peut sc faire que,

aux

températures élevées,

l’unité positive puisse exister un instant à l’état libre,

car la mobilité des ions positifs dans les flamines est

bien supérieure à celle qu’on peut déduire de la loi

qui lie la mobilité à la température.

L’auteur poursuit ces expériences avec les ions

émis par le phospljate d’aluminium chaufié, dans le

but de mesurer les mobilités à des pressions beau-

coup plus basses.

Je remercie Sir J. J. Thomson pour l’intérèt et

l’encouragement qu’il m’a témoignés

au

cours de ces

recherches.

[Le 20 février 1911].

De l’action de la lumière ultra-violette de très courte longueur

d’onde sur les gaz et sur une source très puissante de ces rayons

Par P. LENARD et C. RAMSAUER [Institut de Radiologie.

-

Université de Heidelberg.]

MM. Lenard et Ramsauer viennent de découvrir des rayons ultraviolets dont la longueur d’onde est pro- bablement inférieure à celle des rayons de Schumann

et de Lyman, c’est-à-dire à 90 03BC03BC. Ils en décrivent la

source et les propriétés dans deux mémoires que nous allons analyser en détail.

I. Source des rayons.

Malgré les avantages de la lampe à mercure en

quartz, on peut considérer l’étincelle condensée

comme la source la plus puissante de rayons ultra- violets. Une série d’expériences préliminaires montra

que la richesse en rayons ultraviolets augmente en

même temps que la quantité d’électricité qui passe dans l’étincelle. En s’appuyant

sur

ce principe, les

auteurs ont fait construire

un

transformateur à gros ni permettant d’obtenir des étincelles de 1 cm de lon- gueur environ avec une grande intensité de courant.

Voici quelques détails de construction : la bobine pri- maire, du type Klingelfuss, est constituée par du fil de cuivre de 5

mm.

de diamètre, enroulé autour d’un

anneau de tôle de fer de 110

cm.

de long, et 9 cm

de diamètre en trois couches de fil, dont chacune

comprend 550 tours.

Sur la bobine primaire qui, avec

sa

gaine isolante,

a un diamètre de 12 cm. se trouve enroulée la bobina

secondaire, divisée en quatre sections de 16 cm de long, comportant chacune environ 52 couches de fil de cuivre de 1 mm. de diamètre. Chaque couche com- prend 90 tours.

Le primaire pouvait supporter 90 ampères pendant

un

temps assez court (15 sec. en moyenne). Le con-

densateur primaire avait

une

capacité de 6 microfa- rads. L’interrupteur du type Wehnelt, avec électrode de

nickel, était contenu dans un vase en grèsde 60 litres

de capacité, afin d’éviter les échauffements et les pro-

jections.

Des expériences faites avec cette bobine montrèrent

que la quantité de rayons ultraviolets, mesurée par

l’en’et pliotoélectrique sur l’air, est proportionnelle a

la quantité d’électricité qui passe dans l’étincelle,

c’est-à-dire a la capacité du condensateur mis

en

dé- rivation sur l’éclateur. Les auteurs ont donc choisi 1. Sihber. der Heidelberger Akad. der. Wissentsch. 1910,

2RC’ l’f 31 mémoires.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:0191100803011501

(3)

pour t:haquc distance explosive, une capacité telle qu’elle laissait juste encore passer l’étincelle. I,a

quantité d’électricité fournie par le secondaire de ln bobine était ainsi utilisée en entier.

L’étincelle oscillante donnait dans l’éclateur des intensités de courant énormes. Les électrodes de

l’éclateur, en aluminium, avaient un diamètre de 10 nU1L et de 7 nmn. aux extrémités. La distance

explosive ne dépassait pas 0,8 mm.

Lorsque l’étincelle passait, elle produisait au voi- sinage des e(feLs d’induction considérables. Il a donc fallu protéger l’électromètre par une série d’écrans

électriques et placer l’éclateur dans une boîte en zinc de 120 cm x 150 cm X 1 JJ cm.

Données nuinériques relatives au circuit

secondaire.

-

Capacité 11 X 10-8 farad; scll’

1300 U. E. M. environ; différence de potentiel (0,0 cn1.

d’étincelle) 20 000 volts ; charge du condensateur 2 X 104 X 11 X 10-8

=

22 X 10-1 coulomb ;

énergie dépensée pendant une décharge 22 joules:

puissance dépensée dans le secondaire (55 inlerrup-

tions par seconde) 1170 watts; puissance dépensée

dans le primaire : 60 amp X 200 volts = 1’2 000 watts ; le rendement électrique est donc mauvais et pourrait

être amélioré considérablement dans un appareil industriel, alinenté par du courant alternatif.

L’intensité efficace moyenne 1, dans l’éclateur a été mesurée à l’aide d’un ampèremètre thermique qui marquait 160 ampères. En tenant compte du fait que les courants de fréquence 106, dont il s’abit ici, sont superficiels, on trouve Iq

=

50 ampères.

En tenant compte des pertes dans le condensateur et les fils de connexion, on peut évaluer la puissance

réellement dépensée dans l’éclateur ft 900 watts, c’est-à-dire à peu près la puissance dépensée dans une lampe a arc ordinaire (20 amp. et 45 volts), mais en

réalité la dépense d’énergie de ’J00 joules ne se fait

pas en une seconde, mais en un temps bien plus

court. La fréquence des interruptions est de 55, celle

dus oscillations de 106; si donj on admet (ce qui est vraisemblable) qu’il ne passe pas plus de 50 oscilla-

tions a chaque décharge, la durée réelle du passage de 1 électricité est au maximum de

La puissance dépensée pendant l’émission effective de lumière est donc plus de 1000 f’ois plus grande

que daus l’arc. La température de l’étincelle doit donc être telle que le maximum d’énergie se troue dans

l’ultraviolet. D’ailleurs, on constate que l’éclat de cctte

source est relativement faible dans le -visible, 4C0

unités Hefner ; c’est l’éclat d’une lampe à arc de

2 ampères.

Propriétés optiques de la source.

--

Lorsqu’on projette l’image de l’etinccHc sur un ccran, on .con-

state qu’elle est constituée par un truir de feu central très brillant et large, qui

va

d’une électrode a l’autre,

et qui est entouré d’une enveloppe sphérique moins

brillante. Celle-ci est elle-même entourée d’une au-

réole très pale. Ces diverses parties (te la décharge

ont dcs couleurs et des spectres différents.

Avec des électrodes d aluminium, le trait de feu est blanc bleuâtre, l’enveloppe sphérique violet rougeâtrc,

et l’auréole verte. Si on introduit une self dans le cir- cuit l’auréole subsiste seule, les rayons ultraviolets

disparaissent, ils viennent donc probablement du

trait de feu central.

C’est ce que montre encore l’expérience suivant

Oll projette une image de la source sui- une lame de

verre à l’aide d’une chambre photographique sans objectif, un voit les différentes parties de l’étincelle

produire la lluorcsccncc vcrlc du verre.

Si ou irltroduit une lame de quartz mince sur le trajct des rayons, la partie centrale s’affaiblit uotn- blement.

Par conséquent, c’est le trait de fcu qui émet lcs

rayons absorbés par le quartz,

c.

ad. de courtc longueur d’onde.

L’étincelle est donc constituée comme l’arc par une série de flammes emboîtées les unes dans les autres.

La qualité des rayons dépend de la nature des

électrodes. C’est l’aluminium qu’on a choisi à cause de

sa richesse Cll rayons de courte longueur (ronde peu absorbables par l’air.

Comparaison de la nouvelle source avec les autres sources d’ultraviolet.

-

Pour détermi-

ner la quantité de rayons ultraviolets, on a mesurés laconductibilité produite par effctphoto-électrique dans

l’air prive de poussières. Ce ne sont que les rayons de très courte longueur d’onde ( 200 uu.) qui

intern-ieniietit dans ce phénomène.

Les parois du récipient émettent des charges lléga-

Tableau I.

(4)

tives sous l’aclion des ranotis, l’air aucontrairedonne des charges des deux signes en quantités égales On peut donc mesurer l’énergie des rayons ultraviolets de très courte longueur d’onclc par le nombre de charges

positives libérées cn une seconde. C’est ainsi qu’a

été obtenu lc tableau I.

Étincelle dans le vide.

-

Si l’on metun second éclateur placé en série sur le premier, sous une cloche

oil règne une pression de 10 mm de mercure, on

obtient dans le vide une étincellc intense présentant

le même aspect que l’étincelle dans l’air, cl, donnant les raies du métal.

Il.

-

Rayons ultraviolets peu absorbables, mais agissant cependant sur l’air.

l,es sources ordinaires d’ultraviolct donnent des rayons qui n’agissent photo-élcctriqucment sur l’air qu’au voisinage immédiat de la source, car ils sont

absorbes très rapidement par l’air. Au contraire le

dispositif nouveau rend l’air conducteur à distance

assez grande, comme le montrent les chiffres sui-

vants :

Tableau II.

Pour étudier de plus près l’aclion de ces rayons

pénétrants les auteurs se sont servis du dispositif représenté sur la figura 1. La lentille L est en fluo-

rine (ng. -1). Elle est à une distance constante,

Fig. 1.

4 cm, de l’étincelle, la couche d’air interposée

absorbe tous les rayons peu pénétrants. La paroi postérieure Q est en quartz afin d’éviter autant que

possible l’effet photo-électrique sur les solides.

Dans un deuxième appareil (fig. 2) la lumière

pénètre dans la chambre d’ionisation sans traverser aucun solide. La paroi antérieure m est en laiton, et

munie d’un tube ouvert li ; la paroi postérieure Q est

en

quartz,

comme

dans l’autre appareil. K est une

caisse recouverte de toile métallique, par laquelle

on

souffle constamment de l’air pur entre l’étincelle

et la chambre d’ionisation de façon ;1 élill1Îner les

Fig. 2.

ions produits par l’étincelle et la lumière cn dehors de la chambre d’ionisation.

Action sur l’air filtré et sur d’autres gaz, influence des vapeurs.

-

Tous les gaz étudiés

(air, 0B CO’, gaz) deviennent conducteurs dans le

récipient de la figure 1, quelques-uns présentent dcs

conductibilités notables. Toutes les précautions né-

cessaires ont été prises pour purifier les gaz, car des

iraces de vapeurs ont une influence énorme. C’est ainsi que l’air de la chambre où l’on faisait les expé-

riences donna toujours des résultats variables. Seul l’air puisé à l’extérieur des maisons permit d’ob-

server des phénomènes constant. On peut se rendre compte de l’influence ee traces c’c vapeurs sur l’air nitré d’après lc tableau suivait :

Tableau III.

Action des parois.

---

Des expériences faites

avec l’appareil de la figure 1 montrent que l’action

sur l’air libère des charges des deux signes en quan-

tités égales, tandis que l’action

sur

les parois

ne

(5)

donne que des charges positives en quantité il peu

près proportionnelle à la couche d’air traversée;

au contraire, l’excès des charges négatives sur les po- sitives (action

sur

les parois) reste presque constant.

Formation de centres électrisés et absorp-

tion de la lumière dans les gaz.

-

Lorsqu’on allonge la chambre d’ionisation de l’apparcïl 1, en déplaçant la paroi Q, on peut étudier comparative-

ment la formation des centres électrisés et l’absorp-

tion dans les gaz. Si l’absorption était nulle, le

nombre de centres positifs formés serait propor- tionnel à la distance LQ ; si l’absorption était très

grande, il serait à peu près indépendant de LQ. Des

mesures de ce genre permettent de calculer l’absorp-

tion des rayons actifs par les gaz.

Les résultats sont reproduits dans le tableau IV.

On voit que les rayons dont il s’agit ici passent

que les rayons de Schumann sont moins absorbes dans COI que dans l’air. C’est l’inverse qui

a

lieu ici.

D’autre part, comme l’etlet photoélectrique (les

nouveaux rayons sur l’air est iuleuse, ils ne peuvent

avoir que de très courtes longueurs d’onde.

C’est ce que montrent encore les mesures d’absorp-

tion par les corps solides résumées dans le tableau V (action sur l’air).

L’action sur l’aluminium (excès des charges -) me-

sure la transparence pour l’ensemble de l’ultraviolet.

Au contraire les chiures de la dernière colonne sont

relatifs aux rayons de très courte longueur d’onde.

La transparence du quarlz est tout à fait remarquable.

On sait, en effet, que cette substance absorbe complè-

tement les rayons dont la longiieur d’onde est com- prise entre 100 et 180 03BC03BC.

D’après la théorie de la dispersion, la première

Tableau IV

Tableau V. ’

presque sans s’affaiblir dans l’air sec. Il ne peut donc

pas s’agir de rayons de Schumann qui ont été étu-

diés par Lenard au point de vue de l’effet photoélec- trique (1900) et qui sont fortement absorbés.

De plus, les expériences électriques de Lenard et

les expériences optiques de Lyman (10a8) ont monrté

bande d’absorption du quartz est située vers 100 03BC03BC.

D’ailleurs les expériences l’on introduit sur le

traj et des rayons des lames absorbantes de plusieurs

substances montrèrent que le pouvoir absorbant d’une matière donnée dépend des substances qu’ont tra-

versées les rayons. On a donc affaire ici à un com-

plexe de longueurs d’onde s’étendant sur un domaine étendu du spectre, et pour lequel les diverses sub- stances présentent une absorption sélective..

Remarquons enfin que la fluorine est plus transpa-

rente que l’air pour les rayons de Schumann, tandis

qu’elle l’est beaucoup moins ici.

Sur les longueurs d’onde qui agissent dans

les expériences actuelles.

-

Les rayons nou-

veaux ne peuvent pas appartenir au domaine étudié

par Schumann (120 à 170 03BC03BC); leur longueur d’onde

ne peut pas être supérieure à 215 03BC03BC, car ils sont

absorbés fortement par le spath, ni mème a 186 03BC03BC, ctant donnée leur absorption par C02 (67 pour 100 en 4 cm). Les expériences de Kreusler ont montré en

effet que 4 cm de CO’ n’absorbent que 5 pour 100 de

l’énergie de rayons dont la longueur d’onde est 186 pti.

Enfin il est peu probable que la longueur d’onde

soit comprisc dans l’intervalle étroit de 185 ii 178 03BC03BC.

(6)

La transparence du quartz cristallisé, l’opacité

re-

lative de la fluorine et les phénomènes d’absorption

sélective observés plus haut semblent contraires a cette hypothèse.

Afin d’avoir une idée de la grandeur de

ces

loti--

gueurs d’onde, MM. Lenard et Ramsauer

se

sont servis d’un dispositif de dispersion, fondé sur l’aber-

ration chromatique des lentilles, analogue à celui

dont Lenard s’était servi en 1900 et à celui qui

vient de permeltre à MM. Rubens et Wood d’isoler des rayons de très grande longueur d’onde (voir

Le Radium, février 1911, p. 44). On place de-

vant l’étincelle un diaphragme de 10 mm de dia-

mètre percé dans une feuille de mica. Unc lentille de fluorine projette l’image de ce diaphragme sur un

deuxième diaphragme de dimensions convenables, en plomb, tout contre lequel est placée la chambre d’io- nisation de l’appareil 1, fermée par une lame de

quartz de 1/4 mm. La chambre ainsi que la lentille étaient montées

sur

des rails, et on les déplaçait de

façon ii mesurer les quantités de centres positifs et négatifs produits par des rayons homogènes ayant une

distance fucale déterminée, c’est-à-dire un indice dé- terminé dans le quartz. Les distances extrêmes du diaphragme-image au diaphragme-objet étaient de

50 cm et de 8 cm. Cependant on n’a comparé direc-

tement entre elles que des distances peu différentes.

On a dressé ainsi le tableau suivant :

Tableau VI.

La courbe relative a l’effet sur l’air présente un

maximum ponr un foyer de 31 mm, celle qui est

relative à l’effet sur le récipient verts 55 mm. A ces

distances focales correspondent des indices de la fluo- rine égaux à 1,649 et 1,611. Ces deux indi’’es sont situés en dehors du domaine accessible aux mesures.

D’après la théorie de la dispersion et les mesures de

Martens ils correspondent à des longueurs d’onde de

155 u.u. (charges +) et 142 u.pL (charges -). Mais

ces

longueurs d’onde tombent dans le domaine de forte

absorption par l’air (Schumann), et ne peuvent pas

correspondre aux nouveaux rayons. Il doit donc s’agir

ici d’un ensemble complexe de rayons, les uns plus réfrangibles dans la fluorine, les autres moins.

Si l’on admet que les moins réfrangibles se trou-

vent vers k = 185 à 178 u.u, avec un indice n = 1 ,5i

dans la fluorine, les plus réfrangibles ne pcuvent se

trouver qu’au delà du domaine de Lyman, c’est-à-

dire ne peuvent avoir que des longueurs d’onde infé-

rieures à 90 03BC03BC.

D’ai lleurs le fait qu’il existe des indices de l’ordre de ceux qui ont ét é mesurés pour À 90 y 03BC, permet

de prévoir que la fluorine possède des bandes d’ab-

sorption forte pour des rayons de longueur d’onde

encore plus courte.

C’est justement la conclusion qu’a tirée 1B’Iariens des mesures de la dispersion de la fluorine [Ann. d.

Phys., 6 (190i) 629].

En résumé tous les faits conduisent au résultat vraisemblable que les phénomènes étudiés ici sont dus au moins en partie à des longueurs d’onde infé- rieures à 90 !J.p..

11 semble impossible de faire des mesures directes

de longueur d’onde avec un réseau. Les auteurs se proposent de mesurer les vitesses initiales des élec- trons émis par effet photoélectrique sur un métal,

afin de préciser les données sur les longueurs d’onde.

[Extraits par E. BAUER].

(llanuscrit reçu le 17 février 1911].

ANALYSES

Radioactivité

Remarque sur lavaleur de la constante de temps de l’Actinium C.

-

Kovarik (A.) [Phys. Zeitschr.,

12 (’1 9 LI) 83].

-

Hahn et Meitner ayant indiqué la valeur 5, 1 minutes pour la constante de temps de l’actinium C, l’auteur indique qu’au

cours

de certaines expériences

sur

l’actinium C, faites par la méthode de recul, il

a eu

l’occa- sion de

mesurer

à maintes reprises la période de cette sub-

stance. Dans

ces

expériences, l’actinium C

a

été recueilli

sous

des champs d’intensité variable et

avec

différentes dis- tances des plateaux. La substance utilisée était très pure et très active, de sorte que les

mesures

pouvaient étre faites rapidement et corrigées de la désactivation spontanée

au

moyen d’une valeur approchée de la constante de temps.

L’accord entre les différentes courbes de désactivation obte-

nues

est très bon dans tous les

cas.

La moyenne de 150 courbes

a

conduit à des valeurs comprises presque toutes entre 4,68 et 4,72 minutes, quelques valeurs isolées vont

jusqu.à 4 60 ou 4,85 minutes,

aucune

n’atteint 5 minutes. Il semble donc que la valenr 4, 7 l minutes soit la plus exacte

p,)ur la constante de temps de l’actinium C.

Léon BlOSH.

Note sur le rapport qu’il y

a

entre les quan- tités de substances radioactives en équilibre.

-

Mitchel (H.) [Pitil. Mag., 21 (1911) 40-42].-Démons-

tration du théorème suivant : si

un

certain nombre de

suhstances sont

en

équilibre radioactif et que la i ie moyenne

de la première substance soit beaucoup plus longuQ que

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