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Submitted on 1 Jan 1887
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Wiedemann’s Annalen der Physik und Chemie. Tomes XXVII, XXVIII, XXIX; 1886
E. Bouty
To cite this version:
E. Bouty. Wiedemann’s Annalen der Physik und Chemie. Tomes XXVII, XXVIII, XXIX; 1886. J.
Phys. Theor. Appl., 1887, 6 (1), pp.574-584. �10.1051/jphystap:018870060057401�. �jpa-00238791�
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l’avait admis Helmhoitz. Quand on attaque la note douicement, la
durée du contact est environ de 20 pour 100 plus grande que pour
une attaque ordinaire ou dure.
L’auteur a déterminé de même la durée du contact des billes d’ivoire que l’on emploie d’ordinaire dans les cours de Physique :
il a trouvé o%ooi3 pour deux billes de 55p’ suspendues à des fils de 67cm,5 et décrivant un arc dont la corde est de 2o~B 5.
A. ANGOT.
WIEDEMANN’S ANNALEN DER PHYSIK UND CHEMIE.
Tomes XXVII, XXVIII, XXIX; 1886.
Électricité (suite) ( t ) ,
A. FOPPL. 2013 Méthode pour évaluer le maximum de la polarisation galvanique, t. XXVII, p. 187-191.
Soient
S la pile qui produit le courant ;
V le voltamètre ;
R un rhéostat ;
G un galvanomètre ;
A un commutateur qui permet d’introduire à la fois sur le cir- cuit SV les deux dérivations R et G;
E un électromètre.
On peut toujours ajuster la résistance R de telle sorte que le
(1) Yoi~~ p. 5£o de ce volume.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018870060057401
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courant soit nul dans la branche V du circuit, ce dont on s’assu-
rera par le galvanomètre G. La différence de potentiel mesurée
par l’électromètre E est alors la force électromotrice de polarisa-
tion du voltamètre.
H. JAHN. - Relation de l’énergie chimique et de l’énergie électrique des éléments
galvaniques, t. XXVIII, p. 21-4â et 491-497.
Ce travail a été entrepris en vue de soumettre à des vérifications
numériques la formule connue de Helmholtz
dans laquelle a représente l’équivalent calorifique du travail, Q la quan ti té de chaleur qu’il faut fournir à un élément galvanique impolarisable de force électromotrice _p, pendant qu’il est traversé
par la quantité d’électricité J, à la température absolue T.11~~. Jahn évaluait Lp directement, à l’aide de deux éléments identiques
dont l’un était plongé dans la glace, l’autre échauff’é dans un bain
d’air à une température quelconque. Il pouvait donc calculer Q
exactement.
La quantité Q représente, d’après ~-Ielmholtz, la différence
entre la chaleur équivalente à l’énergie électrique et la chaleur
chimique. Pour évaluer cette dernière, M. Jahn plonge, dans le
calorimè tre de glace de Bunsen, l’élémen t à étudier et il ajoute à
la chaleur recueillie par le calorimètre celle qiii se dépense, d’après la loi de Joule, dans le circuit extérieur. Enfin il déduit la chaleur équivalente à l’énergie électrique de la mesure de la force
électromotrice de la pile et de l’intensité du courant produit.
Le Tableau suivant résume les résultats des expériences :
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Elles fournissent une excellente vérification de la théorie de Helmholtz.
Il. JAHN. - Sur la polarisation galvanique, t. XXVIII, p. ~c~~-5o8.
Pour mesurer la force électromotrice de polarisation p, 1~T. Jahn
emploie un commutateur spéciale réglé par les vibrations d’un
diapason. Ce commutateur ferme alternativement: i"le circuit d’une
pile de 3 éléments Bunsen sur la cellule électrolytique à polariser,
et 2° un circuit secondaire à très grande résistance contenant un
galvanomètre et la cellule électrolytique. Si l’on supprime le circuit primaire, qu’on intercale un Latimer Clark dans le circuit secon-
daire et qu’on mette de nouveau en vibration le diapason, on
obtiendra une nouvelle déviation du galvanomètre qui permettra de le calibrer pour les mesures que l’on exécL~te. Désignant par §
et 6 les deux déviations et par Cl la force électromotrice du Latimer Glark,
Voici les valeurs de p ainsi obtenues, pour des électrodes de pla-
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tine, et pour une dilution des liquides correspondant à 200 molé-
cules d’eau pour i molécule de sel :
Comme première application de ces mesures, 1B1. Jahn calcule la force électromotrice de diverses piles à deux liquides qu’il a eu
l’occasion d’étudier directement. Cette force électromotrice est
égale à la différence des valeurs de p correspondant aux deux dis-
solutions employées, à la condition que les métaux du couple soient
ceux des sels correspondants.
~Une denxièn1e application consiste dans le calcul de la chaleur secondaire correspondant à la décomposition des divers électro- lytes. Quand un courant d’intensité J traverse un électrolyte pen- dant le temps t, il produit un travail
dont une partie J2~t est consommée d’après la loi de Joule,
tandis que l’autre ~~t correspond à la polarisation des électrodes.
On sait aujourd’hui que cette dernière n’équivaut pas à la chaleur
de décomposition Q de l’électrol3~te, mais dL1’utle partie Ws, dé-
signée sous le nom de chaleur secondaire) se retrouve sous forme
de chaleur dans la cellule électrolytique. On a, en désignant par a
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l’équivalenu calorique du travail
Le Tableau suivant donne : 1 ° les valeurs de aJ pt déduites des
mesures de polarisation efl’ectuées par M. Jahn; 2° les valeurs de Q publiées par M. ~hhomsen ; on en déduit a,Twt - ~ _ W,. On
a joint à ce Tableau les valeurs de Wp = ccJpt obtenues par Favre à l’aide de mesures calorimétriques directes .
La plupart des valeurs de Ws sont sensiblement des multiples
de 10. Elles sont à peu près égales à 20 pour Cu, SO~, Zn, SO’~, Cd, 504, Cu, (C2H302)2, Zn, C2H302, CU(AZ03)2, à 3o pour
Ag(Az03)2, Pb(Az03)2, Pb, (C2H3 02)2, enfin à 40 pour H2 SO~.
1B1. Jahn a encore étudié la variation de la force électromotrice de polarisation p avec la températures :
On reconnaît aisément, en consultant ce Tableaux, quels sont,
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parmi les éléments qu’on peut constituer avec les sels et les mé- taux correspondants, ceux dont la force électromotrice varie sen-
siblement avec la température. Les résultats obtenus sont d’ac- cord avec la théorie de Helmholuz.
F. STREINTZ et E. AULINGER. - Sur la polarisation galvanique du plomb,
t. XXVII, p. 178-186.
Une pile secondaire à lames de plomb est chargée pendant
trente minutes, puis déchargée à travers une résistance très faible.
Un commutateur oscillant interrompu périodiquement le courant
et établit des communications telles que l’on peut mesurer, à l’é-
lectromètre, la force électromotrice du couple formé par une lame de zinc plongée dans le sulfate de zinc et l’une des lames du
couple.
On trouve ainsi que la force électromotrice initiale du couple
Zn 1 Pb -E- 0, correspondant à la plaque oxydée, part d’une va- leur initiale de 2 VOltS, 7 et s’y 111aintient sans variation sensible pen- dant toute la durée de la décharge, alors même que le courant de
décharge, mesuré au galvanomètre, s’estréduit presque à rien, c’est-
à-dire que le couple est épuisé. Au contraire, la force électromo-- trice du couple Zn 1 Pb -~- If, correspondant à la plaque de plomb réduit, ne conserve sa valeur initiale de 0 volt, 44 que pendant la pé-
riode du maximum d’intensité : au bout de trois minutes environ,
elle croît d’une manière rapide, et, au bout de cinq minutes, elle
est de 2 VOlts, I o. Ainsi l’on peut dire que la cause de l’épuiseiuent
du couple est, non dans la désoxydation de la lame oxydée, mais
dans l’oxydation de la plaque de plomb réduit.
E. EDLUND. - Recherches sur la force électromotrice de l’étincelle électrique,
t. XXVIII, p. 560-573.
Une machine de .~Ioltz fournit un courant dans le circuit d’un
galvanomètre sur lequel se trouve pratiquée une interruption A.
Une dérivation mobile, placée au delà de A, contient un tube
à gaz raréfié B. Si l’on supprime la dérivation, le galvanomètre
donne une déviation très faible; au lieu de diminuer, comme l’on
pourrait s’y attendre, elle devient plus de trente fois plus forte
quand on rétablit la dérivation. Ce résultat ne peut s’expliquer
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que par l’existence, dans la dérivation, d’une force électromotrice de direction inverse à celle du courant qui la traverse. C’est la
force électromotrice déjà mise en évidence dans l’arc électrique
et dans l’étincelle par les recherches antérieures de ~1. Edlund.
Cette force électromotrice varie avec la nature des électrodes et la
pression de l’air à l’intérieur du tube B. Elle présente un minimum
pour une certaine valeur de la pression.
De diverses expériences plus complexes, ~1. Edlund conclut que la force électromotrice de l’étincelle est la résultante de deux autres, ayant pour siège les deux électrodes; au pôle positif, la
force électromotrice décroît; au pôle négatif, elle croît, quand la pression décroît d’une manière continue.
R. COLLE~-. - Nouvelles méthodes pour l’observation des oscillations électriques.
Quelques applications de ces méthodes, t. XXVIII, p. 1-21.
Dans la première Partie de ce travail (1 ) M. Colley a établi que la durée -, d’une oscillation électrique, dans un circuit compre-
nant une bobine, a pour expression approchée
p désigne le coefficient de self-induction de la bobine, c sa capa- cité électrique; la formule peut d’ailleurs être considérée comme
rigoureuse si le carré r2 de la résistance du circuit est négligeable
par rapport à 4p, c ce qui avait lieu dans les expériences de
M. Colley. Les deux grandeurs p et c doivent, bien entendu, être
évaluées avec le même système d’unités. Faisons choix du sys- tème électromagnétique, puis introduisons la capacité électrosta-
tique C, grâce à la relation
(1) CGOLLEY, 1,Vied, Ann., t. XXVI, p. 432, 1885; Journal de Physique) 2e série,
t. V, p. 536.
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De (i) eL (2) on tire
La mesure du rapport v se trouve ainsi r amenée à la mesure
d’un coefficient de self-induction en unités électromagnétiques,
d’une capacité en unités électrostatiques, et de la durée d’une os-
cillation électrique.
Les deux premières de ces grandeurs sont susceptibles d’une
évaluation précise; il n’en est pas de même de la troisième qui,
de l’aveu de M. Colley, comporte une erreur de 2 pour ioo envi-
ron. On ne peut donc considérer le résultat comme exact qu’à
2 ou 3 pour i oo. La valeur moyennes trouvée par M. Colley est
Nous emprunterons à 1B1. Colley le Tableau suivant des valeurs de v publiées jusqu’ici :
Les mesures les plus récentes de la vitesse V de la lumière donnent :
G. WIEDEMA~N. 2013 Recherches magnétiques, t. XXVII, p. 3~6-~o3.
°1~’I. Wiedemann établit que la tliéorie du magnétisme de
M. Hughes (1) n’est que la reproduction, sous une forme peu
différente, de celle Cjll~ll a publiée en 1877’ Il cherche ensuite à prouver que les relations du magnétisme et de la torsion ne
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