HAL Id: jpa-00238301
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Submitted on 1 Jan 1884
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F. MELDE. - Akustiche Experimentaluntersuchungen (Expériences d’acoustique); Annalen der Physik und
Chemie, t. XXI, p. 452; 1884
E. Gripon
To cite this version:
E. Gripon. F. MELDE. - Akustiche Experimentaluntersuchungen (Expériences d’acoustique); Annalen der Physik und Chemie, t. XXI, p. 452; 1884. J. Phys. Theor. Appl., 1884, 3 (1), pp.547-548.
�10.1051/jphystap:018840030054700�. �jpa-00238301�
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F. MELDE. 2014 Akustiche Experimentaluntersuchungen (Expériences d’acoustique);
Annalen der Physik und Chemie, t. XXI, p. 452; 1884.
M. Melde a
fait,
vers1860,
unelongue
séried’expériences
surla vibration d’un fil
fin, qu’il
fixe par une de ses extrémités à l’une des branches d’undiapason
etqui
est tendu par unpoids
attaché à l’extrémi té libre. Le fil se divise en un certain nombre de fuseaux
qui
vibrent à l’unisson dudiapason;
il resteprès
dupoint
d’attache un fuseauincomplet.
Il ne se formejamais
denoeud en ce dernier
point. Dispose-t-on
de lalongueur
ou de latension du fil pour que le noeud soit au
point d’attache,
la théoriemontre que
l’amplitude
des vibrations du fil doit êtreinfinie,
comme l’a faitvoirM.
Bourget; j’ai
trouvé que, dans ce caslimite,
le fil exécutait une seule vibration d’une
amplitude
énorme et que le son dudiapason s’éteignait immédiatement,
lors même que l’onemployait
desappareils
vibrants d’une trèsgrande
masse.M. Melde
étudie,
dans de nouvellesexpériences,
la vibration dufil, lorsque
lediapason
est fixé en unpoint quelconque
de salongue ur.
Le milieu du fil est-il ébranlé
directement,
le mouvement estsymétrique
de part et d’autre de cepoint,
et les deux moitiésprennent des formes
identiques.
Conlme il ne se forme
jamais
de noeud aupoint d’attaque,
lacorde ne vibre pas, si le son du
diapason
est un des sons de rangpair
de la corde entière.Il est
probable, quoique
M. Melde ne le dise pas, que dans ce cas lediapason
ne vibre pas nonplus;
oubien,
si la corde a unecertaine masse et est fortement
tendue,
elle forme avec lediapason
un
système
vibrantqui
rend un son différent de celui que donnerait chacun des deux corpspris isolément,
commeje
l’ai véhifié il y alongtemps
dans le cas où lepoint
d’attache est à l’extrémité du fil.Quel
que soit lepoint d’attaclle,
le fil secomporte
conme le feraient deux cordesdistinctes,
ébranlées par une extrémités commune;chaque
tronçon vibre comme s’il étaitseul,
sans être in- fluencé par le tronçonqui
lui estcontigu.
Pour que le fil se divise en n
parties égales,
il faut que lepoint d’attaque
soit au milieu d’un fuseau.Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018840030054700
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On passe d’une de ces divisions à la suivante par un nombre in- défini de forrnes de vibrations
possibles, qui changent
avec lepoint
d’ébranlemeut ;
car ces vibrationspartielles
sontpossibles
pourtoute
place
dudiapason qui
necorrespond
pas à un neeLlcl ouqui
n’en est pas très voisine.
Si le
point d’attaque
n’est pas au milieu dufil,
la forme de cedernier est,
pendant
lavibration, dissymétriquie
parrapport
au milieu.1B1. Melde étudie ensuite les moyens d’entretenir le mouvement vibratoire d’une
corde,
d’uneii-iembrane,
à l’aide d’mn courantélectrique
et d’un élecuro-aimant. E. GRIPON.FR. FUCHS. 2014 Kleine Akustische Versuche (Petites expériences d’acoustique);
Annalen der Physik und Chemie, t. XXI, p. 513 ; 1884.
L’auteur
indique
un moyen faciled’analyser
les sons des voyelles.On se bouche l’une des oreilles avec un tube de caoutchouc ouvert; l’autre extrémité de ce tube aboutit à la bouche
qui
a laforme
qui
convient à laprononciation
d’unevoyelle A,
parexemple.
La seconde oreille est bouchée avec une houlette de
papier
mâché.La bouche
agit
comme unrésonnateur;
si l’on estprès
d*’unpiano,
d’unsonomètre,
et si l’on fait rendre à l’instrument la série des sonsqu’il peut produire,
en allant du grave àl’aigu,
on entendrale résonnance de certaines notes ; et l’on reconnaîtra ainsi
quels
sontles
harmoniques qui
caractérisent lavoyelle correspondant
à l’ac-commodation de la bouche. E. GRIPON.
LORD RAYLEIGH. 2014 Acoustical observations (Observations acoustiques); Philo- sophical Magazine, 5e série, t. XVII, p. 188; 1884.
Lord
Rayleigh
a fait l’examenstroboscopique
d’unjet
de fuméesortant d’un Lube de verre
effilé,
et ébranlé par levoisinage
d’undiapason.
La sensibilité du